avril 19

Se battre (contre soi-même) dans un environnement inadéquat… (5 Inputs)

23  comments

Tout de suite, je vous dévoile comme travailler votre volonté dans un contexte peu évident. Comment tenir lorsque ce n’est pas facile? Comment poursuivre un objectif quand aucun résultat n’arrive? En avant!

Travailler sa volonté dans un environnement inadéquat.

Lorsque nous sommes plongés dans un nouvel environnement, peu importe les raisons, beaucoup de personnes abandonnent les habitudes qu’elles avaient pu mettre en place.

Cette semaine, j’ai entendu des gens qui se demandaient pourquoi ils n’arrivent plus à se motiver pour le sport, à manger sainement, à travailler sur un projet.

J’ai également vu des gens reprendre la cigarette, reprendre la nourriture grasse, les réveils à la dernière minute, le temps gaspillé à larver devant une console.

Étant donné que je partage le même environnement que certaines des personnes citées, je me suis mis à réfléchir à la raison qui me poussait à me faire souffrir.

Ensuite, j’ai lu un article de Mark Manson (en anglais) qui m’a inspiré pour le début de cet article.

Quand je parcours le NET, je vois beaucoup de blogueurs qui écrivent sur le résultat: que souhaitez-vous? Visualisez votre objectif et vous l’atteindrez. Je suis le premier à dire que la vision, le sens, le WHY (clin d’oeil à Simon Sinek) est primordial. Mais le chemin, le comment, le HOW l’est tout autant.

Moi, je vous pose une autre question:

[quote]Quelle souffrance vous fait plaisir? Quelle souffrance êtes-vous prêt à endurer sans avoir de garanties?[/quote]

Si vous souhaitez atteindre un but en mettant petit à petit en place des routines, [highlight]il est nécessaire de poser son cul sur une chaise, réfléchir sérieusement, en vous prenant au sérieux et visualiser les moments où vous allez transpirer[/highlight]. Sans oublier tous les sacrifices que vous devrez faire.

Poser le cul sur une chaise

Si vous arrivez dans un nouvel environnement, vous serez stressé, fatigué, désorienté. Vous aurez moins d’énergie pour vos activités habituelles. Fortes sont les chances de céder à la tentation de devenir une larve qui rampe pour rejoindre la PlayStation tous les soirs. J’ai eu ma phase hardcore « gamer », je sais de quoi je parle.

Larver
Parfois c’est cool. Souvent pas.

En cessant de donner du temps à vos routines qui vous permettent d’atteindre vos objectifs long terme, vous laissez de la place à d’autres types d’activités. Des activités qui nécessitent peu d’efforts et qui rapportent du plaisir immédiat. C’est normal au fond. Vous utilisez déjà beaucoup de ressources pour vous adapter à ce nouvel environnement.

Vous et moi savons que ce genre d’activités (petit effort, récompense court terme) ne sont pas adéquates sur le long terme. Naturellement, je ne suis pas un extrémiste de la routine comme certains blogueurs du développement perso qui donne tout une semaine et qui change de routine. Il est important de se faire plaisir et de récompenser de bons comportements. [highlight]Comme un chien en fait[/highlight]. Bon comportement -> récompense. Mauvais comportement -> pas de récompense. J’explique le lien entre votre cerveau reptilien et votre autodiscipline dans cet article…

Comment maintenir une routine?

Voici quelques points que j’ai déjà pu tester à Londres, Berlin, et à présent dans mon nouveau spot nettement moins sexy !

1) Efficacité, plus que jamais

Lorsque vous arrivez dans un nouveau job, vous devez vous adapter au contexte. Beaucoup se foutent une pression d’enfer tout seuls. Ils veulent rapidement montrer qu’ils sont comme tous les autres employés. Capables.

[highlight]Réfléchissez en terme de rendement[/highlight]. Qu’est-ce qui me permet d’atteindre le niveau de satisfaction requis sans devoir passer mes nuits à me mettre au niveau? Est-ce que les efforts fournis valent la peine? On revient à ce bon principe de Pareto.

Vous n’êtes pas obligés de penser en mode noir/blanc. Vous pouvez également agir différemment tant que vous restez responsable.

Penser hors du cadre

[highlight]Vous ne pouvez pas tout faire et vous n’avez pas besoin de tout faire[/highlight]. Au début, vous avez surtout besoin de créer une relation de confiance avec les gens et de montrer votre fiabilité. Fiabilité ne signifie pas esclavagisme. Faites le nécessaire pour être accepter dans votre nouvel environnement, mais évitez le zèle.

Le surplus d’énergie vous permettra d’entretenir la machine… Sur le long terme (mois/année) vous aurez les ressources pour faire plus que les sprinters du début. Pensez marathon. Ou ultra-trail si cela vous chante…

2) Travailler sa volonté? Pensez à vous.

Lorsque l’on arrive dans un nouvel environnement, on a tendance à se détourner de soi pour observer, regarder, foncer. C’est normal. On est attiré par ce qui est nouveau. Si vous ne me croyez pas, inscrivez-vous à mes newsletter et vous verrez de quoi je parle…

C’est humain de se détourner de soi dans ces contextes. On veut bien faire. Combler les attentes de notre nouveau chef, de notre nouveau patron, de nos nouveaux collègues.

Je vous propose de faire l’inverse -> concentrez-vous sur votre machine. Entretenez votre corps, faites attention à ce que vous laissez entrer dans votre corps (aussi bien physique que mental) , reposez-vous, et [highlight]continuer d’investir sur vos routines[/highlight].

Parfois on l’oublie, mais nous sommes nos routines.

Le problème c’est qu’on cherche à être parfait et à tout donner (cela m’arrive aussi). Pour contrer cet effet, il y a le principe de l’abondance. Faites en sorte de toujours avoir un plan B. Si vous n’en avez pas, cherchez-en un.

[quote]Si mon employeur actuel me licencie demain, qui vais-je appeler? [/quote]

Cela vous permet d’avoir une marge de manoeuvre et de moins céder à la pression externe.

