Comment apprendre à vivre seul? C’est une question à se poser, car tôt ou tard vous affronterez des événements et vous serez seul. Mon grand-père le disait souvent: sur le lit de mort, nous nous en allons seul. C’est un peu glauque, mais c’est la vie.
Apprendre à vivre seul et tirer avantage de ces moments de solitude? Voici une question plus positive. En avant.
Tirez avantage de votre solitude -> « Les événements arrivent contre moi VS les événements arrivent pour moi. »
Dans votre vie, il vous arrivera d’être seul. Être capable de tirer avantage de ces moments de solitude vous permettra de faire la différence.
Au départ, je ne voulais pas publier cet article.
Dans les lignes qui suivent, je vous parle de la solitude que j’éprouve, lorsque je vis certains changements, et comment je fais pour la gérer.
Les chefs connaissent ce sentiment de solitude. Vous pouvez avoir les meilleurs conseillers, lorsqu’il faut prendre une décision, vous serez seul. Peu importe si vous la prenez face à 100 personnes, ou face à votre bureau. Vous serez seul.
Là, j’écris depuis un container de chantier qui fait office de chambre. J’ai terminé mon entraînement, dans le froid, dans le noir, j’ai mangé une boite de thon à défaut de trouver autre chose, et aujourd’hui je me sens seul.
Plutôt que d’attendre que cela passe, je vais partager. Plutôt que de broyer du noir tout seul, je vais m’amuser à taper des touches jusqu’à ce que je trouve l’inspiration. C’est un bon exercice pour changer d’état et par la même occasion, comprendre que la solitude est un passage obligé, voir un luxe.
Je casse par la même occasion l’image du blogueur « Super motivé qui cartonne » qui écrit son article dans un avion entre Ibiza et Barcelone.
L’amélioration personnelle, c’est aussi (et surtout ces dernières semaines) des moments pénibles, une sorte de désert. Difficile à trouver le Nord. À s’orienter. On a soif. Le soleil tant apprécié se transforme en faucheuse impitoyable.
Puis, à force de continuer, quelque chose se passe et on tombe sur Pépito, le vendeur de glace avec sa calvitie et sa moustache de maçon espagnol, toujours en plein milieu de ce foutu désert. On sent qu’il y a un truc de louche… mais on ne peut s’empêcher de lui faire confiance. Par manque de choix en fait.
On continue et on tombe sur une oasis, puis une ville, etc.
Le problème, c’est que la solitude est perçue comme négative alors que la manière de la gérer permet d’accomplir beaucoup.
Avant de partager ma manière de gérer la solitude, je tiens à dire qu’il y a deux types de solitude.
Le premier type: la solitude subie (l’isolement)
Le deuxième type: la solitude choisie
Pour la solitude subie, l’idée est de comprendre que l’on a besoin des autres…
Et qu’il est important d’être capable de nouer des liens. Le simple fait de se savoir capable d’entretenir des liens ou de recréer rapidement, un réseau de qualité dans une ville inconnue, est important pour bien vivre la solitude choisie.
Si vous subissez la solitude (isolement), évitez de vouloir vous habituer à ses effets de merde, mais battez-vous et relevez le challenge d’être capable de devenir plus social. Ce n’est pas en lisant ce que je dis que le changement arrivera, le changement concret arrivera quand vous passerez à la pratique. Vous pouvez lire 100 livres sur le saxophone, à la fin vous ne saurez pas jouer du saxophone.
Nota bene. Dans votre lutte pour changer et ne pas vous complaire dans votre solitude, pensez à viser l’excellence et non la perfection. La perfection n’inclut pas les erreurs (et c’est dommage, car les erreurs vous permettent d’évoluer, tant qu’elles ne sont pas mortelles). L’excellence c’est chercher à se dépasser constamment et devenir un exemple pour soi.
Lorsqu’il s’agit de la solitude choisie…
Il y a une multitude de raisons de vouloir se retrouver seul, sans contact avec autrui (définition de la solitude). Par exemple pour répéter vos examens, pour méditer, pour lire, pour apprécier le moment présent, pour regarder un film.
Ce soir, j’avais la possibilité de participer à un souper avec mes collègues, ou faire ma séance de sport. Pour pouvoir profiter de mon week-end, j’ai opté pour la séance de sport. Seul.
Dans ce cas, je n’avais pas vraiment l’impression de choisir de manière directe la solitude. Disons qu’au moment du choix je ne me suis pas dit
Julien, après ton sport tu vas te retrouver dans ton container, seul, alors que tes camarades seront en train de se boire des bières avec Pepito.
Le problème, c’est que les gens vont chercher à fuir la solitude (vu que c’est vécu comme désagréable), car ils pensent qu’en groupe ils seront plus heureux. En groupe = heureux. Seul = malheureux. Certaines personnes flippent tellement à l’idée de se retrouver seules, qu’elles craignent d’aller prendre le bus toutes seules, ou se pointer au cinéma non accompagné est un supplice. Alors on se jette sur son smartphone dès que l’on est seul, ou on commence à fumer pour savoir quoi faire/dire en soirée.
Ce qui me fascine, ce sont les gens qui vont donner la priorité à l’autre, et de manière temporaire repousser l’inévitable: on est seul. Je veux dire, je vais mourir seul, et aux dernières nouvelles, c’est avec moi que je vais passer le plus de temps dans ma vie. Il y a de fortes chances que vous soyez concernés par ce que je viens d’écrire.
Raconté comme ça, cela peut paraître con, simpliste et glauque, mais on l’oublie. En cherchant à tuer la solitude, on ne passe plus de temps avec soi. Et le temps avec soi, c’est du temps pour s’améliorer, méditer, lire, se questionner sur sa vie, prendre des décisions, entretenir ses engagements, écrire.
Peu importe le domaine dans lequel vous allez chercher à vous améliorer, vous devrez embrasser cette solitude, et (limite) vous dire que c’est un luxe. Le luxe de savoir dire non. Savoir dire non à vous et aux autres. Le luxe de pouvoir passer du temps avec une personne plus importante que n’importe quel président: vous. Les moments avec les autres n’en seront que plus agréables.
Une solution contre l’isolement?
Vu que je n’ai pas beaucoup de recul sur la question (je ne suis pas encore un senior, isolé dans mon village, sans permis de conduire), que je n’ai pas encore fait mon voyage d’un mois en autonomie et que je n’aime pas trop vous imposer de solutions toutes prêtes (car je ne suis ni un psy, ni un blogueur menteur); je vais vous donner mes solutions actuelles. Vous êtes intelligent donc vous savez qu’il faut tester par vous-mêmes pour voir ce qui fonctionne pour vous.
Ces solutions actuelles sont issues des moments où je me retrouvais à devoir reconstruire un cercle social dans des villes inconnues.
Je suis également preneur de vos idées, trucs, astuces, car à plusieurs, c’est souvent mieux.
