mai 15

Comment destresser avec un Carnet et un Crayon?

Tout de suite, découvrez comment destresser en allant toucher le fond de vos peurs.

Comment destresser avec un calepin et crayon?
Partez au fond de vos peurs.

En répondant aux questions désagréables. Les questions qui vous font peur. Qui sont difficiles à regarder en face. Les questions qui libèrent trop d’hormones toxiques et qui vous empêchent d’être au top. Ce n’est pas un moment facile, mais le calme intérieur après cet exercice est tel, qu’il en vaut totalement la chandelle.

Cela fait maintenant plusieurs semaines que vous pratiquez régulièrement des exercices pour vous permettre de gérer votre stress. Si vous venez d’arriver, que vous êtes trop stressé (e) de manière générale, je vous invite à reprendre les bases de la gestion du stress.

Comment destresser lorsque l’on prend conscience de nos déclencheurs?

La semaine passée vous avez découvert l’outil « Je peux voir de la paix plutôt que ceci » pour prendre conscience des émotions qui vous traversent, des idées noires qui vous font paniquer et de tous vos déclencheurs qui vous rendent la vie moins agréable.

En pratiquant, vous vous êtes peut-être demandé si ces peurs que vous n’aperceviez pas auparavant sont réelles?

« Et si c’était vrai? Si j’allais perdre mon travail? Et si je n’arrivais plus à retrouver le sommeil? »

Vous savez, depuis le temps que vous suivez ce programme que le stress libère des hormones toxiques. Votre mission sera donc de travailler vos peurs (au corps à corps) qui sont souvent provoquées par votre cerveau reptilien, émotionnel, subjectif et impulsif.

[thrive_text_block color= »blue » headline= » »]Si vous croyez vos peurs, les choses vont empirer. [/thrive_text_block]

Comment destresser face à vos idées sombres?

C’est ce que vous allez mettre en pratique cette semaine. Cet exercice m’a beaucoup apporté. Étrangement, c’est à partir de ce moment que j’ai retrouvé mon sommeil.

Cet outil se nomme « De quoi ai-je peur?». Il vous invite à laisser parler vos émotions. Il vous invite à ne pas vous retenir puis, à l’aide d’un processus particulier, de travailler vos peurs, que vous aurez posées sur papier, pour les rendre bien moins faciles à croire.

Lorsque l’on est face à nos peurs, ou lorsque l’on parle de nos peurs à notre entourage, la réponse fréquente est de se rassurer plutôt que de creuser pour découvrir le fond de nos peurs.

Le fait d’ignorer le fond du message, à tendance à accentuer la force de celui-ci. Une émotion est un message. Si on ne l’écoute pas, celle-ci va revenir plus forte, jusqu’à ce que le message soit perçu.

Pensez aux personnes qui retiennent leur colère et qui d’un coup explosent sans montrer de signes avant-coureurs…
Pensez à un moment où vous ne deviez pas rire… Plus vous tentez de vous retenir… et plus il est difficile de ne pas rire.
Ou alors avant de prendre la parole en public. Repensez à ce moment où vous vouliez ne pas stresser… plus vous refusiez de stresser… et plus vos mains devenaient moites… plus vous aviez l’impression de rougir.

Avec le stress c’est pareil. Vous allez, une fois pour toutes, allez voir ce qu’il se cache derrière vos peurs. Plutôt que d’ignorer le message, vous allez en prendre connaissance et comprendre qu’il n’est pas logique.

Destresser? Voici votre exercice pratique de la semaine…

1.Prenez votre carnet. Sur la page de gauche, vous allez noter le titre suivant:

étape 1

De quoi ai-je peur?

Puis… Vous allez noter votre première peur de cette manière (c’est important pour la suite de l’exercice).

J’ai peur de + votre peur

Laissez de la place pour écrire une autre phrase puis continuez.

2. Vous allez lire la peur que vous venez de poser sur votre papier. Vous allez vous en imprégner. Vous allez vous asseoir avec.

Etape 2

Puis vous allez vous poser la question suivante:

Si la peur (que vous venez d’inscrire) est vraie… de quoi ai-je peur?

La troisième question est similaire…

Si la peur ci-dessus se réalise, de quoi ai-je peur?

Répétez ce processus trois ou quatre fois (encore) jusqu’à ressentir être tout au fond de votre peur.

Voilà ce que j’ai noté dans mon cahier quelques mois auparavant.

De quoi ai-je peur?
J’ai peur de ne pas réussir à dormir.

Et si je n’arrive plus à dormir… de quoi ai-je peur?
J’ai peur de perdre ma capacité à être qui je suis

Et si je change complètement en perdant ma capacité à être qui je suis… de quoi ai-je peur?
J’ai peur de perdre mon job et mon couple à cause de mon insomnie

Puis…

J’ai peur de ne plus jamais être reposé.

Puis….

J’ai peur d’être toujours malade.

Vous voyez qu’en laissant parler mon petit reptile qui aggrave chaque pensée, j’en arrive à découvrir que ma peur est d’être toujours malade.  Une fois cette première liste posée sur votre page de gauche, vous allez transformer chacune de vos peurs en FAIT.

3. Vous allez écrire cet énoncé dessous chaque peur.

etape 3

Ce qui donne…

J’ai peur de ne pas réussir à dormir.
Je ne réussis plus à dormir.

