Débat —> peut-on motiver les autres avant d’être (soi-même) motivé?
Chacun a le droit d’exprimer son point de vue. La réalité existe, mais personne ne peut la voir. Je lance un « article/débat » pour la première fois sur le blog. Si cela donne naissance à du bon, je reconduirais l’expérience lorsque des sujets animent notre page Facebook (qui bouge pas mal ces temps).
Hier sur la page Facebook «Du manager au leader 2.0» j’aperçois cette photo.
Pour ma part, [highlight]je pense qu’il est nécessaire d’être capable de se motiver soi-même avant de vouloir motiver les autres[/highlight].
Cédric le dit dans son commentaire:
Pour moi, le leadership c’est amener les gens vers une vision en menant par l’exemple…punkt schluss
Thomas a eu une surprise…
En lisant je me suis dit : « Damn, qu’est-ce qui lui prend ? » .. J’ai compris en lisant ton commentaire .
En étant motivé soi-même et en étant inspiré, on peut motiver et inspirer les autres. Pas l’inverse.
Il est possible de motiver des gens sans forcément l’être. Mais je pense que l’on tombe rapidement dans de la manipulation. Vrai, faux? À vous de me le dire.
De plus, les autres présentent un avantage ou un inconvénient non négligeable. Ils ne sont pas contrôlables (le contrôle à 100%). Si l’on part du principe qu’il faut, que les autres soient motivés pour que notre motivation pointe le bout de son nez, alors vous dépendez d’eux. Plus clairement, vous dépendez d’un élément externe à votre volonté.
[highlight]L’idée c’est de pouvoir garder un maximum d’influence sur sa vie[/highlight]. Être capable de se motiver sans les autres est un bon début.
- Question numéro 1: « Motiver, c’est d’abord motiver les autres avant de se motiver soi-même » quel est votre avis?
- Question numéro 2: Comment peux-t-on être motivant pour les autres? Quel rôle joue notre énergie dans notre capacité à motiver les autres?
- Question numéro 3: Comment arrivez-vous à vous motiver?
[highlight]Répondez à ce qui vous plait. Ce qui vous inspire. [/highlight]
Je réponds à vos commentaires ce week-end, car ces semaines sont intensives!
Cela vous permet de travailler sur votre patience…
À vos claviers
Julien!
1) Complètement d’accord avec toi. Peut-être qu’on peut motiver les autres sans être motiver mais ça marchera sur du court terme. Ca sera également moins efficace.
Par contre, pour se booster (ce qui est différent), je suis d’accord que motiver les autres peut être intéressant…Dans le sens où cela nous pousse à assumer derrière… Tu vois ce que je veux dire?
2) Le meilleur moyen de motiver les autres est pour moi « d’incarner le changement/l’action que tu veux voir autour de toi ». J’en parlais tout à l’heure à un ami et je lui expliquais qu’il était beaucoup plus puissant de faire en sorte de faire changer les autres seulement en étant soi même. J’ai des amis qui se sont mis à réfléchir et à ne plus aller au Mc do, juste parce que je leur ai expliqué pourquoi je n’y allais pas. Leur faire la morale en leur disant que ce n’était pas bien d’aller manger de la merde chez Mc Do aurait été beaucoup moins persuasif…
Notre énergie a un rôle énorme. Pour avoir de l’énergie, je pense qu’il faut agir en accord avec ses valeurs. Je ne pourrais en aucun cas manager et motiver des banquiers par exemple. Par contre, je suis bon pour motiver quelqu’un quand il s’agit de santé (prendre soin de soi par exemple) ou de relations sociales (importance de parler à des inconnus par exemple) car cela correspond à des valeurs profondes chez moi.
3) La clée de la motivation est pour moi d’avoir une vision à long terme ou une passion. Ou les deux. En ce moment j’ai les deux. Pourvu que ça dure 🙂
A + julien 😉
bonne idée ce débat !
Je vais donner mon point de vue, mais je précise que je ne manage personne actuellement 😉
– Question numéro 1: « Motiver, c’est d’abord motiver les autres avant de se motiver soi-même » quel est votre avis?