Dans le cas de l’isolement, vous pouvez avoir plusieurs facteurs qui font que vous vous retrouvez seul: problème d’argent vous empêchant de pouvoir participer aux activités de vos amis. Vous habitez un coin paumé sans véhicule, vous ne parlez pas la langue, vous ne savez pas comment aller vers les autres, etc…
Dans ces cas-là, il faut clairement envisager le combat —> prendre des cours d’improvisations (ou venir un peu dans la rue avec moi) pour développer vos compétences sociales. Supprimer vos dettes, réduire vos besoins ou trouver un job mieux payé. Surpasser votre timidité. L’idée principale que je veux transmettre -> si vous n’êtes pas content, battez-vous pour avoir mieux. Faites du mieux avec ce que vous avez. Il n’y a pas de garanties, sinon tout le monde le ferait.
Il y a une manière de plaire aux autres et donc d’être moins concerné par la solitude —> l’amélioration de soi. Tous les sites de séduction, les livres qui vous expliquent comment vous faire des amis, les blogs qui vous permettent de socialiser, etc.. Ont le même point en commun: le travail sur soi.
Si vous ne travaillez pas sur vous-mêmes alors vous devrez utiliser des techniques de manipulation pour parvenir à vos fins. Sur la durée, c’est difficile à tenir et personne n’est gagnant.
Et contre la solitude choisie?
- Revoir vos croyances quant à la solitude.
Quand je dis que la solitude est un luxe, un choix, un moyen de pouvoir travailler sur vous, c’est que je ne perçois plus la solitude comme un élément négatif. C’est la prise de conscience importante à réaliser! Lisez cet article
- Avoir des activités à réaliser avec/sans les autres.
Pour ma part mes 3 passions -> bivouac en forêt, sport et blogging. Toutes des activités que je peux réaliser avec et sans les autres (même si mon blog serait clairement moins cool sans vous).
Cette semaine, j’ai pu assister à quelques présentations. Je suis toujours impressionné par le nombre de personnes qui n’ont pas de passion. Qu’est-ce que vous aimez voir chez les autres? Quels sont les magazines que vous lisez? Quelles activités vous font perdre la notion du temps?
Amusez-vous à aller au cinéma seul. Amusez-vous à sortir boire un café seul. Amusez-vous à vous promener seul. Les années passées à aborder des gens dans la rue m’ont appris ce que je vais écrire. Nous sommes souvent obnubilés par ce que peuvent penser les autres de nous. La vérité c’est qu’ils s’en foutent, car ils sont trop préoccupés à penser à leurs problèmes.
L’avantage avec la solitude, c’est que vous pouvez réfléchir à QUI vous souhaitez devenir, plutôt à ce QUE vous désirez posséder en regardant les autres.
- Rassurez-vous
Tout le monde éprouve de la solitude. L’idée est de savoir comment vivre seul.
Lorsque vous changez d’environnement. Lorsque vous décidez de quitter votre train de vie quotidien. Vous allez avoir une phase d’adaptation ou vous aurez plus de temps ou moins de personnes à côtoyer. Lors de mes 3 voyages linguistiques, j’ai toujours souffert de la solitude dans les premiers jours, car je ne connaissais personne et que je pensais à mes amis restés au pays.
Celui que je m’apprête à vivre ne déroge pas à la règle. Nouveau groupe. On se cache derrière nos cartes de visite.
Je profite de ces moments pour écrire, comme je le fais maintenant. Je profite de ces moments pour me balader et observer les gens. Boire des cafés assis sur une terrasse et écrire des articles. Faire du sport. Prendre du temps pour instaurer une nouvelle habitude alimentaire. Lire un bon bouquin. Apprendre à me sentir bien seul. En étant bien avec soi, on a plus de chances de l’être avec les autres.
- Aider les autres grâce à votre solitude
Souvent, un problème peut devenir une solution. Pour cela, vous devez prendre le dessus sur le problème. Plus le problème est majeur, moins de gens arrivent à dépasser ce problème ET plus vous pouvez inspirer des gens à dépasser le problème. En leur montrant que c’est possible. Ce paragraphe est un monstre!
Je prends un exemple: si vous pesez 145 KG, vous ouvrez un blog, vous publiez vos photos de votre transformation, et qu’après 1 année vous pesez 90 KG. Qu’après 2 ans vous en pesez 70, alors vous avez défoncé votre problème et ceci est un exploit. Vous inspirez une certaine partie des gens.
Les héros passent par une phase où la majorité pense qu’ils sont perdus. Mais ils s’en sortent.
Et c’est ce « petit » truc qui fait la différence. Une volonté. De la persévérance. De la régularité. Parfois de la folie. De la chance aussi. Peu importe, ils créent la surprise.
Plus vous descendez profond, et plus votre remontée sera inspirante. Avez-vous du respect pour le fils à papa, blindé de fric, qui réussi à lancer son business ? NON. Avez-vous du respect pour le SDF, l’amputé de guerre, le cancéreux, qui arrive à s’en sortir et lancer son business? OUI.
Pourquoi?
Lorsque l’on se bat contre les autres, personne ne nous aide. Lorsque l’on se bat contre soi-même, tout le monde veut nous aider.
Devenez votre propre héros. Accumulez les challenges et surprenez-vous. « Woaaa j’ai arrêté la clope » BOOM. « Wooooa j’ai réussi à changer mon alimentation » BOOM. « Woaaa j’ai réussi à enchaîner 50 pompes » BOOM.
Agissez avant d’être motivé. Lorsque vous subissez la solitude ou que vous la prenez encore pour quelque chose de négatif, vous ne serez pas motivé. La motivation est une excuse.
La motivation c’est un peu comme prendre sa douche, c’est utile, mais cela ne dure pas (Zig Ziglar)
Si cela vous intéresse, on peut en parler dans les commentaires, mais 2 choses sont bien plus nécessaires pour changer (que la motivation pure).
Je m’emporte.
Lorsque vous consacrez trop de temps aux autres, vous prenez rarement soin de vous. J’ai plusieurs connaissances dans ce cas-là. En soirée, ces amis sont très sociaux, ils connaissent tout le monde, ils donnent vraiment l’impression d’être heureux, mais quand on les connait mieux, on comprend que leur train de vie n’est pas bénéfique pour eux-mêmes. Ils courent, ils courent, mais après quoi? Ils ne sauraient répondre.
Durant votre solitude, vous pouvez créer quelque chose de grand. Vous pouvez créer une « TO BE LIST ». Vous pouvez travailler sur votre projet mis de côté depuis toutes ces années et peut-être que… Votre solitude vous permettra d’aider une personne isolée.
Merci d’être là 😉
PS: cet article ne devait jamais être publié.
Cool ton article…
Je synthétise les idées de la même façon et partage ton point de vue.
Pourquoi dis-tu que ton article n’aurait jamais du paraître? Les choses se font comme elles doivent se faire, si tu l’as publié il y a une raison… comme celle pour laquelle tu l’as écris…
Ne te justifie pas 😉
Merci de partager ton temps et ce qui trotte dans ta tête…
ça nous fait grandir et entrer en réflexion de manière réciproque, et ça… c’est super
bien à toi
Il m’arrive parfois de penser qu’Internet peut être une belle saloperie quand il dématérialise les relations humaines, qu’il nous déconcentre en dispersant notre attention sur des choses futiles, etc… Mais quand je lis un article comme celui la, je me dis que dans le même temps il peut aussi permettre de rapprocher les gens et de créer une synergie commune…
Voila que je lis un article sur la solitude écris par un mec depuis un container à des milliers de km de la (perso je suis à Paris) et qui en arrive aux mêmes conclusions que les miennes en ce moment.