Imaginez-vous aller à un rendez-vous galant, un lundi soir, avec une sublime personne. Vous serez plus détendu si vous avez des rendez-vous planifiés chaque soir de la semaine plutôt qu’un unique le lundi.

Pareil avec l’environnement professionnel. Si vous avez un plan B, il sera plus facile d’écouter vos besoins.

3) Commencez de suite

[quote]Je commencerais la semaine prochaine, quand j’aurai pris mes marques… [/quote]

C’est une autre manière d’abandonner en douceur. Tout comme la célèbre phrase « j’arrête demain ». Les premiers jours, quitte à peu dormir, faites en sorte que vos courtes nuits profitent à vos routines. Votre mental et votre estime n’en seront que renforcés.

Commencez immédiatement à reprendre vos routines (pour ma part: écrire, sport, nourriture). Le matin, levez-vous plus tôt. Je sais que c’est dur. Mais souvenez-vous: quelles sont souffrances êtes-vous prêt à endurer?

Pourquoi vais-je devoir me lever plus tôt?

Pour la simple raison qu’en arrivant dans un nouvel environnement, [highlight]les chances de rencontrer pas mal d’imprévus sont élevées[/highlight]. Le seul moment où vous avez le moins de chance de vous faire dérouter par un imprévu, c’est l’espace entre votre lit et votre première activité.

Abdo dans le lit
Elle a tout compris… 😉

Dès que vous sortez de chez vous, tout devient incertain. L’imprévu c’est cool. Surtout quand l’important est déjà fait.

Cette semaine, j’étais crevé, pas habitué à mon environnement, et je me suis levé 3 fois plus tôt pour faire mon sport. Ça me cassait les couilles. Je n’étais pas motivé. Mais je n’ai pas besoin d’être motivé pour faire du sport. [highlight]J’ai besoin d’un short, d’un t-shirt et d’une paire de baskets. Je ne sais pas d’où vient cette mode de devoir être motivé pour agir.[/highlight] Avoir besoin d’être motivé pour agir, c’est se trouver une excuse de plus. Une subtile excuse. La motivation vient avec la pratique.

Une fois la journée commencée, j’ai plus d’énergie, mon mental est au top car j’ai déjà bossé pour moi avant de faire quelque chose pour les autres. Je suis moins énervé face aux imprévus.

Contrairement à des collègues qui trainent au lit le matin, qui prévoient de faire du sport le soir, et qui terminent à 23heures complètement lessivés sans avoir pu faire leur sport.

Bon à savoir: dormir beaucoup ne signifie pas bien dormir.

4) Développer des routines portatives.

J’en parle plus en détail dans cet article, mais en résumé, si votre routine matinale nécessite une salle de fitness complète, alors en voyage vous serez peu flexible suivant le lieu où vous vous trouvez.

Chercher des moyens de profiter des temps morts. J’ai toujours un bouquin sur moi qui tient dans une poche. Mis bout à bout, ces temps morts de 20 minutes peuvent facilement s’élever à 2 heures par jour. J’en parle la semaine prochaine dans mon article.

5) Vous n’êtes pas une machine

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Avec le temps, avec les défis relevés, avec le renforcement de votre mental, vous pouvez perdre de vu la réalité. Vous n’êtes pas une machine.

Travailler sa volonté, le dernier truc à savoir

Vous pouvez tomber malade. Vous pouvez vous casser une jambe. Vous pouvez avoir un passage à vide. Car ne l’oubliez pas, nous sommes humains et [highlight]nous vivons dans un contexte que nous ne pouvons pas contrôler[/highlight]. Pensez à vous faire plaisir. Pensez à vous récompenser. Pensez à ne rien faire. À ne rien planifier. À ne rien contrôler. À profiter de votre console.

Si s’arrêter est inévitable, reprendre est un impératif. Peu importe la raison, si vous devez faire une pause, prenez une pause.

[highlight]Et revenez le plus rapidement possible à 100% de vos capacités[/highlight].

Avoir la possibilité de mettre en place des routines, de faire du sport, de manger sainement, de faire de la méditation, d’écrire un livre (etc.), est une opportunité que peu de personnes ont sur cette planète. Lorsque vous pouvez vivre et vous développer, vous n’êtes pas en train de survivre. Soyez-en conscient.

Si le sujet vous intéresse, j’ai écrit un article pour développer sa volonté

Merci

Julien Leader & Blogueur


Tags

Maintenir ses routines dans un environnement instable, travailler sa volonté


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  1. Salut Julien,

    intéressant cet article, qui m’a parlé par certains aspects, notamment le fait de penser et d’agir consciemment pour ne pas s’oublier. Je m’explique.

    Dans mon travail au début, petite boîte, il fallait se donner à fond, après on pourrait souffler car ça irait mieux, je me suis donnée à fond, et puis il a fallu faire encore plus mais ça irait mieux ensuite, et j’ai suivi la cadence qui augmentait.
    Bon je passe les détails mais au final quelques années plus tard, je me retrouvais à me donner tellement pour mon travail que je ne pensais plus à moi, je mettais toute mon énergie et mon mental dans mon travail. Résultat, tellement naze, lessivée mentalement et physiquement en fin de journée que je me sentais juste de m’affaler devant la TV. Idem pour la semaine. En fait je passais mon « temps libre » à me reposer, essayer de récupérer un tant soit peu de ma semaine de travail. Pas de vie, pas de perspective, le mieux dans tout ça c’est que je n’ai obtenu aucune reconnaissance, au contraire, sans doute aussi que je ne me suis pas assez mise en avant à dire que je faisais beaucoup, etc. comme certains de mes collègues.
    Bref, je me retrouvais à tomber souvent malade et puis il y a 2/3 ans, tellement exténuée avec un système immunitaire si bas que je me suis retrouvée plusieurs semaines en arrêt maladie.