Globalement, je ne suis pas d’accord. Je veux dire, déjà, cela signifie qu’on l’on souhaite que les autres soient motivés par quelque chose alors que l’on ne l’est pas soi-même (du moins pas autant). Donc cela implique de ne pas être authentique et de ne pas montrer l’exemple (faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais). Or ce sont à mon sens 2 qualités que l’on doit retrouver chez un leader pour qu’on ait envie de le suivre.
Ensuite, comment trouver de réels bons arguments pour convaincre d’être motivé alors que ces arguments-là ne motive pas le leader lui-même ? En gros, les arguments exprimés par le leader sont bons à gober par les autres mais pas par lui qui a besoin de + visiblement… Comment insuffler, faire ressentir cette motivation aux autres si on ne la ressent pas soi-même ?
Et si le leader parvient à motiver bien qu’il ne soit pas motivé lui-même, comment ensuite lors de périodes de démotivations (elles arrivent toujours) redonner de la motivation à ses équipes ?
Comment des hommes qui ont su galvaniser des tonnes de gens auraient pu le faire sans motivation propre à la base ? On peut penser à De Gaulle, Churchill, Jobs, Luther King, Gandhi, Mandela, etc. A moins qu’ils aient trompés tout le monde… ^^
Pourquoi alors je réponds que je suis « globalement » pas d’accord et non « je suis pas d’accord du tout », parce que je pense qu’il doit être possible de motiver certains sans arguments sur le but mais avec un argument type avantage (ex : prime, salaire plus élevé, + de congés, etc.) sauf que cette motivation là ne va pas durer longtemps.
– Question numéro 2: Comment peux-t-on être motivant pour les autres? Quel rôle joue notre énergie dans notre capacité à motiver les autres?
Justement, je pense que pour motiver les autres, être motivant pour les autres, il faut être motivé soi-même, convaincu de l’objectif à atteindre. Ainsi déjà on montre l’exemple et c’est hyper important pour être pris au sérieux tout comme l’authenticité.
Ensuite, on trouve plus facilement les arguments et si certains se montrent réticents aux arguments qu’on évoque (chacun est différent) on est plus motivé pour en trouver d’autres qui seront plus parlant (sinon on se dit « pfff c’est chiant, pourtant je leur ai sorti les bons arguments que j’ai lu dans les livres de management, quelle bande de *bip* »).
Enfin, point non négligeable, si l’on est bien motivé soi-même, cela « transpire » physiquement, cela nous impacte physiquement, on est plus « puissant » et cela a un effet galvanisant sur les autres.
Bon après, évidemment, il y a les pros de la communication et de la manipulation qui parviennent à leurs fins sans doute.
Belle journée 🙂
1) Court terme/ Long terme, je suis un fervent du long terme. On est sur la même longueur d’onde. Jusqu’à l’âge de 23 ans je pensais essentiellement court terme même si j’avais déjà des rêves/idées de mon futur. Ensuite j’ai changé d’état d’esprit et j’ai commencé à stopper les conneries. Ce qui m’amène à ton point N°2
2) Gandhi a tout compris. Et David Manise (instructeur de survie que je recommande fortement) en parlait dans l’un de ses statuts que je paraphrase « j’ai fait beaucoup plus de bien aux autres en prenant soin de moi » Quand j’ai commencé à réduire mon apport en viande, à manger au restaurant des plats végétariens (je ne le suis pas, mais je réduis) alors la discussion tournait très rapidement sur le sujet. Ensuite les gens étaient réceptifs et je pouvais leur expliquer ma vision des choses. Il n’y a pas de passage en force, d’argumentations, etc.
Tout comme le sport que j’ai commencé il y a maintenant 20 semaines de manière relativement intensive, à présent plusieurs amis s’y sont mis. Au départ je n’ai pas commencé en me disant « j’ai envie de motiver ma copine à faire du sport ». Je me suis dit « j’ai envie de me battre ». Donc j’ai commencé pour moi.
Comme tu le dis, notre énergie a un rôle énorme, mais l’énergie s’obtient facilement (un café, une bonne nuit de sommeil, une alimentation saine… et je dis facilement, mais ce n’est pas gagné pour tout le monde). En revanche, le feu sacré, celui qui inspire les autres, est beaucoup plus difficile à trouver. Il faut regarder dans le passé plutôt que le futur. Je m’évade.
Si tu as trouvé ta passion/vision, celle-ci durera.