J’ai longtemps été angoissé par la solitude et j’avais besoin notamment de fumer pour combler ces moments… J’étais en surpoids sans doute aussi pour me protéger de l’extérieur… bref je ne me sentais pas bien.
J’ai perdu 20 kg en 2 ans et je viens de m’arrêter de fumer. J’ai remplacé des routines néfastes par des routines bénéfiques, j’ai décidé de changer, je l’ai fait seul, mais je me suis appuyé sur des sites comme le tien qui m’ont montrés que c’était possible et que je n’étais pas seul.
Bien sur il n’y a pas de magie, cela demande des efforts, l’angoisse est toujours présente, il y a beaucoup de choses que je voudrais encore changer dans ma vie et des fois je me sens découragé, mais j’avance, j’apprends et je change pour le meilleur.
Mon prochain challenge est de me sentir encore mieux dans corps par une meilleure nutrition et une meilleure condition physique et d’aborder des gens directement dans la rue pour améliorer mes aptitudes sociales (je ne suis pas timide, mais j’ai quelques blocages dans certaines situations), car il y a aussi un point sur lequel je suis d’accord, la lecture c’est bien, la pratique c’est mieux, même si c’est très difficile de se lancer…
Tout cela pour te dire que ce que tu fais est utile (pour moi en tout cas). Merci pour tout! Alexandre
ah la solitude, mieux vaut être bien avec ! D’autant que l’on n’est jamais vraiment seul puisque l’on est avec soi, donc entretenir une bonne relation avec soi-même, apprécier notre propre compagnie, est très important selon moi. Certains ressentent plus souvent le besoin que d’autres de se sentir seul tandis que d’autres semblent avoir beaucoup de mal à rester seul avec eux-même, pour schématiser introvertis vs extravertis.
Ce qui est cool dans ton article, c’est que tu partages le fait que oui, toi aussi tu peux te sentir seul parfois, mais on sent un cheminement de ta pensée qui fait que tu cherches à mettre à profit cette solitude afin de ne pas te laisser envahir par des émotions négatives.
Le fait que l’on soit dans une société qui prône le fait d’être très sociable dans le sens il faut beaucoup sortir et voir tout le temps des gens peut faire que l’on se sent décalé parfois, mais chacun son truc après tout.
Tu écris « Le problème, c’est que la solitude est perçue comme négative alors que la manière de la gérer permet d’accomplir beaucoup. » Exactement ! C’est en étant seul que l’on peut prendre le temps de réfléchir sur nous, sur plusieurs aspects de notre vie, chercher les façons de s’améliorer et agir en conséquence, pour nous-même, sans regard/pression extérieure.
Bien sûr que l’on a besoin des autres, être constamment seul, avoir aucun contact humain, à la longue, ce n’est pas bon. Après, il y a divers degré de solitude, à chacun de déterminer où positionner son curseur qui lui va bien.
Faire le choix de la solitude lorsque l’on a la possibilité d’être entouré (comme toi pour aller boire un coup avec tes collègues) parce que l’on sent au fond de soi que c’est ce qui nous convient le mieux demande du courage, tout comme l’inverse, se sentir (trop) seul et rechercher le contact avec l’autre (ou les autres, et cela peut aussi se faire par exemple via Skype alors oui ce n’est pas « en vrai » mais c’est mieux que rien si on ne peut se déplacer, etc). Cela demande aussi de dépasser le regard des autres (rappel de : nous sommes la personne la plus importante dans notre vie).
« Accumulez les challenges et surprenez-vous. »
Entièrement d’accord, tout en se rappelant que chacun à ses propres niveaux de challenges, et que l’on ne doit pas se sentir inférieur parce que nos challenges peuvent sembler inférieurs à ceux des autres. Il faut se challenger et être content de soi quand on parvient à progresser, ne serait-ce qu’un peu. Peu importe que les autres disent genre « oui bah, normal quoi » sur un truc que l’on vient de réaliser et pour lequel on est content. D’ailleurs, il peut être utile parfois de ne pas parler de ses « challenges » et « réussites personnelles » autour de soi…
« Agissez avant d’être motivé. »
Pour moi, la motivation est nécessaire, au moins au début pour se lancer. Parce que bon, si je ne suis pas motivée pour faire quelque chose, ça veut dire que je ne suis pas assez persuadée de son utilité, donc là pour agir à contre-coeur, bof je suis pas sûre que ça dure à la longue, enfin, c’est mon fonctionnement perso hein 😉 Après, en s’appuyant sur la mise en place d’habitudes et de routines de vie, on peut se passer de la motivation à certains moments plus ou moins longs.
« Lorsque vous consacrez trop de temps aux autres, vous prenez rarement soin de vous. »
C’est tellement vrai, et cela implique que l’on ne vit pas sa vie, que l’on s’épuise pour les autres, sans souvent en recevoir une quelconque reconnaissance. En plus, on peut consacrer « trop » de temps à certaines personnes et le fait qu’on ne prenne pas soin de nous fait qu’on ne pourra pas « bien » se consacrer à ces personnes. Je veux dire par là que pour bien s’occuper des autres, consacrer du « quality time » aux autres, il faut prendre le parti de prendre soin de soi, cela peut sembler égoïste mais c’est à mon avis nécessaire.
Bon courage pour la suite de ta formation 🙂
Pour le rapprochement internet je considère mon blog comme un moyen de rassembler dans le monde physique des gens, grâce aux idées que je diffuse.
Google –> Blog –> Séminaire –> Poignée de main –> Talking
J’ai rencontré des gens en or lors de mes séminaires avec qui j’ai, par la suite, gardé un excellent contact. (Mia m’a même aidé à passer mes examens du Brevet fédéral)
Les routines c’est la vie. Cela permet d’économiser de l’énergie en ne réfléchissant plus continuellement à ce que l’on doit faire ou non. J’ai également bien repris le sport depuis 20 semaines (Freeletics, programme sport + nutrition). Internet permet de voir d’autres personnes qui galèrent parfois (je l’ai dis dans l’article, ces derniers mois étaient assez durs) et de se soutenir. D’ailleurs Etienne, m’a parlé d’une idée assez intéressante sur le sujet!
Je te soutiens dans ton challenge. Le plus important –> Commencer pour soi. La motivation est plus durable, mais si les premiers temps peuvent être moins évidents. Bonne continuation et au plaisir de te lire à nouveau (dans ta progression)!
Merci.
Merci pour ton commentaire.
Je te donne raison, la justification (surtout sur mon blog perso) n’a pas sa place 😀
J’adore la réflexion réciproque. Pas de solutions mâchées.
À tout bientôt!
La solitude est un passage obligé. Ce passage revient régulièrement…
À bientôt!
Super cet article, il me rappelle le jour où j’ai décidé (car oui, il faut une impulsion interne) de sortir de ma solitude.