    Et là je me suis dit (enfin !) que ça ne pouvait pas continuer comme ça. J’ai repris le boulot, mais à mon rythme normal. Je me le suis fait reprocher par mon supérieur (pas par mon patron) genre « comment ça se fait que tu fais moins qu’avant, etc. » En fait, je me suis bousillée la santé à suivre le rythme toujours plus important qu’on me disait de suivre, comme un bon petit soldat sans avoir le répit à chaque fois annoncé. J’ai fait une grosse erreur je m’en rends compte, c’est en partie de ma faute, même si j’estime que pas seulement car un bon leader devrait reconnaitre les efforts et pas estimer que le rythme de plus en plus soutenu et normalement « temporaire » qu’il impose, ce leader ne devrait pas le considérer justement comme le rythme classique au bout d’un moment. Du coup c’était genre « merde je me suis bousillée la santé avec pas de vie pendant des années et tout donné pour ma boite tout ça pour qu’on me le reproche ?! ».

    Mais depuis, je prends plus soin de moi, je fais attention à mon alimentation, plus aussi à ma santé, je fais de l’exercice physique quotidiennement, je me sens mieux dans mon corps et ma tête,et certes je n’ai plus le rythme que j’ai tenu trop longtemps au boulot (le temporaire qui s’éternise) mais reste malgré tout plus productive que la moyenne dans mon secteur… Je suis bien moins souvent malade aussi.

    Concernant les routines, j’en ai mises pas mal en place, de plus bénéfiques comme l’exercice physique et il peut arriver que je ne puisse les suivre pendant un temps plus ou moins long (ex : tendinite) mais je reprends dès que possible.

    Je te rejoins sur la motivation, il y a des jours où je n’ai pas envie de faire de l’exercice mais en fait, ce n’est pas une question que je me pose, c’est dans ma routine, je le fais. Je n’ai pas forcément la motivation mais une certitude je dirai qui me permet de tenir et de faire quand même ce que j’estime bon pour moi même si sur le moment ça me fait (un peu) chier. Je veux dire, quand j’ai décidé de faire de l’exercice et plus globalement quand je décide de mettre en place une habitude, une routine, en général, me muris ça plus ou moins longtemps, j’y pense beaucoup et une fois que je suis persuadée du bénéfice, je me lance. J’ai plus à me poser la question, j’ai assez passé de temps avant dessus. ça me permet de maintenir des routines/habitudes même quand j’en n’ai pas envie. C’est un peu comme se lever à un moment donné dans la journée, prendre une douche tous les jours, etc. je ne me pose pas la question, je le fais c’est tout.

    Comme on l’évoquait dans un précédent article/commentaires, il est bon de ne pas remplir à 100% son agenda, de laisser du temps mort/libre pour l’imprévu, ça permet quand même de caser les habitudes/routines bénéfiques et de découvrir de belles choses en général.

    Tout ça pour dire que s’oublier et faire passer « les autres » (au sens large) avant nous-même n’est pas bénéfique au final, pour personne. Nous sommes la personne la plus importante de notre vie, gardons-le à l’esprit même si ce n’est pas toujours évident 🙂

    Bon, là pour le coup, c’est tartine visiblement 😉
    Belle soirée et excellente semaine à toi !

  2. Salut Julien,

    Encore un très bon article où tu soulignes que s’auto-discipliner… eh bien ce n’est pas chose facile. Et pourtant c’est essentiel.

    Je pense que le conseil le plus important est le troisième, « commencez de suite ». Il faut se lancer, passez à l’action, faire ce qui doit être fait même si ce n’est pas plaisant. Tu l’évoques très justement, il n’y a pas besoin de motivation, il suffit de s’y mettre !

    Encore merci pour ton article,

    Au plaisir 🙂

  3. Hello Julien,

    « Chercher des moyens de profiter des temps morts » :

    – Exercice des transverses
    – Mosalingua
    – Lire plus rapidement
    – Kindle
    – Exercices de respirations

    On peut même dire que les temps morts sont une légende. Ce sont juste des temps où l’on trouve pleins d’excuses pour rien faire.

    J’ai bien aimé ta réflexion sur la motivation. Pfff, c’est vrai, depuis quand on a besoin de ça ?¨

    A bientôt 😉

  4. « Mais je n’ai pas besoin d’être motivé pour faire du sport. J’ai besoin d’un short, d’un t-shirt et d’une paire de baskets. » 🙂
    C’est bon ça!
    J’avoue que je n’ai pas toujours envie de faire du sport à 6h du matin quand mon réveil sonne. Ma technique est de « couper mon cerveau », de mettre mes baskets sans réfléchir, puis de sortir dans la rue. Une fois que je suis dans la rue j’ai plus le choix. Il ne m’est jamais arrivé de faire demi-tour…Ensuite j’écris un peu, je lis, je mange, je prends une douche..et mon coloc se réveille.

    Le seul bémol est que j’ai besoin de 8h de sommeil pour être efficace/focalisé/vivant pendant ma journée. Du coup j’essaye de me coucher à 22h mais c’est pas toujours possible. J’essaye de compenser avec des micro siestes en général.

    Merci pour cet article, a + 😉

  5. Le « think outside the box » sooooo classique, j’aime ! 🙂
  6. Yes Guillaume, un classique! J’aime bien rappeler les classiques!
  7. Yes c’est bon Etienne!

    C’est ma manière à moi de me foutre des coups de pieds au cul. L’avantage avec le sport, c’est que petit à petit le mental se renforce et cela influence l’estime personnelle et avec elle tous les domaines de la vie se modifient… En BIEN!

     » Et mon coloc se réveille » —> et j’ai un max d’avance sur lui 😀

    J’ai aussi besoin de mes 7/8 heures. J’ai testé le sommeil polyphasique mais je préfère dormir. Même avec des siestes.

    Merci pour ton commentaire!

  8. Salut Marine!

    « quelques années plus tard, je me retrouvais à me donner tellement pour mon travail que je ne pensais plus à moi, je mettais toute mon énergie et mon mental dans mon travail. Résultat, tellement naze, lessivée mentalement et physiquement en fin de journée que je me sentais juste de m’affaler devant la TV. » … « je me retrouvais à tomber souvent malade et puis il y a 2/3 ans, tellement exténuée avec un système immunitaire si bas que je me suis retrouvée plusieurs semaines en arrêt maladie. »

    Beaucoup de personnes sont/ ont été dans ta situation. C’est assez commun. Je pense qu’il faut vraiment se demander pourquoi l’on travaille pour les objectifs de quelqu’un d’autre?