3) La clé de la motivation, je n’en ai pas. Je pense qu’il y a la sensation de contrôle, le succès (nota bene: définir sa propre vision du succès avant de commencer), la gestion de la machine (corps, esprit, mental, spiritualité, tu en parles dans ton article), et cette envie de devenir une meilleure version de soi-même. Pour soi. Pour se battre.
Merci pour ton commentaire, c’est cool 😉
Le gérant de la page facebook m’a répondu cela: Merci Julien ! Les questions que vous soulevez sont très intéressantes. Selon moi l’inverse de la formule est valable aussi, elle n’a juste pas exactement le même sens. Il s’agit à la fois de se motiver soi-même pour suciter l’envie et générer de la volonté autour de soi, mais également de se laisser entraîner par cette force collective pour à son tour trouver de la motivation. Encore merci Julien. Bien à vous, Pierre Boullier Community Manager du MOOC.
La pub que je lui fais 😀
Pour revenir à ton commentaire. Je suis persuadé (pour l’avoir fait héhé) qu’il est possible de motiver des gens, disons de les pousser à faire quelque chose, sans être soi-même motivé. Mais ce n’est pas du leadership. C’est de l’influence voir de la manipulation. Prime, bien nature, etc, fonctionnent bien sur le cours terme comme tu le soulèves. Sur le long terme, l’idéal, c’est de voir des gens qui nous suivent, pas parce qu’ils doivent le faire, mais parce qu’ils veulent le faire.
Et peut importe s’ils sont moins payé, tant qu’ils ont de quoi de vivre, et la passion de se lever chaque matin pour aider un chef à atteindre une vision à laquelle ils adhèrent eux aussi, alors ils sont comblés.
Et c’est marrant de voir à quel point, le fait d’agir aligné à ses principes (pour soi avant tout) peut motiver les gens.
Bon nous parlons entre convaincus. Alors je résume. Vision + énergie + commencer pour soi = motivation.
Je tiens à rajouter à ceux qui viennent d’arriver en cours de route: manipuler permet d’arriver plus rapidement à ses fins, mais sur le long terme la relation part en sucette.
Belle soirée!
Pour répondre à tes questions Julien:
1) « Motiver, c’est d’abord motiver les autres avant de se motiver soi-même » quel est votre avis?
La personne qui arriverait à motiver les autres avant de se motiver elle-même doit avoir un sacré pouvoir de charisme et de persuasion. Elle peut être très convaincante sur le sujet qu’elle apporte, comme si elle connait parfaitement sa théorie, mais qu’elle n’est jamais encore passée à la pratique.
Peut-on parler de manipulation? Oui…et non!
Déjà, mais c’est un autre débat, est ce que la manipulation est forcément mauvaise? Est ce que la personne manipulée peut-elle tirer quelque chose de très bénéfique pour elle?
Et puis on pourrait penser que certaines personnes essaient absolument de motiver les autres afin ensuite de se motiver eux-mêmes. Comme s’ils avaient besoin du consentement des autres. Dans ce cas, je ne dirai pas que c’est de la manipulation, mais plutôt une forme de reconnaissance de leur besoin qui doit être entendue et validée par les autres (ce n’est bien sûr que mon point de vue).
Je pense que la motivation doit vraiment venir de soi en premier lieu, plutôt que de la chercher ailleurs d’abord. Sinon, j’aurai peur de me mentir à moi-même.
2) Comment peux-t-on être motivant pour les autres?
Déjà il faudrait cibler l’/les objectif(s) que tu t’es fixé pour vouloir motiver les autres et analyser leurs besoins. Est-ce que ses besoins à eux sont les mêmes que les tiens? Quel est le contexte qui te pousse à être motivant pour les autres? Cherches-tu à être motivant et pourquoi? Qu’est ce que cela t’apporterais?
Selon moi, ne te mets pas à la place de l’autre, car…ou irait-il si tu lui piques sa place?
Les personnes, selon moi, qui arrivent à motiver les autres sont celles qui suivent leurs propres chemins et qui savent ou elles vont, pourquoi elles font ce qu’elles font et qui sont en accord avec leurs croyances et valeurs. Elles finissent par motiver les autres par leur force de conviction.