Je partage au cas où cela peut aussi aider : j’ai passé une journée entièrement seule au festival d’Avignon, en juillet (et oui j’étais la reine de l’isolement). C’est un moment plutôt propice je trouve : soleil, des personnes qui vous prospectent pour leur spectacle (donc avec qui s’entraîner à avoir une conversation, poser des questions, s’intéresser aux autres), des touristes (qui bien gentiment nous allons orienter et renseigner, voilà de quoi se mettre un peu en valeur quand on connait le coin), de simples passants dans la rue à que l’on complimente (et oui en été, les gens sont plus joyeux et beaux lol), ou simplement regarder les spectacles de rue, bref le but est de faire fondre la glace de l’isolement, par quelque moyen que ce soit pourvu que l’on sorte de sa coquille (chambre, studio, appart…).
Je ne peux que souligner la pertinence de ton article Julien ! Et ça me remet un coup de booste pour renouveler cette expérience.
La question c’est : Où ?
Les beaux jours arrivent, partons à l’aventure !
Amicalement,
Audrey S
Les beaux jours arrivent oui! Et oui je pars pour l’aventure, je m’envole début avril pour l’est de l’Europe 😉
Qu’est-ce qui ta fait sortir de ta solitude?
Pour ma part j’accepte depuis quelques semaines un truc important: je suis différent et je ne serais pas comme les autres. Alors oui je connais les trucs pour être bien en groupe, pour plaire, séduire, etc. Mais la solitude m’attire et je me sens de mieux en mieux avec moi-même. Seul. Naturellement, je maintiens que l’on a besoin des autres pour passer à une étape supérieure… Donc je continue à entretenir mes compétences, avec plaisir.
Les compliments simples sont perturbants pour les gens. Et rares sont ceux et celles qui les acceptent sans se justifier 😉
Où? J’organise une sortie le 4 avril à Lausanne pour les membres de ma newsletter, je crois qu’il reste une place ^^
À bientôt!
Julien
Je parlais de ça avec une amie il y a deux semaines et elle s’est enfin « lancée » et est allée boire un café seule.
Elle a adoré et y retourne depuis. Elle pense passer le cap bientôt et aller au cinéma!
Personnellement je me sens équilibré quand je suis aussi bien tout seul qu’avec des gens. J’aime le concept d’être avant tout son « propre meilleur pote ».
Attention aux smartphone par contre. Etre seul en parlant sur whatsapp = triche.
As-tu déja fait un article sur le « no phone day/week » Julien?
Bon courage à tous et merci pour cet article en tout cas!
🙂
A bientôt !
Morgane
Être seul, c’est ne pas être connecté avec les autres. What’sapp ne compte pas. Les réseaux sociaux en fait.
Être seul et ressentir la solitude.
Non je n’ai pas fait d’articles sur le sujet. C’est une bonne idée… J’avais fait une vidéo où je mettais au défis les lecteurs de passé un wknd sans électricité…
À quoi en est ton amie?
En revanche les extravertis rechargent leurs batteries en présence de l’autre. Dingue?! Je kiffe le choco et j’ai un faible pour Games of Thrones. Mais c’est très rare.
Quel sport en particulier?
Merci pour ton commentaire 🙂
Mon sport en ce moment, c’est de courir, j’ai découvert il y a 8 mois et je suis accroc. Juste une paire de basket, sympa à faire seule, je peux écouter ma musique, bref, tout pour me plaire 😀
A bientôt Julien, je vais aller fouiner sur ton site, certaine de trouver d’autres billets intéressants.
J’aime bien courir aussi, mais en ce moment je travaille dans un endroit du monde où je ne peux pas sortir pour courir. Donc je fais de la corde à sauter et mes exercices de bourrin (freeletics).
Je t’en prie, fouine donc 😉
À bientôt!
Je pense que tu as raison, on ne vit pas la solitude de la même manière à 20 ou à 70 ans.
Le seul risque de la solitude est de s’y plaire beaucoup trop et de s’isoler des gens. J’ai rédigé un article sur l’estime personnelle où je pense que les autres sont autant important que nous.
L’équilibre est donc de mise… pas évident.
À bientôt.
Je vois ce que vous voulez dire. Il y a un concept que je trouve intéressant: la proactivité. Par comme une personne qui est active et qui n’arrive plus à s’arrêter de bouger. Non, la proactivité comme la compétence de pouvoir réagir comme on le souhaite aux événements qui nous arrivent.
On le voit: une personne peut être bouleversé si elle reçoit un commandement de payé (un rappel de facture impayée) et une autre peut rester positive face au cancer (et en profiter pour lancer un message à l’humanité).
Tout ça pour dire, que l’on est responsable de notre vie et pas les autres. Pas le manque de moyens financiers, pas le manque de personne, pas les enfants.
Oui ça fait bizarre à entendre, mais c’est ça… être responsable.
Personne ne viendra pour nous aider.
Je ressors ton article datant d’il y a déjà huit mois, car je connais très bien ce qu’est la solitude puisque cela a été mon lot quotidien, pendant presque deux ans.
J’ai tout perdu (mais vraiment tout !) et j’ai donc dû recommencer tout à zéro, sans personne pour me soutenir, au début ! Au début, je le vivais très mal, d’être sans cesse seule en tête à tête, avec ma peine, ma tristesse et mes difficultés … alors je m’enfonçais doucement, mais sûrement vers la dépression ! j’étais au fond du trou, ne sachant pas trop quoi faire et puis au fil du temps, j’ai fini par m’accommoder de cette vie solitaire.
J’ai appris pendant ces deux ans que la solitude n’est pas un fardeau comme on ne cesse de l’entendre, mais une véritable opportunité quand on sait bien la mettre à profit. J’ai donc passé un temps fous à lire, regarder des films/séries/documentaire, développer ma réflexion sur un grand nombre de sujets, etc. Une fois que j’ai compris qu’être seule pouvait m’être bénéfique, je me suis ouverte de nouveau aux autres.
J’ai ouvert un blog personnel qui est devenu un webzine collaboratif qui réuni des gens de divers horizon : The Checkpoint, le Carrefour des Blogueurs. Je me suis lancé en freelance. J’ai déménagé dans une nouvelle ville. J’ai rencontré de nouvelles personnes formidables. J’ai gagné en maturité, également.
La solitude m’a permise de me reconstruire et le contact avec les autres me permet de m’épanouir … les deux sont parfaitement équilibrés, désormais.
Je n’ai plus peur d’être seule … parce que la solitude n’est pas une tare, parce qu’elle peut être bénéfique (si tant est que nous la mettons correctement à profit), que nous n’avons pas besoin d’être sans cesse en groupe pour exister, être et avoir. L’essentiel, étant d’être toujours pro-actif pour soi et pour les autres.
Mon commentaire n’est pas constructif mais j’ai trouvé ta vision des choses très juste.
De plus je me suis retrouvé dans ton article, j’ai changé mon mode de vie ( sport depuis un an ) et là, je m’apprête pour la première fois de ma vie, à vivre seul.
J’ai toujours vécu en couple ou en colocation.
Une grande première qui me bouleverse, c’est vrai.
J’ai vraiment envie de faire connaissance avec moi même, même si cela me fait « peur » !