    Pour ma part j’attends 2 choses de mon travail (il y en a peut-être plus, mais c’est ce qui me vient à l’esprit):

    1) Une possibilité de m’améliorer sur le plan personnel
    2) Un levier vers l’indépendance.

    Et surtout pas une manière saine d’épargner jusqu’à la retraite. Ensuite le reste c’est du bonus -> il faut que cela me plaise, il faut que je sois bien payé, il faut que mes collègues soient cool. Mais j’ai travaillé dans des boîtes où le travail ne me plaisait pas forcément mais où je pouvais beaucoup apprendre. Apprendre à relativiser, apprendre à serrer les dents (en vue d’obtenir un brevet par exemple), etc.

    “merde je me suis bousillée la santé avec pas de vie pendant des années et tout donné pour ma boite tout ça pour qu’on me le reproche ?!”.

    Yes et la boîte n’hésitera pas à licencier si elle doit le faire pour survivre. À méditer…

    « je prends plus soin de moi, je fais attention à mon alimentation, plus aussi à ma santé, je fais de l’exercice physique quotidiennement »

    NICE.

    « j’y pense beaucoup et une fois que je suis persuadée du bénéfice, je me lance. » C’est un point sur lequel je dois plus m’appuyer dans mes articles. J’essaie vraiment de faire comprendre qu’il est important de prendre le temps de réfléchir. Nous vivons dans une époque où la sensation de pouvoir plus faire dans un temps identique (à ceux de nos parents) nous pousse à prendre des décisions à la va-vite sans réfléchir sur ce que cela va coûter et les bénéfices que l’on va en tirer. Donc laisser mûrir une décision n’est pas une perte de temps mais un gain de temps que l’on retrouvera sur le long terme.

    « Nous sommes la personne la plus importante de notre vie »

    C’est clair!

    Merci pour ton message, on s’entend sur beaucoup de points et j’aime ça!

    À bientôt et bonne continuation 🙂

  9. Salut Jérôme. Yes passer à l’action est important, mais comme le souligne Marine, prendre le temps de bien réfléchir à l’action que l’on va prendre (les coûts, les bénéfices) permet de se rendre compte de l’importance de ce qui va venir.

    À bientôt!

  10. Salut Christopher!

    Je vais écrire un article sur les temps morts prochainement..

    As-tu un ouvrage particulier pour les exercices de respiration?

    À bientôt!

  11. Salut Julien,

    effectivement j’ai pu constater que beaucoup de personnes sont ou ont été (ou vont être) dans ma situation concernant le travail.

    Ton article m’a clairement fait penser à un documentaire que j’ai vu il y a quelques semaines sur la chaîne Arte (franco-allemande) sur l’organisation du travail. En gros ça disait que c’était idiot d’avoir toujours la même organisation qu’au début du 20ème siècle où les gens étaient très peu formés/éduqués et devaient faire des tâches répétitives toute la journée, dans le monde dans lequel on vit, il est préférable d’avoir une organisation moins hiérarchique, avec suppression des « petits chefs » et cadres en tout genre qui pullulent et justifient leur présence en harcelant leurs subordonnés. Il y avait plusieurs exemples de société plus ou moins grosses et administrations qui fonctionnent beaucoup mieux depuis qu’elles ont mis en place une organisation différente.

    Bref, le chiffre que j’ai retenu et qui m’a le plus interpellé, c’est qu’après quelques années à être entré dans le monde du travail, et avoir travaillé, la proportion de personnes heureuses d’aller au travail est de… 11% (en France, en Allemagne pareil à 1% près), sachant que la proportion est inversée quand on commence à travailler. Je me suis dit woooww et en même temps, j’étais pas vraiment étonnée au vu de ce que je peux constater autour de moi. Et je peux pas m’empêcher de penser tout le potentiel et bien-être que l’on perd/bousille, et donc que l’on pourrait gagner si le pourcentage de gens contents d’aller bosser augmentait, ce serait énorme !

    « Mais j’ai travaillé dans des boîtes où le travail ne me plaisait pas forcément mais où je pouvais beaucoup apprendre.  »

    Pour ma part, j’ai du mal à trouver la motivation si le travail ne me plait pas, ou l’ambiance au travail aussi, je fais le taf hein mais bon, il faut qu’il y est PLUS quoi. Après je suis d’accord quand on peut apprendre des choses d’un travail qui permettent d’évoluer positivement c’est important, et qui permettent d’être indépendant aussi.
    Par contre, là où j’y arrive pas, c’est quand il s’agit de faire quelque chose pour le travail contraire à mes valeurs, à mon sens de ce qui est bien/pas bien. Je pense au fait que mon supérieur peut me dire de bâcler un truc et on s’en fout si c’est mal fait, ben j’ai beaucoup de mal, je trouve que c’est très irrespectueux vis à vis des clients. Et je constate que c’est courant de demander ça aux employés et je perçois aussi que c’est source de stress, malaise et démissions quand les gens sentent qu’ils peuvent lâcher ça ou qu’ils n’en peuvent plus de faire des choses contraires à leur « être profond » si je puis dire;

    Il est clair que dans la plupart des articles que j’ai pu lire sur le Net ou autre, l’accent n’est quasiment pas mis sur la réflexion. C’est plutôt du sytle (je caricature, quoi que…) : t’as envie d’un truc, fixes-toi les objectifs SMART pour les atteindre, parles-en à un maximum de personne et hop t’auras ce que tu veux…

    D’ailleurs je remarque aussi que c’est une caractéristique de notre société, réfléchir le moins possible, ne pas prendre le temps de se poser – c’est du temps perdu ! et faire, faire, faire un maximum on s’en fout si c’est pertinent ou non au moins on a fait donc on est quelqu’un de bien. Car quelqu’un de bien fait énormément plus de choses que les autres – je caricature là encore et bien évidemment, c’est de l’ironie tu l’auras compris 😉

    tu progresses dans ta pratique de la méditation ?

    bonne soirée 🙂

  12. Hello Marine!

    Aurais-tu le lien de ce documentaire?