En ce qui me concerne, je ne désire pas motiver les autres, car j’ai l’impression que bien souvent, c’est la personne elle-même qui finit par se motiver toute seule, même si ça peut prendre énormément de temps.
Il y a quand même un risque de motiver quelqu’un: la personne pourrait se sentir incomprise, si le « coach » n’a pas identifier les réels soucis de la personne!
« J’en ai marre je suis grosse » – « Alors inscris toi au fitness, tu verras c’est super, tu vas vite maigrir, on pourrait y aller ensemble! Allez on se motive! ».
Possible sur du court terme…, du long terme, moins convaincue! Pourquoi une personne adhèrerait-elle à une idée qui n’est pas la sienne et qui devrait solutionner son problème?
– Quel rôle joue notre énergie dans notre capacité à motiver les autres?
Rien n’est jamais gratuit. Nous ne dépenserons pas notre énergie pour les beaux yeux de l’autre sans rien avoir en retour! Que ce soit de la reconnaissance, de la bienveillance…etc. Nous recherchons un certain bénéfice, qu’il soit conscient ou inconscient. et c’est selon moi la récompense à notre soutien à l’autre qui nous donne cette énergie!
Question numéro 3: Comment arrivez-vous à vous motiver?
Je visualise souvent ce que le résultat final pourrait donner. Alors ça fonctionne des fois, et des fois pas! Tout dépend de la conviction que nous avons du changement désiré. Certaines personnes se sabotent elles-mêmes inconsciemment lorsqu’elles sont sur le point de s’en sortir.
Il est plus facile de marcher sur un chemin connu mais caillouteux et inconfortable que sur un chemin inconnu et qui pourtant semble plus confortable. Peur de l’inconnu?
Ensuite je me pose ces questions:
– Quel serait l’AVANTAGE à ne pas atteindre cet objectif?
– Quel serait l’INCONVENIENT à atteindre mon objectif
Enfin voilà, j’espère ne pas m’être trop éparpillée! C’est généralement en peu mon genre, mais… ça fait partie de mon charme (oui oui bien sûr…) :0D
Jessica
Sommes-nous motivés ou non ? Un peu trop manichéen pour ma part. On peut être motivé à faire une chose et être démotivé pour une autre…
Donc dans un sens, on peut trouver cette phrase juste si l’on part du principe d’une motivation différente de la part du leader et des « suiveurs ». Par exemple, le leader peut être motivé à motiver les autres à faire quelque chose qu’il n’est pas motivé à faire. En gros, t’es motivé à motiver ta copine pour qu’elle soit motivée à faire la vaisselle bien que toi tu ne sois pas motivé à la faire (phrase à relire une ou deux fois 😛 ). Manipulation ? Tout à fait 🙂
Si c’est pour la même action alors cette phrase n’a absolument aucun sens. Selon moi bien sûr…
Merci pour ce débat et à bientôt !
Chris
Un super grand merci Julien pour ton blog (que j’ai découvert très récemment), ton implication et ce que tu partages. J’aime bien flâner sur ton site, ta page facebook lorsque je m’accorde ce temps là, et (en plus de ce que ça m’apporte sur le plan « développement personnel / professionnel »), j’y prend toujours beaucoup de plaisir.
En quelques mots, pour me coller une étiquette ;), je coordonne un festival littéraire dans le sud de la france : 15000 spectateurs, une 100aine d’auteurs, et des équipes à manager (environ 10 bénévoles, 10 techniciens son, lumière, 2 assistantes, une équipe logistique transport et hébergement d’une 10aine de personnes). Activité très intense de mai à octobre et très calme de novembre à avril (puisque je travaille seule à l’année) qui demande aussi de savoir gérer l’inactivité au travail, sans culpabilité, sans sombrer non plus dans une déprime passagère.
Tout un programme !
« Motiver, c’est d’abord motiver les autres avant de se motiver soi-même »
J’ai répondu sur facebook que je n’étais pas d’accord puisque selon moi, pour motiver une équipe il faut déjà y croire en étant soi même motivé. Et pour fédérer un collectif qui deviendra motivé, il faut beaucoup de motivation et ne pas attendre des autres.