Bonne continuation à tous,
C’est très bon pour le corps et surtout ( de mon point de vu ), pour l’esprit !!
Merci pour ton beau message, c’est un sacré parcours que tu as là. Tu peux en être fière. J’en discutais hier encore, lorsque tu es bien seul (e) tu peux l’être avec les autres, car ils ne seront pas là pour combler des trous.
Mais on a tout de même besoin des autres. C’est complexe 😀
L’idée de cet article, était de « recadrer » l’opinion que l’on se fait de la solitude.
Pour ma part, c’est assez intéressant, je donne de plus en plus de conférence (grâce au blog) mais durant ces week-ends où je vais parler d’intelligence sociale, je suis souvent seul 😉 Laissant mes amis s’amuser entre eux dans ma ville natale.
Donc la solitude, oui on la rencontre plus ou moins souvent, sur des durées plus ou moins longues, mais comme disait ma feu grand-mère:
La solitude, il faut l’apprivoiser, car lorsque l’on part, on le fait seul.
Merci pour ton message et ta patience, je ne sais pas si tu reliras ma réponse. J’étais très occupé ces dernières semaines.
Je vais aller jeter un oeil à ton carrefour 😉
Intéressant, pour ma part je vais repartir en colocation! Et pour ma part c’est une première qui me bouleverse aussi.
En tout cas j’espère que cela se passera bien. Et ce n’est pas définitif, si cela ne te plait pas, rien ne t’empêche de revenir à la colocation.
À bientôt!
PS: Freeletics m’a fait grandir l’esprit yes! En ce moment j’ai beaucoup diminué freeletics, mais je continue de faire du sport tous les jours, lorsque je ne suis pas en voyage.
Bonne continuation et merci pour ton message 🙂
Il est impossible de tout faire dans une vie… donc il faut aller aller à l’essentiel. Et l’essentiel on le sait quand on se retrouve seul avec soi même… on réalise ce qu’est l’Essentiel. Puis aussi le bonheur de le partager…
Je suis dans la même situation que vous… Poussée par un besoin d’indépendance.
Parce que l’indépendance ça vous donne de la liberté et … c’est sacré.. mais jusqu’à un certain point. Au point où … le temps passe.
J’espère que j’ai raison de croire que quand on se respecte, finalement ce besoin d’indépendance et ce besoin de partage finissent par se rencontrer. Quand le travail sur sa solitude a abouti sur une leçon spirituelle, on peut avancer…
C’est pas facile, c’est le travail d’une vie…
merci pour cet article qui permet de recadrer la vision terne que l’on peut parfois avoir de la solitude. Pour connaître la solitude depuis trèèèèèssss longtemps, et encore plus depuis que je suis indépendante et que je passe des journées entières à écrire mes formations, je perçois cet article comme un soulagement, aussi comme un encouragement qui nous rappelle qu’il est nécessaire de se bouger, pour que les choses bougent quand elles ne nous conviennent pas.
Je pense que l’impact de la solitude dépends de notre construction et de notre regard sur les personnes qui nous entourent. Il m’est arrivée d’être entourée, d’avoir des potes, ou de la famille, ou d’être en soirée et malgré tout de me sentir très seule.
Il m’est aussi arrivée d’être réellement seule et pourtant de me sentir tellement soutenue et accompagnée par une force profonde !
A tel point qu’il me devient parfois difficile de comprendre quand je vis une solitude de manière péjorative ….. pour finir Késako ???? Parce que si j’avais du monde autour de moi, je n’irai pas forcément mieux (essais à l’appui, qui n’ont d’ailleurs pas toujours le même résultat….)
Qu’est ce qui fait que d’un coup le « contact » est perdu ? Et puis le « contact » avec quoi d’abord ? Avec qui ?
Cette forme de solitude est plutôt étrange à vivre. Qu’en pensez-vous ?
EN tout cas merci pour votre message. Au final, beaucoup de théorie nous influencent, mais je suis persuadé que de réellement prendre une décision (mûrement posée) permet d’être bien avec soi dans la plupart des cas.
Je réponds peut-être à côté. Mais c’est tout ce qui vient.
Julien
Merci pour vos mots 😉
Je passe aussi beaucoup de temps seul, derrière mon écran à taper sur mon clavier pour partager mes pensées et expériences. Donc j’imagine ce que vous ressentez.
Comme vous, la solitude me touche parfois, alors que je suis entouré par tant de monde. Mais parfois, elle me touche aussi quand je suis seul.
Cela me fait penser qu’entourer ou non, au final, nous sommes seul et il faut réussir à se dompter. Beaucoup fuient ce sentiment en essayant de toujours avoir l’esprit occupé. Il suffit de jeter un oeil dans les lieux d’attentes. Qui est présent?
D’ailleurs, de belles rencontres peuvent naître lorsque l’on arrête de fuir la solitude en essayant de la museler avec des réseaux sociaux et des messages.
Comment? Simplement en croisant le regard d’une autre personne, elle aussi en paix avec son ennui (ennui et solitude sont très liés).
Je réponds à côté, c’est mon style ce soir.
Justement, le contact avec quoi d’abord? Je ne peux pas répondre à votre question si vous ne précisez pas les termes 🙂
Merci.
Belle soirée!
J’ai beaucoup apprécié votre article.
Je voulais vous demander quelques conseils et je voulais savoir si c’est possible de le faire par mail ?
Merci pour votre réponse,
Aurelie
J
Merci 🙂
Alors je vous invite à poser vos questions sur le fil des commentaires (si cela concerne le sujet) car je suis honnêtement dépassé par les demandes en privée et je réponds de manière prioritaire aux commentaires.
Merci 🙂
Merci 🙂
Merci pour ton message. Beaucoup de choses pourraient être discutées pour rebondir sur ton poste.
Je ne vais pas m’avancer dans un terrain que je ne connais pas, vu que ta situation je ne l’ai pas connue.
Juste quelques éléments:
1. Déjà respect pour ton parcours, car tu n’as pas la vie facile et tu continues à chercher du contenu lié au fait de vivre seul. Beaucoup auraient déjà abandonné.
2. La rareté peut durer (exemple tout simple qui me vient à l’esprit: si tu possèdes un diamant, tu peux le conserver longtemps :))
3. Par rapport à la tête des gens > beaucoup de choses se réalisent quand on y croit: si je pense que je vais faire bizarre en sortant seul, je vais me comporter bizarrement, et les gens me trouveront bizarre, ce qui me donnera raison (et renforcera ma distance et ma bizarrerie)
4. J’ai dit non à beaucoup de personnes, je me sens vivant et existant. On entre dans de la philosophie.
5. Pour les goûts, je suis d’accord avec toi, si on reste seul avec ses passions, que l’on ne les partage pas, alors on tend à s’isoler. Avoir une ou deux activités que l’on peut partager avec les gens, c’est cool.
6. Si uniquement tes enfants t’intéressent, les gens vont le ressentir et tu auras aussi raison 🙂
7. Pour le fait de réussir à libérer des ressources lorsque l’on est lié à beaucoup d’éléments importants (des gosses, un job, une dette, etc) je suis en train d’écrire sur le sujet. On verra si la maison d’édition aime ça 😉
Dans tous les cas, bonne continuation et au plaisir d’échanger avec toi.