    Je pense qu’une organisation horizontale est de plus en plus efficace. Tout dépend du secteur encore. Si c’est du travail à la chaîne, une hiérarchie plus verticale se justifie (et ça se discute) alors qu’un cabinet d’artistes….

    C’est marrant, je parlais avec Tom, et il me disait qu’il trouvait dingue que les machines et la technologie ne nous ai pas fait travailler 2 fois moins. À la base une machine devait nous permettre d’accomplir une action plus rapidement et avec moins d’efforts. Donc logiquement, on aurait du passer de 12 heures de travail par jour, à 4 heures. Et on continue de bosser comme des cons…

    « Et je peux pas m’empêcher de penser tout le potentiel et bien-être que l’on perd/bousille, et donc que l’on pourrait gagner si le pourcentage de gens contents d’aller bosser augmentait, ce serait énorme ! » 11% c’est énorme. Vraiment.

    On gagnerait énormément. Des boîtes ont bien compris l’avantage d’avoir une ambiance positive et de permettre à leurs employés de se développer, même sur le plan personnelle. J’avais lu un magazine PME où le patron questionné (plus aucune idée du nom) offrait du fric à ses employés pour financer leurs projets perso si ceux-ci tenaient la route et permettait à l’employé de se réaliser. C’est dingue.

    « Par contre, là où j’y arrive pas, c’est quand il s’agit de faire quelque chose pour le travail contraire à mes valeurs »
    Je me souviens avoir mis plusieurs fois les pieds au mur lorsque la sécurité n’était pas respectée. Je pense qu’il est très important avant de commencer de travailler de fixer des limites. Sans cela, on se fait bouffer et plus on s’engage et plus il est difficile de revenir en arrière. C’est connu.

    « parles-en à un maximum de personne et hop t’auras ce que tu veux… » C’est drôle que tu en parles, en fait aujourd’hui je préparais mon déjeuner standard (qui est assez particulier) et une collègue me dit  » je me demande comment tu fais pour faire ça tous les matins, je sais que c’est bon pour la santé mais je n’arrive pas à m’y mettre » et c’est face à ce genre de situation que je me dis que les objectifs SMART ne peuvent aider qu’une minorité de personnes, car souvent, la partie invisible de l’iceberg (estime de soi) est quelque chose de beaucoup plus complexe qu’un article de blog en 3 points ne peut pas traiter.

    Je lis le bouquin The 6 pillars of Self-esteem de Nathaniel Branden, et j’en viens à me dire que beaucoup de chose sont liées à l’estime de soi. D’ailleurs j’ai encore pas mal de boulot à faire sur moi concernant le sujet 😉

    « c’est une caractéristique de notre société, réfléchir le moins possible, ne pas prendre le temps de se poser – c’est du temps perdu ! »

    J’ai aussi remarqué que je ne m’arrêtais pas de courir (bon c’est pour mon blog et pour moi donc j’ai une meilleure conscience) et j’ai décidé de planifier des moments où je ne fais rien. Genre je suis sur mon lit, par pour faire une sieste hein, mais juste pour suivre mes idées. Et ça fait vraiment du bien. Ou alors je regarde par la fenêtre la rue, les gens qui passent. Et ce sont des moments où ça fait Bling bling dans la tête, car pleins d’idées arrivent à ce moment.

    « Car quelqu’un de bien fait énormément plus de choses que les autres »

    J’ai décidé de ne pas faire beaucoup de chose, mais de bien les faire (d’ailleurs prochainement, changement sur le blog héhé)

    « tu progresses dans ta pratique de la méditation ? »

    Disons que je médite tous les jours. Je suis passé de 15 minutes à 20. Et j’ai remarqué que le soir j’avais pas mal de peine (voir même énormément de peine) à rester concentré. Alors que le matin après mon sport cela va beaucoup mieux. Sinon pas de gros changements, mais je crois que c’est sur le long terme, donc je vais attendre quelques mois.

    La revanche de la tartine 😀

    Bonne soirée

  13. Salut Julien,

    tiens j’ai trouvé le lien du documentaire, je sais pas si tu pourras y accéder en tous les cas, j’avais trouvé ça super intéressant et très « vrai » par bien des aspects http://www.arte.tv/guide/fr/051637-000/le-bonheur-au-travail, d’ailleurs je pense que le titre du doc t’interpellera 😉 surtout vu ce que tu évoques comme exemple de patron, il est clair qu’on se fiche royalement du bien-être des employés, des gens en général alors que c’est primordial, meilleurs résultats dans l’entreprise, meilleure santé (donc moins de dépenses pour les collectivités, etc.)

    c’est clair qu’on devrait travailler beaucoup moins, et encore, « on » trouve qu’en France on ne travaille pas assez, en oubliant la productivité et autre… pareil je comprends pas trop non plus ce qu’il y a de bien à se gausser de travailler énormément d’heures par semaine, mais ça fait plaisir à ceux qui se vantent de ça (et puis c’est conforme à ce que la société prône alors..)

    pour se mettre à faire quelque chose jugé de « chiant » (comme toi préparer ton déjeuner, d’ailleurs je suis curieuse du coup tu manges quoi ? ^^), il faut être convaincu, pas juste en théorie, mais dans ses tripes si je puis dire. Et oui l’estime de soi repose sur énormément de choses, c’est même assez dingue quand on y pense, et du coup elle touche à énormément de domaines aussi.

    c’est mal vu de ne « rien faire » mais si on réfléchit bien (encore faut-il prendre le temps pour ça ;)) on ne fait jamais rien, penser à soit, laisser les idées venir, reposer son cerveau de choses habituelles et de la toute-vitesse c’est important aussi, ça viendrait pas à l’idée de courir un marathon pendant toutes les heures qu’on ne dort pas, alors pourquoi imposer ça à son cerveau alors qu’on ne le fait pas pour notre corps ? (bon c peut être pas très clair ^^)

    entièrement d’accord avec le fait de se concentrer à bien faire les choses (sans tomber non plus dans le perfectionnisme aigu) plutôt que le nombre de choses, sans non plus ne pas en faire assez pour sa propre évolution, c’est un équilibre à trouver. mais là encore, c’est mal vu, logique dans une société d’hyper-consommation tu vas me dire…

    cool pour la méditation, ça fait aussi partie des choses pour lesquelles il faut être convaincu, comme toutes les choses qui ne donnent pas de résultat immédiat et qui demandent de la patience pour produire l’effet recherché.

    ah ah la revanche de la tartine, bien vu 🙂

    Belle soirée 😉

  14. Merci Marine pour le lien du documentaire. Je vais le regarder mais là j’ai besoin d’un regarder des trucs bêtes et stupides pour me vider l’esprit. Longue semaine 😀

    Cette semaine j’ai réfléchis à mes possibilités pour ne plus travailler pour quelqu’un à vrai dire. Sans pour autant profiter de la société hein.

