Je célèbre tout ce que je ne ferais plus.
- Me connecter tous les jours
- Trainer avec de mauvaises estimes
- Écrire un article par semaine
- Toujours faire quelque chose
- Travailler avec des Todo list
- Régler mon ambivalence
- Être sérieux
- Chercher à tout lire
- Faire plus de la même chose
Période.
Je suis fier de tout ce que je décide de ne pas faire.
Vous êtes ce que vous faites et ce que vous décidez de ne pas faire.
Merci.
Je veux dire « trainer avec les personnes qui ont de mauvaises estimes personnelles » Après… on peut parler des heures de ce qui est une mauvaise estime. 😀
Merci pour ta remarque pertinente.
Julien
Super cette not to-do-list, courageux aussi 😉
L’un des problèmes de la gestion du temps, la façon dont c’est souvent abordé, c’est que c’est présenté comme : gagner du temps pour faire (beaucoup) plus. On n’est pas obligé de toujours faire plus en travail. On n’est pas obligé de plein de chose, mais on croit que si et ça nous pourrit la vie pour rien.
Une bonne gestion du temps selon moi doit nous permettre de nous épanouir au mieux, pas de faire la course à kicékienfaitleplus.
Et là, ta not to-do-list me donne une impression : que tu as l’air de vouloir faire moins, plus qualitatif/essentiel, pour être plus et profiter plus de la vie en gros. C’est un peu l’esprit de ta liste ou pas du tout ?
Bonne soirée 🙂
Je le vois dans les entreprises: les managers n’ont plus le temps de mettre les pieds sur la table pour réfléchir à ce qui les entourent.
Clairement, j’explique aussi dans mes articles qu’une bonne gestion permet de faire plus… mais c’est plus pour m’adapter à mes lecteurs et leurs visions du monde : D
« dans ma vision des choses, c’est plus: faire les bonnes choses et avoir du temps pour soi. »
Clair, ça devrait être axé sur ça et si après dans les « bonnes choses » tu estimes qu’il faut que tu fasses plus de tel ou tel truc, c’est OK, on est tous différents, d’autres préféreront avoir une meilleure gestion du temps pour flâner dans un jardin, lire, passer plus de temps avec leurs (très) proches.
Quand tu fais les bonnes choses pour toi et que tu as du temps pour toi, tu te donnes alors la possibilité (permission?) d’être + toi, et d’être moins dans l’avoir/faire.
Mais il faut bien se poser la question : « est-ce que MOI j’ai envie/besoin d’en faire plus dans tel domaine et si oui pourquoi/pour quoi ? ».
La vision de la gestion du temps qu’on trouve un peu partout (le « faire toujours plus ») indique aux gens qu’il faut qu’ils tendent vers ça : faire plus ; avant d’être plus. Du coup on peut se croire obligé de faire plus parce qu’on n’est pas assez et partir dans un engrenage infernal.
Je comprends que tu t’adaptes à ton lectorat et à la vision globale et alors, c’est là que toute la puissance de la technique de rejoindre l’autre pour (tenter de) le faire évoluer peut s’avérer super intéressante par exemple !
@+
Je pense qu’avoir plus de temps devrait rendre plus heureux. Ou être utilisée pour quelque chose qui rendra plus heureux dans un futur proche.
Tiens, une phrase qui m’a beaucoup fait réfléchir: arrêtez de vendre votre temps.
à bientôt…
yep, on avait déjà abordé ce point dans une autre conversation. Le fait de noyer les gens dans le court-terme, toujours plus toujours plus vite et « il faut x, il faut y » fait justement que ça laisse peu de place à la réflexion et au questionnement, ce qui arrange bien du monde.
« Je pense qu’avoir plus de temps devrait rendre plus heureux. Ou être utilisée pour quelque chose qui rendra plus heureux dans un futur proche. »
Tout à fait d’accord. Plus de temps pour soi, pour être mieux. Après chacun fait ce qu’il veut/peut de ce temps par rapport à lui.
Vendre son temps, c’est clairement pas le bon deal, après, on est beaucoup à y être soumis et à dépasser ça.
Bonne soirée 🙂