Julien
As-tu lu cet article?
J’ai répéter deux fois les même scénarios, je suis cette belle boîte qui attirais les autres qui devenais même meneur inspirant mais au bout du compte à un moment on ne peut pas continué à être inconnue à soi même et continué à se mentir, à faire comme une autre personne, à lui volé son charisme sa personnalité.Je suis en partie responsable de cette situation. j’ai panique à l’idée d’être de plus en plus même moi par peur de perdre mes relations. J’ai perdu confiance en moi, bref j’ai eu un comportement de fuite d’évitement ça me demandais beaucoup d’effort après pour leurs parler, puis c’est comme ça que j’ai perdu une importante partie de mon entourage et surtout ceux qui était mes amis en début d’année avec qui ça ce passait super bien, mais j’ai perdu leur confiance et même leur admiration.
Ah oui j’oubliais le contenu, rien pour dire simplement. Comment changer l’image que mon environnement à de moi? (je me suis moi même mit en porte a faux avec mes amis de début d’année)Peut on récupérer ses amis ou il veut mieux ne pas insister puisqu’ils doivent avoir une drôle d’opinion de moi même si je l’est est fait rire et passer de mon moment. Cette perte me fait douté sur une question fondamental « suis je aimable ? Suis je digne qu’on m’aime? » Bien sur que oui si je trouve ma place et que je suis authentique, enfin je l’espère. Je ne doit pas imité copier( j’ai du apprendre comme le font les chinois, pour eu apprendre c’est copier dans leur langue) mais en me mettant dans la peau de ce personnage j’ai compris comment il était charismatique. Et qu’elles sont les signes qui montre que les gens son prêt à nous suivre.
Pour terminer ce connaître est la clef, car on à pas à se pauser de question. On est pas obligé de faire des choses pour plaire aux autres. Pour ce qui est de mon erreur je dirais que j’est du faire de la pnl sens m’en rendre compte. C’est très simple, pensé à une personne que vous admiré et vous vous comporterez comme elle si vous l’avez beaucoup côtier. J’ai bien lu l’article. J’ai 24 ans célibataire pourtant il ne suffit pas d’être beau pour réussir tous est à l’intérieur de la boîte.
Merci julien
Amicalement
Comme tu le souligne si bien en fin de message: il ne suffit pas d’être beau.
À partir de 10 millions, la beauté n’a plus d’importance 😀
Julien
PS j’attends ta vidéo^^
Je vais essayer d aller de l avant
Merci
ma vie change en ce moment et même si cela ne me fait pas peur de me retrouver seule , tu m’as donné des idées pour mieux vivre ce changement :
-si vous n’êtes pas content, battez-vous pour avoir mieux.
-Devenez votre propre héros. Accumulez les challenges et surprenez-vous.
-TO BE LIST ». Vous pouvez travailler sur votre projet mis de côté depuis toutes ces années
merci 🙂
J.
Votre témoignage m’a percuté car je vis exactement la même chose. 44 ans, divorcée, épanouissement pro, 2 enfants à temps quasi complet, éloignement des couples d’amis etc…L’affirmation de soi est certes une nécessité pour échapper aux méandres pernicieux de nos schémas introjectés, mais elle peut aisément devenir une tyrannie. Les pertes cumulées et subies représentent des blessures narcissiques parfois abyssales. S’échapper de l’autodestruction passe par une élaboration mentale de ses propres capacités mais le temps est un allié précieux ainsi que les quelques personnes réellement empathiques et bienveillantes. Je crois bien me connaître et finalement positiver la Solitude mais je pense quand même, qu’on ne maîtrise rien et que la vie nous offre des portes de secours quand bien lui vaille. Il est préférable de bien cohabiter avec soi-même mais c’est dans le regard de l’autre qu’on existe vraiment. C’est comme le savoir. Il n’ a de valeur que partagé.
Bonne continuation
La vie est un vague avec parfois des moments un peu plus solitaire que d’autres. Autant en profiter.
Merci pour ton message.
Julien
Quel bonheur d’avoir trouvé ton blog! Comme tout le monde ici je traverse actuellement une période délicate : j’ai bientôt 32 ans et les 15 dernières années ont oscillé entre vie de couple – de 17 à 27ans – suivies de 4 ans de colocation. J’ai rencontré un homme au bout de la 2e année et après 2 ans cela a pris fin. Nous ne vivions pas ensemble fort heureusement, j’avais mon petit chez moi qui n’était supposé qu’être temporaire et etait donc occupé a mi-temps mais qui de fait devient mon territoire à part entière dorénavant.. apprendre à vivre seule.. apprendre à être seule. J’ai l’impression qu’on m’a lancé dans le vide sans que je n’ai jamais eu à essayer mes ailes avant cela. Grand frisson. Je cherchais des réponses complémentaires à mes réflexions personnelles et tes mots, ainsi que certains commentaires, m’ont permis d’y voir un peu plus clair. Je n’ai pas peur d’aller boire un café seule, ni de me balader seule etc. En revanche ne plus avoir personne à mes côtés, ne plus me sentir portée par l’envie de choyer quelque, ça ça m’angoisse. Et j’ai conscience que j’ai toujours donné plus à autrui qu’à moi même. Je ne me suis jamais posé les questions profondes dont on a besoin pour grandir. Enfin si, mais l’absence de réponse à renforcé mon besoin d’autrui et d’exister pour l’autre je crois. Je me suis perdue et je vais tout faire pour me retrouver. Créer mon univers. Ne pas tout attendre de l’autre, qu’il ne soit pas un leurre pour soi – même c’est vital et je l’ai compris depuis quelques temps déjà. Mais je vais devoir le vivre maintenant. Encore merci pour cet élan que tu me donnes. Je me sens plus confiante déjà. A moi de transformer l’essai et de faire de ma vie ce que je veux en faire. Le bonheur viendra avec.
Audrey
sentimentales et selon l’importance de la relation je la ressens différemment, mais ce n’est pas ce type de solitude que je redoute le plus….c’est celle qui viendra d’ici un an quand je serais à la retraite dont on dit bien qu’on la prépare….mais il s’agit bien de solitude qu’on prépare …et donc je cogite, bien qu’ayant des activités, je rejoins le commentaire de cette personne qui craignait de ne plus avoir à choyer quelqu’un …dépendance affective et j’ai bien conscience que tout mon travail doit se concentrer sur ce problème là !
Merci pour ton message 🙂
J.
Je découvre votre article ce soir après avoir fait la recherche suivante » Le syndrome du nid vide ou quand les enfants quittent la maison ». Dans nos sociétés, on transforme un une situation normale en syndrome et du coup, on se retrouve à psychoter. Les articles proposés par l’omniscient Google faisait remarquer que ce moment était propice à une réinvention du couple. Pour moi, le paragraphe inutile car je vis seule depuis…je ne compte plus les années. J avais juste besoin ce soir de trouver des mots réconfortants et j’ai donc été dirigée magiquement vers votre article que je trouve très juste.