    Le petit déj en question -> http://myriamdemahe.com/petit_dejeuner_energetique.htm

    Tu viendras pas te plaindre si après t’es trop productive. 😉

    Comme tu le dis, il faut être convaincu, mais beaucoup de gens pensent qu’en prenant un engagement ils vont se convaincre en cours de route. Lol.

    T’a vu? Nouveau design.

    À bientôt!

  15. Salut Julien !

    de rien pour le lien vers le documentaire, j’aimerai avoir ton avis quand (et si) tu auras eu l’occasion de le regarder. Et clair que des fois oui ça fait du bien de regarder des trucs qui divertissent ^^.

    Ah ne plus avoir à travailler pour quelqu’un, enfin j’imagine que tu veux dire ne pas avoir de « patron » c’est à dire de supérieurs car mine de rien, on travaille toujours pour quelqu’un (des clients, patients, etc.) Il me semble que c’est une aspiration pour un nombre de plus en plus croissant de personnes (dont moi à vrai dire).

    Je ne pense pas que ne pas travailler pour quelqu’un (= avoir un patron) cela signifie profiter de la société, je pense que justement ça peut permettre de se rapprocher plus de ses propres valeurs à soi et non celles du patron qui des fois sont un peu style « profiter de la société » justement 😉

    Thx pour le lien du petit déjeuner, c’est marrant je mange un truc qui me fait un peu penser à ça 2 matins par semaine (mais avec beaucoup moins d’ingrédients).
    Le matin, au lever, je prend un vers d’eau avec du jus de citron dedans. Et au petit dej (au moins 1/2 heure après) banane écrasée avec kiwi en morceaux, amandes ou pistaches ou noix, graines de sésame ou quinoa soufflé. Quand je mange des salades le midi, je peux y mettre graines de courge, graine de lin, noix…

    Le truc c’est que j’évite de manger la même chose tous les jours, j’essaye, dans la mesure du possible, d’avoir au moins 5 jours entre chaque prise d’un aliment, c’est conseillé pour éviter de développer des intolérances/allergies alimentaires et pour aider à bien varier l’alimentation.

    « Comme tu le dis, il faut être convaincu, mais beaucoup de gens pensent qu’en prenant un engagement ils vont se convaincre en cours de route. Lol. »

    Ah oui tellement vrai, être convaincu en cours de route. ¨Pour ma part, je suis convaincue à la base si je me lance et après c’est cool si je suis encore plus convaincue et que je vois les bénéfices, mais je sais que pour certaines (beaucoup) de choses, cela peut être très long pour voir les effets positifs significatifs, donc mieux vaut être très convaincue avant de s’engager !

    Yep j’ai vu le nouveau design du site, dans la veine du précédent (ça change pas totalement je veux dire, pour moi), efficace et sympa 🙂 Un truc par contre, tu as prévu de mettre un bouton pour répondre à un commentaire dans les commentaires ? (pour mieux suivre les conversations) En tout cas c’est sympa j’aime bien 🙂

    Bonne semaine ! (j’espère que tu la trouveras moins longue que la précédente)

  16. Yes! Quand on ne travaille plus pour un type, on travaille pour une cause plus grande que soi. Et ça c’est vraiment le top.

    J’ai eu la chance d’influencer quelques personnes en bien (et probablement beaucoup en mal LOL) et c’est vraiment intéressant d’avoir leur retour et de voir qu’elles arrivent à influencer à leur tour.

    Bref tout ça pour dire que c’est ce qui me motive, même si ça fait 100% egotrip et fierté.

    Lorsque je faisais référence à ne pas dépendre de la société, je faisais référence aux prestations que peuvent toucher les gens qui ne bossent pas en Suisse.

    Concernant le petit déj (pour le lecteur qui lit les commentaires, rassurez-vous on est toujours dans le leadership. L’art de durer passe par le ventre :D) je mange la même chose depuis 2 ans en changeant les fruits. Et parfois je me fais des omelettes légumes bien grasses.

    Cela fait 2 ans que je ne suis plus malade.

    Yes je ne voulais pas choquer les lecteurs. C’est vraiment très proche du précédent thème, même créateur (woothemes) mais avec la mise en avant des auteurs pour les prochains articles invités + formation qui va arriver.

    Depuis le temps que j’en cause.

    Hum hum… Perfectionniste?
    J’ai modifié l’option commentaire, c’est vrai qu’a partir d’un certain nombre de commentaires, c’est plus pratique.

    Bonne semaine à toi!

  17. Hey Julien !

    tu écris « Bref tout ça pour dire que c’est ce qui me motive, même si ça fait 100% egotrip et fierté. »

    Je ne trouve pas que ça fait « 100% egotrip et fierté » je pense que c’est ce qu’on nous conditionne à penser généralement, de ne pas trop être fier de soi et de ne pas trop vouloir pour soi, ce qui nous permet de rester dans les petites cases qui vont bien à passer sa vie à travailler pour les autres, beaucoup plus que pour soi. Or, lors ce qu’on peut faire vraiment ce qu’on aime, je pense que c’est là qu’on apporte le plus de valeur aux autres, c’est un win-win quoi !