J’ai peur de perdre ma capacité à être qui je suis
Je perds ma capacité à être qui je suis

Etc.

Imprégnez-vous de vos mots.

Ce n’est pas agréable, mais n’ayez crainte, vous n’êtes pas seul (e). À présent, vous allez passer à la phase N°2 du processus.

4. Vous prenez la page de droite et vous inscrivez en haut….

Destresser durablement

Cette déclaration est-elle à 100% vraie?
Non? Laquelle serait plus réaliste?

L’idée maintenant est de reprendre les énoncés de la page de gauche et de vous poser les questions inscrites en haut de la page.

Je ne réussis plus à dormir.
Cette déclaration est-elle à 100% vraie? Non.
Laquelle serait plus réaliste?
Je dors moins longtemps et je me réveille plus souvent lorsque je dois me lever le matin ou quand j’ai de grandes séances.

Je perds ma capacité à être qui je suis.
Cette déclaration est-elle à 100% vraie? Non.
Laquelle serait plus réaliste?

Je suis plus prudent et calme lorsque je dors moins. Mes décisions sont plus posées.

Je perds mon job et mon couple.
Cette déclaration est-elle vraie à 100%? Non.
Laquelle serait plus réaliste?

Je vais informer Élisa et mon boss de mes problèmes de sommeil. Nous trouverons une solution ensemble.

Etc.

Quand vous aurez passé chaque énoncé de la page de gauche à travers les questions de la page de droite, répondez par écrit, en bas de la page, à la question suivante:

Qui serais-je sans ces peurs?

Pour cette question, je vous laisse gérer 😉

Ce processus, vous allez le répéter pour chaque peur persistante. Chaque peur qui ne vous quitte pas. Chaque situation qui passe en boucle.

Vous pourrez aussi relire vos énoncés, lorsque vous en éprouverez le besoin. Très rapidement, vous devriez voir de sérieux changement dans vos manières de gérer vos pensées noires.

Votre pratique cette semaine.

Si vous êtes arrivé ici en vous demandant comment destresser, sachez que c’est grâce à la pratique quotidienne que vous arriverez à « reconfigurer » votre cerveau et vos réponses face au stress.

Il est donc capital que vous continuiez les exercices suivants que vous connaissez déjà.

1) Continuez de commencer votre journée au calme (en repensant aux 3 qualités que vous souhaitez développer)
2) Continuer à utiliser « Je peux voir de la paix plutôt que ceci » tout au long de votre journée. Les pensées persistantes peuvent être travaillées avec l’outil que vous venez de découvrir…

La suite du programme > découvrez comment court-circuiter vos réactions au stress dès qu’elles arrivent pour éviter qu’elles se propagent plus loin. C’est un exercice qui assemble ancrage physique, procédure mentale, chiffres et couleurs…

Je vous en ai déjà trop dit 😉

[thrive_link color=’blue’ link=’https://www.leader-blogueur.com/boule-au-ventre/’ target=’_blank’ size=’medium’ align=’full’]Passer à l’exercice suivant[/thrive_link]

Julien Leader & Blogueur

Source
The End of Stress de Don Joseph Goewey


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  1. Merci pour cet article très intéressant qui m’a donné envie de lire The end of stress!
  2. Exercice intéressant qui fait ressentir un calme étrange, qui arrive à nous faire placer d’autres mots que le mot « peur » dans ce que l’on ressent, merci
  3. Content de l’apprendre (merci pour ton retour aussi!)

    J’ai récemment commencé à prendre du temps le matin pour des exercices de respiration. Le calme qui m’envahit est impressionnant. J’en parle dans le dernier article.

    J’espère que tu trouveras les réponses que tu cherches dans cet ouvrage. Ce fût le cas pour moi 🙂

  4. Salut

    wow, ça remue cette nouvelle partie du programme, très courte dans le livre mais qui demande réflexion et de ne pas se voiler la face…

    penses-tu que chaque truc qui nous stresse, chaque pensée « négative » qui nous vient à l’esprit (qu’on traite avec le processus « Thought Awareness Tool »), on doit se poser la question : quelle peur se cache derrière ?

    Est-ce que selon toi il y a une relation entre l’énervement vis-à-vis d’une situation et la peur ?

    @+

  5. Je ne pense pas que chaque pensée qui nous stresse doit être traité avec le Thought Awareness Tool, en revanche celles qui persistent ou qui font vraiment monter le stress, je dirai oui. Et puis il le dit: il faut accepter de ne pas tout contrôler.

    Bonne question entre le lien énervement peur. Intuitivement, je dis oui.

    Merci 🙂

  6. Hello

    merci pour point de vue sur ces questions, je pense aussi qu’il doit y avoir une relation entre stress et peur, après, faut creuser pour trouver ce qu’il se cache dessous;)

    ciao !

  7. Exercice à tester. Par contre l’hormone du stress s’appelle le cortisol et celle-ci n’est pas toxique, elle est essentielle pour notre organisme. Par contre l’excès de cette hormone peut s’avérer dangereux.
  8. Salut ! Merci pour ton point de précision. Tu as raison par rapport au cortisol. Vanessa m’avait fait la même remarque en privée 🙂 C’est beau de voir des gens qui suivent!

    Belle soirée à toi 🙂

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