J ai appris qu être seule n était pas la même chose que se sentir seule. Être seule ne me gêne pas. C est ma condition d être humain. Je l ai compris et accepté depuis longtemps. Cette solitude est un luxe, une chance, une liberté. Me sentir seule en revanche est douloureux, pesant, invalidant. C est croire que je suis séparée des autres, étrange, étrangère, rejetée. Alors oui, il y a un travail à faire sur soi.
Merci d avoir été là ce soir pour recueillir mon sentiment de solitude comme un oisillon tombé de son nid.
Eve
Vous avez raison lorsque vous dites que chaque situation est « syndromisé » et au final on cherche des remèdes là où on devrait simplement accepter la situation (pas aveuglément non plus).
Un livre intéressant sur le sujet: The subtle art of not giving a fuck, de mark manson.
À bientôt!
Merci pour ton commentaire. La solitude on y est tous confronté et encore plus les blogueurs 😉 Les relations internet ne comblent pas le besoin de proximité.
Voici un article qui complète bien celui que tu as lu… et que j’ai écrit lorsque j’étais perdu.
Bah ne pas avoir de moitié à 26 ans c’est ok. Je trouve plus intéressant à apprendre à être bien seul… ainsi tu t’entoures des gens parce que tu en as envie et non pas nécessité…
J.
Je viens d’avoir 50 ans est c’est la toute première fois de ma vie que je me retrouve à vivre seule, dans un pays qui n’est pas le mien, sans famille et sans amis proches
heureusement que le téléphone existe
j’ai cru longtemps que la vie de couple était la seule chose pour laquelle j’étais faite mais malheureusement, ca n’a pas duré … je dois donc depuis qq mois faire face à un nouvel appartement seule, des loisirs seule ( cinéma, café, promenade, shopping)
parfois je me sens bien mais le plus souvent j’aimerais avoir quelqu’un avec qui partager ce que je vois, ce que j’aimerais faire
je travaille toute la journée et parfois le soir je me sens très seule car pas de présence physique, personne pour partager mes repas pour me souhaiter une bonne nuit
je vais essayer de faire de cette solitude imposée une expérience de vie positive mais franchement j’espère de tout cœur qu’elle ne s’étalera pas sur de longues années
a tous ceux qui se sentent seuls….hé bien sachez que vous n’êtes pas les seuls
et qu’il faut bien du courage pour se dire la vie est belle sans personne
J’essaie de prendre sur moi, de me dire que la vie peut être belle seule, mais j’ai beaucoup de mal et j’ai toujours l’impression d’être jugée.
Merci pour cet article et bonne continuation !
Ce que j’ai essayé de retransmettre dans cet article, c’est d’accepter la solitude et d’en profiter pour rebondir, développer des compétences, apprendre à parler à des gens.
Fondamentalement l’humain cherche le bien-être et fuit les situations désagréables. Il faut donc utiliser ce sentiment comme levier d’action.
J.
Merci pour ton commentaire.
Par rapport aux pensées noires, je peux que vous recommandez de lire et pratiquer les exercices qui se trouvent ici et qui m’ont bcp aidé… (ainsi que d’autres personnes).
Courage.
J.
Je vis une période difficile dans ma vie et ton article m’a redonné confiance. Je te remercie et ton écriture est incroyable, tout comme le ton que tu y mets. J’adore ce petit humour bien placé.
Bonne continuation
Je suis dans un boulot qui demande beaucoup de »bla bla » de présentation, de serrage de mains. Et bon, même si je trouve cela chiant, je constate que je suis efficace et que c’est la seule façon (en dehors du terrorisme) ( : qui puisse un tant soi peu faire bouger les choses. Enfin, je découvre que ma solitude chérie m’a apporté une authenticité, que je ne retrouve que très rarement dans les gens, pour la simple et unique raison, que les gens ne se connaissent pas eux-mêmes. Je crois qu’il faut savoir se divertir par le dépassement, il faut se surprendre soi-même, s’épater! Et ensuite, en faire profiter les autres hahaha! Ce n’est pas d’être suffisant, au contraire, c’est de s’aimer et être fière de soi. Hé oui! On a le droit. Mais tout ce cheminement passe nécessairement par la solitude.
Les gens qui se développent, sont des gens qui s’emmerdent graves, les autres ils s’emmerdent pas assez encore! ( : Moi, j’ai hâte de retrouver ma solitude, elle me manque souvent, je la chérie, je la bichonne, je lui écris de la poésie, lui joue des airs de guitare, je lui fais de grand spectacle de danse, de nunchaku, de jonglerie! Faut savoir s’éclater seule quoi! Quand on apprivoise sa solitude, on devient hyper fort, elle nous suit quand on sort voir les gens, pour nous rappeler qui l’on est et se laisser le droit d’être soi-même. Bon, faut quand même que je pense à arrêter la clope.
Bonne continuité
Merci pour ton retour 🙂 Il m’encourage! Tiens bon dans ta période difficile, comme disait Churchill « Si vous traversez l’enfer, ne vous arrêtez pas ».
J.
Le tout c’est de le comprendre.
S’entendre, s’écouter, comprendre, et accepter.
La solitude est une bénédiction.
Le pouvoir de se choisir.
Dans la société actuelle, il ne nous reste plus que ça…
Merci beaucoup pour ce partage !… A sa lecture, on se sent moins… seul ! 🙂 Or je vis et j’ai vécu beaucoup de solitude, quand bien même je suis entourée. Et là, j’ai un peu l’impression de m’y enfermer…D’où ma recherche qui m’a conduit jusqu’à ton partage. C’est peu et beaucoup à la fois !… Encore merci donc et au plaisir de te lire et vous lire tous. Vos pensées sont positives et bienfaisantes. Belle journée à toi !
Ouai j’ai l’impression que l’on est de plus en plus individualiste dans notre société… c’est assez dingue.
La solitude il faut comprendre que c’est important mais ce n’est pas évident.
À bientôt.
Merci pour ton retour. Ouai je suis assez du genre à parfois me sentir seul même en compagnie de gens 😀 C’est par phase. En ce moment plus que d’autres… mais la vie c’est comme une vague. Des hauts et des bas…
À bientôt.
J.
Pas d’autres choses à rajouter!
Merci
Mais effectivement, ce moment de solitude qui t’avais pris il y a qq années aura été d’une certaine aide pour bon nombre d’entre nous !!! Et ça me fait sourire depuis bien 5 minutes !!!
Merci Julien pour ce moment de partage. C’est la toute première fois que je poste un commentaire public sur un blog (il faut bien une première à tout…) et je le fais car je te suis très reconnaissante d’avoir su analyser tous ces éléments, ainsi qu’à tous les gens qui ont posté des commentaires depuis 3 ans.. MERCI !! Aude
Je ne réponds plus beaucoup aux commentaires sur ce blog… mais le tiens m’a fait sourire 🙂
J.