    « pour le lecteur qui lit les commentaires, rassurez-vous on est toujours dans le leadership. L’art de durer passe par le ventre :D)  »

    Comme à l’école, trop segmenter les choses pour moi ce n’est pas bon, tout influe sur tout, et donc l’alimentation aussi, c’est « annexe » au leadership mais essentiel tout comme un minimum d’exercice physique par exemple pour être au top de son potentiel, et donc devenir un leader digne de ce nom 🙂

    Excellent ça le fait de ne plus être malade depuis 2 ans ! Penses-tu que c’est uniquement en raison de ton petit-déjeuner ou l’attribues-tu à d’autres éléments ? D’après tes articles et commentaires, je pencherai plutôt pour une combinaison de choses positives que tu as mis dans ta vie depuis 2 ans, dont le petit-déjeuner.

    Ce que je veux dire, c’est que je pense que c’est souvent une combinaison de choses, attitudes, que l’on met en place, que l’on modifie, qui va avoir un impact, pas forcément une seule chose. Et c’est en pensant qu’on modifiant une seule chose que ça va aller super-mieux que certaines personnes se démotivent.

    Cela dit, je pense aussi que mine de rien, modifier une chose peut entrainer pas mal de bouleversements consécutifs à cette chose modifiée, effet boule de neige quoi, sans qu’on ne l’ai prévu au départ. Et il faut aussi toujours garder à l’esprit de ne pas modifier trop de choses à la fois, mais petit à petit, en « passant au suivant » une fois bien intégré le précédent truc.

    « Hum hum… Perfectionniste? »

    Il est clair que j’ai une tendance perfectionniste mais je m’améliore à ce niveau ^^. C’est souvent vu trop négativement aussi je crois, et je constate que certains dans le dev perso qui disent qu’au départ ils étaient perfectionnistes et que maintenant non, ben j’ai beaucoup de mal à le croire, ça me fait plus l’effet certains trucs de je m’en foutiste. Je veux dire qu’il faut un juste milieu, vouloir bien faire les choses, mais essayer au maximum que ce soit dans l’esprit du 20/80. Pas forcément évident mais bon…

    En tout cas c’est cool pour l’option commentaire 🙂

    Bonne soirée/fin de week-end à toi, et excellente semaine qui se profile !

  18. Ciao Marine!

    Je commence à m’habituer à tes commentaires du week-end. Si tu arrêtes, il y aura le sentiment de manque. LOL. Je plaisante, c’est vraiment cool que tu répondes (d’autant plus que c’est rare hein). Merci.

    « je pense que c’est là qu’on apporte le plus de valeur aux autres, c’est un win-win quoi ! »

    Je le pense aussi. J’en parlais récemment avec une personne (il m’arrive de parler tout seul, d’où la précision) la fierté, la vrai fierté, n’a rien à voir avec l’arrogance. D’ailleurs, je suis fier de certain truc et je ne vais pas le cacher, mais je ne vais pas m’en vanter non plus.

    Le chapitre sur l’acceptation de soi (The 6 pillars of the self-esteem) est très intéressant sur le sujet d’ailleurs.

     » tout influe sur tout » -> tellement. C’est de la systémique pure. Dans ma formation (que j’ai enfin terminé de tourner), à la base j’offre la possibilité aux gens de gérer leur temps. Mais ce sujet n’est que la pointe d’un système beaucoup plus complexe.

    Penses-tu que c’est uniquement en raison de ton petit-déjeuner ou l’attribues-tu à d’autres éléments ? -> oui je pense à d’autres éléments. L’alcool que j’avais beaucoup réduis et que j’ai arrêté depuis 2 mois maintenant. Mon sommeil très régulier. J’ai aussi arrêté de lire de la merde que l’on trouve un peu partout sur les réseaux sociaux et dans les presses à scandales. Le sport également. Et j’ai vraiment réduit mon apport en sucre industriel (je me gave toujours autant de fruits).

    « Et c’est en pensant qu’on modifiant une seule chose que ça va aller super-mieux que certaines personnes se démotivent. » —> tu viens de me donner un point en plus à aborder dans mon prochain gros article.

    J’en profite pour t’en parler, je réduis mon rythme de publication, mais les articles seront plus complet. Donc en fait, je vais faire moins mais mieux (je l’espère).

    « modifier une chose peut entrainer pas mal de bouleversements consécutifs à cette chose modifiée »

    Ouai il y a des trucs qui vont vraiment avoir un effet puissant sur la vie, pour ma part l’un des trucs les plus violents en terme de changement -> commencer ma journée par travailler pour moi. Cette habitude m’a bouleversé.

    « Je veux dire qu’il faut un juste milieu, vouloir bien faire les choses, mais essayer au maximum que ce soit dans l’esprit du 20/80. Pas forcément évident mais bon… »

    De ce côté-là j’ai encore beaucoup à apprendre. J’ai une tendance minimaliste pour certains trucs. Et vu que parfois c’est bien, parfois non, j’ai tendance à rester sur le minimaliste… parfois cela me retombe sur le coin de la gueule. 😉

    Bonne semaine à toi!

  19. Salut Julien !

    hola, j’espère que tu ne m’en voudras pas de ne pas te répondre un week-end, remarque, ça te fera sortir de ta zone de confort comme ça, youhou ^^

    « J’en parlais récemment avec une personne (il m’arrive de parler tout seul, d’où la précision) la fierté, la vrai fierté, n’a rien à voir avec l’arrogance. D’ailleurs, je suis fier de certain truc et je ne vais pas le cacher, mais je ne vais pas m’en vanter non plus. »

    (lol la précision) Je n’ai pas lu le livre que tu cites. Cela dit, je pense qu’il faut bien faire la distinction entre modestie, arrogance et estime de soi. Une bonne estime de soi implique un équilibre entre modestie et arrogance. Mais le premier est beaucoup mieux vu que le second dans notre société.
    Ce que je veux dire, c’est que je pense que pour avoir une bonne estime de soi, il faut reconnaitre ses atouts, ses réussites, et en être fier, sans tomber non plus dans l’arrogance. Comme tu l’écris, ne pas s’en vanter mais ne pas le cacher non plus, et si d’autres le perçoivent comme de l’arrogance, eh bien tant pis (ou tant mieux pour eux s’ils réalisent qu’ils ont un travail à faire là-dessus ;))

    Je vois qu’on est d’accord pour le tout influe sur tout. C’est cool que ta formation soit bouclée ! Et oui clairement vu le sujet (de ta formation), ça fait partie des choses sur lesquelles il convient de se pencher pour avoir une « bonne vie ». Tout est lié et effectivement, tous les paramètres de notre vie représente un ensemble complexe avec plusieurs éléments dedans sur lesquels on peut (on doit ?) agir pour s’améliorer, être mieux, se sentir « soi ».

    C’est cool en tout cas si ça te donne une idée à aborder dans ton prochain article, le fait que tout soit lié en fait mais que c pas parce qu’on va modifier de 5 minutes le temps qu’on passe sur les réseaux sociaux, et uniquement ça, qu’on va être the king of the world ^^.

    J’ai aussi réduit mon temps de surf sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux même si je consommais assez peu bon sur la journée gagner quelques minutes c’est pas négligeable.

    Si on veut évoluer en mieux, il convient de modifier plusieurs paramètres mais surtout progressivement, et d’être bien convaincu de ce qu’on teste pour pouvoir le tester réellement, c’est à dire sur longue période, sans se démotiver.

    Tu dis que ça a été violent pour toi de commencer ta journée en travaillant pour toi. Tu veux dire par « violent » que ça a été extrêmement dur ou super bénéfique ou les deux ?

    En tous cas il est très clair pour moi que dans une journée, il faut avoir fait un truc pour soi, même si c’est tout petit et prend que quelques minutes, pour avoir l’impression de ne pas avoir « gâché » la journée. Le matin c’est très conseillé, après c’est pas forcément évident. Je fais une partie de mes activités physiques le matin, déjà ça prépare bien.

    Ah ah pour le côté minimaliste, moi c’est plutôt l’inverse, j’ai tendance à être plus « perfectionniste », mais je me suis calmée à ce niveau (donc un peu plus « minimaliste »). Comme pour tout, trouver l’équilibre, celui qui convient à soi (et pas aux autres)…

    D’ailleurs, il faut faire un maximum par rapport à soi. Je vais peut-être me faire huer par certains lol, mais je veux dire par là qu’on fait trop en fonction des autres, il faut certes, mais la plupart du temps, on fait trop, on se perd, on n’est pas soi et c’est mauvais pour nous (l’estime de soi en prend un coup) et pour les autres au final. Du moment qu’on cherche à s’améliorer, qu’on fait les efforts pour, on s’en fout si les autres trouvent nos petits pas « rah pourris, c’est rien, machin fait tellement mieux », il faut avancer pour soi (ce qui permet d’avancer pour les autres aussi !), et ce même si c’est pas évident…

    En tous les cas, j’ai hâte de lire ton prochain article bien complet 🙂

    Bonne fin de journée/semaine à toi 🙂

  20. Salut Marine!

    Merci pour ton article et ta patience. Pas mal de job actuellement par ici (la température augmente… 😉 Au sens propre comme au figuré)

    hola, j’espère que tu ne m’en voudras pas de ne pas te répondre un week-end, remarque, ça te fera sortir de ta zone de confort comme ça, youhou ^^

    « je pense qu’il faut bien faire la distinction entre modestie, arrogance et estime de soi. Une bonne estime de soi implique un équilibre entre modestie et arrogance.  »

    Et pour ma part j’ai aucun problème avec les gens fiers de leur réussite. Je trouve même plutôt cool qu’ils le montrent car cela peut inspirer les gens à faire pareil et cela montre les possibles.

    « C’est cool en tout cas si ça te donne une idée à aborder dans ton prochain article » Le prochain article est prêt. Le gros du contenu du moins. Je vais encore le lier à d’autres sources et le rendre plus incisif. Je teste de nouvelles manières de créer du contenu.

    « Tu dis que ça a été violent pour toi de commencer ta journée en travaillant pour toi. » En fait c’était très dur au début, car c’est le réveil qui me secouait. À présent le réveil me sort rarement du sommeil, et j’ai testé pas mal de techniques pour réussir à trouver un réveil naturel et me lever plus tôt (sleep cycle, siestes, réduire le sommeil, etc) et en fait le truc qui fonctionne le mieux -> aller au lit plus tôt. LOL. Après c’est plus facile à écrire qu’à faire.

    Mais ces jours je vais régulièrement au lit à 2130. Cela me permet de me lever à 5h30, de bosser 2 heures pour moi et d’attaquer ma journée de travail à 8h. Je suis aussi conscient que le contexte dans lequel je bosse me permet de faire cela, mais si on est pas content de ce que l’on a, il faut changer jusqu’à obtenir ce que l’on souhaite. Et parfois ça prend des années… (pour décrocher ce job, je suis parti à Londres apprendre l’anglais, à Berlin pour l’allemand, j’ai fait un brevet fédéral, et cela m’a pris 5 années…LOL tout ça pour aller au lit à 2130? Non pas tout à fait :D)

    « Le matin c’est très conseillé, après c’est pas forcément évident. » C’est clair. Mais j’ai commencé il y a 1 année et quelques mois par lire une page de mes cours chaque matin avant d’aller au job. C’est juste une petite étape, mais je mettais mon réveil juste 5 minutes avant.

    « trouver l’équilibre, celui qui convient à soi (et pas aux autres)… » À fond. C’est de l’or en barre ce que tu viens de dire ;))

    « Il faut faire un maximum par rapport à soi. » J’insiste sur point dans l’article qui vient. Je crois qu’en terme de gestion temps/ productivité/ actions c’est clé. Je dis toujours aux gens (qui me demandent conseil hein^^) que même en se centrant sur soi, il y aura de toute façon les autres qui viendront se placer dans nos activités. Soit parce qu’on en a envie/besoin, soit parce qu’ils en ont envie/besoin.

    « J’ai hâte de lire ton prochain article bien complet » ça vient ça vient! 😀

    Merci pour ton suivi!

    À bientôt!

    Julien

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