J’ai découvert aujourd’hui votre article par hasard. En le lisant, je suis un peu rassuré. En effet depuis plus d’un an, je vis seul et je me sens bien. Je dois avouer que j’ai vécu en couple à 3 reprises et qu’à chaque rupture, j’ai toujours cherché à retrouver quelqu’un. Mais cette fois-ci je n’ai pas cherché et je trouve que je ne vis pas plus mal. Pour être mieux, j’ai même décidé de rompre les relations que j’entretenais avec certaines personnes que je pensais être des amis. Je me suis rendu compte que j’entrenais ces relations plus par convenance que par désir. Je me suis posé la question de savoir si je suis normal, les rares amis que j’ai encore se demandant également comment je fais pour rester seul. Aujourd’hui je suis rassuré. La solitude choisie de relève pas d’un problème psychique et je sais qu’on peut parfaitement être heureux.
Je recommande le livre « l’esprit de solitude » de JACQUELINE KELEN qui traite de ce sujet et qui explique tous les bienfaits de la solitude dans l’atteinte de sa divinité et de sa pleine conscience. Ton article résume plutôt bien
Je sais que ce post a été édité il y a déjà longtemps.
Mais je suis seul sans vraiment l’être depuis le début. Difficile de décrire ma situation. Je ne saurais pas poser de mots exacts dessus. Mais là n’est pas la question. Ceci relève d’un travail que je dois faire sur moi-même.
La question est telle que si nous plongeons trop profondément dans cette solitude, nous avons du mal à en ressortir car on se sent différent. Pas supérieur. Mais différents, comme si nous avions des clés, des raisonnements que d’autres non pas. Chaque vie et vécu sont différents et j’en suis entièrement conscient. Mais je commence à arriver à un moment de ma vie où je dois faire comme un choix. Et si je fais le choix de la solitude pire et dure sans quasi contact humain, ce qui me plairait le plus très honnêtement, cela ferait il de moi un être antipathique et à la fois perturbé où penseriez vous que j’aurai juste besoin de personnes comme moi pour comprendre cette solitude et l’adapter à une réabilitation si l’on peut dire aux autres personnes ?
Je viens tout juste de lire ton article, comme quoi même des années après ses mots sont toujours aussi juste et actuels. Pour contextualiser je me trouve dans une petite chambre étudiante a ruminer ma solitude et mon manque de confiance en moi. Ce n’est qu’après avoir passé une heure sur mon téléphone et avoir fumé une clope que je me suis retrouvée à taper dans la barre de recherche « réapprendre à vivre pour soi » que je tombe sur ton blog. Nous avons une passion en commun, écrire. Et tes paroles résonnent bien dans mon petit crâne pleins de cambouis. Je suis enfermée dans un rythme de vie complexe entre travail, copain, théâtre, et moi même. Ça m’embête un peu de raconter ma vie mais pour la jouer courte, mon gros problème est que je ne sais plus être motivé, je ne sais plus quel est mon but dans la vie, et ma principale raison d’être est d’essayer de rendre heureux et de prendre soins des gens qui m’entourent et parfois même de parfais inconnus… Ce qui fait que je me suis oubliée, ma confiance en moi, mes goût (au point de douter même de ma filière), je ne sais plus qui je veux être ce que je veux accomplir et quand mon entourage est malheureux j’ai l’impression d’avoir raté quelque chose. Pire, quand il est distant, occupé, silencieux, j’ai une impression de vide qui me fait bouillonner des idées généralement négatives…
J’aimerai retrouver foi en moi, retrouver des objectif, partager l’amour que j’ai pour les autres avec le petit morceaux de femme perdu que je suis…
Motivation, passions, ohéé … où êtes vous ?…
Tes mots sont extrêmement bien choisis et je pense que tu as réussi à donner une claque à mon inconscient, il faut que je me batte pour moi avant d’être à court de carburant pour les autres et tu m’as donner quelques armes. Je te remercie d’être ce que tu es et de faire ce que tu fais et je ne sais pas si tu as conscience de l’impact que tu sais provoquer chez des tas de gens seuls avec eux-même comme moi face à un ordi, tablette ou autre.
Continue d’écrire c’est merveilleux ce que tu fais.
Il faut que je m’arrête, une bonne douche fraîche et ma reprise en main m’attendent.
Je sens que je vais me régaler à lire tes autres articles,
merci pour tout !
Je voulais simplement te dire que ton article me fait beaucoup réfléchir. J’apprécie ta vision de la solitude et du temps que l’on doit prendre pour soi, pour se connaitre et vivre avec soi-même. Beaucoup de gens sont aujourd’hui dans la fuite de la solitude et ne comprennent pas comment désamorcer le mal être qu’ils vivent en fond. Et donc on se cache.
Merci pour ce partage, cela m’a permis moi aussi d’acquérir une nouvelle vision des choses.
Si j’arrive à surmonter mes peurs, mon premier selfgage devrait être le suivant : prendre le forfait une pizza acheter une offerte et s’arrêter au hasard pour offrir la deuxième pizza !! En espérant que cela face de bonne rencontre et pouvoir passer au dessus le fameux « Ah, la honte, jsuis solo ! »
Si vous en avez qui vous viennent à l’esprit, faites passer !! Pas toujours évident de se seflgager !!
Pour moi solitude =liberté
Introvertis=seul
Je pense tout le contraire car pour moi la pureté absolue de la personnaliteé je la retrouve chez des vagabons solitaire . Je voyage qusiment tlut le tps seul . Jai horreur de prevoir des moi a l avance r1 que di penser ca m enerve un peu lol . Moi si demin je veux prendre un allé simple pour nimporte quelle destination bah c partit ! Si sa ce n est pas la liberté … le pied meme … c extrordinaire de decouvrir de nouvelle culture et tu as toutes l attention sur toi final . Et en general les voyageurs soliste laisse un souvenir plus marquant aux populations habitante et sa inspire indirectement le respect des habitants locaux car il faut avoire une certaine paire de ….. pour se lancer comme ca ds c est immenses villes parfoit au climat different .. fin je pense que ce n est pas donner a tout le monde ou que simplement l immense majorité n y voit aucun coté positif , c leurs opinion ils ont le droit et au final c est peut etre nous qui somme en decalage ak le commun des mortelles, ca me derange pas du tout bien au contraire … pour finir jai develloper un sentiment ou j en suis arrivé que aujourdui je me sens plus en securité solo que accompagné>etrange non ???? Et c est veridict de chez veridict quand je marche dans des ruelles qui peuve parrzitre coupe gorge ou tout se qu on veut bah c la que ma vraie personnalité ressort extravertie mah tjr ak le respect le sourire labonne humeur au maximum … je me percois un peu comme un cameleon je m adapte tres vite en fonction de la classe social des personnes ak ki je suis amener a cotoyer , cameleon mais avec mes idée bien precise mais opinion sur les choses qui elles par contre reste les meme je ne te donnerait pas raison si je pense le contraire pour but de m integrer non loin de la il faut faire la nuance .mais qd jsui seul en vacance que je ne sais meme pas si ds 10 jour je rentre ou 3 semaine , je me consulte et comme je mentend super bien avec moi bah on trouve tjr le bon compromis . Dans la vie il faut donner autant d amour que se qui faut en recevoir bah c parfait aime toi aime qui tu est et l alchimie naturellement . Soyons positif mes freres tres important que la positivité l emporte sur la negativité autant sur nous meme qie pour les 7 milliars de nos colocataire . Voila je sais que je suis une catastrophe en tournure de phrase ortographe etc etc force a vous tous