Mais avec un peu de recul, je modère mes propos. Je reste d’accord avec moi même mais il existe peut-être une stratégie (que je ne saurai pas appliquer et que je ne connais même pas mais je m’interroge) qui consisterait uniquement à motiver les autres c’est à dire pas sur le propos, mais uniquement sur la motivation. Bon en l’écrivant… ça me correspond tellement peu… que je me demande pourquoi ça me traverse l’esprit !?
« Comment peux-t-on être motivant pour les autres? Quel rôle joue notre énergie dans notre capacité à motiver les autres? »
Pour ma part, je transmet la motivation dans le respect, l’écoute, le second degrés, la dérision, l’humour, les libertés, l’épanouissement personnel (avant le collectif)… Je garde en tête que c’est « donnant donnant ». On n’obtient rien dans la douleur, dans le conflit, dans la tyrannie. Je suis le plus possible à l’écoute des besoins et des problèmes de chacun tout en partageant mon énergie et mes faiblesses. Je ne suis pas parfaite, je fais des erreurs, j’ai besoin des critiques et retours des autres et je le fais bien savoir. Pour être motivant, selon moi, il faut être soi, être honnête, ne pas jouer de rôle.
« Comment arrivez-vous à vous motiver? »
Je marche à la carotte ;), je m’accorde moi même des petits plaisirs une fois un objectif réalisé et ça me permet d’être ultra motivée dans mon travail mais plus globalement dans ma vie en général. Et si ça ne suffit pas… une bonne musique super énergisante (un bon p’tit Rage Against The Machine par exemple, à fond, se lever, chanter, très fort si nécessaire, danser, sauter… tout lâcher…) et youhouuuu !
Merci de prendre le temps de réfléchir, écrire, et poster votre message. C’est rare de voir des commentaires de cette qualité qui me poussent à me questionner et à réfléchir aux conneries que je peux raconter 😀
Je voulais vous répondre ce soir, mais je vais devoir prendre un peu plus de temps que prévu. C’est classe 😉
Julien
PS: Je me suis marré en lisant la phrase de Christopher… « t’es motivé à motiver ta copine pour qu’elle soit motivée à faire la vaisselle bien que toi tu ne sois pas motivé à la faire » Priceless
Yes ce que tu écris sur ton premier paragraphe rejoins ce que je pense. La manipulation n’est pas éthique car elle part d’un principe Gagnant – perdant (à mon avis bien sûr). J’ai tenu un blog sur l’influence et j’ai pas mal lu sur le sujet. Connaître les mécanismes de manipulation est très utile, les techniques aussi, mais je ne les utilise que rarement, dans des cas particuliers.
Pour ton deuxième paragraphe, je pense que ce qui nous sauvent c’est que nous pouvons nous permettre de suivre nos propres valeurs/croyances et chercher les gens qui collent à celles-ci. Imaginons: nous sommes dans un village de 50 habitants. Nous devons absolument motiver les autres à rejoindre notre manière de penser. Comment pourrions-nous agir?
La motivation par l’exemple sur la durée fonctionne bien si elle respecte certains principes… Mais si cela doit être fait rapidement, ne nous reste-il que la manipulation? Dernièrement ma cheffe nous a fait écrire (par mots clés) nos attentes et ce que nous pouvions apporter aux groupes. À la fin, tous les post-it étaient affichés au tableau. C’est une belle manière de voir ce que l’on peut attendre des autres…. Une manière de se motiver?
Je suis totalement d’accord avec ta remarque: pourquoi une personne devrait adhérer à une idée qui n’est pas la sienne? Et je renvoie le lecteur attentif vers le film Inception.
Pour ma part, après la 5 ième semaine dans un nouveau groupe (entouré de plusieurs dizaines de personnes), j’ai commencé à intéresser certaines personnes quand à ma manière de m’alimenter et de faire du sport. Encore une fois -> on fait beaucoup de bien aux autres en prenant soin de soi.
« Il est plus facile de marcher sur un chemin connu mais caillouteux et inconfortable que sur un chemin inconnu et qui pourtant semble plus confortable. Peur de l’inconnu? »
Le truc, comme disait un camarade, tu n’as qu’une vie et les choix que tu prends (surtout quand des gens sont impliqués) sont uniques. Il est alors difficile de savoir si le chemin que tu quittes est caillouteux ou confortable, avant de prendre le choix. Et une fois ce choix pris.. il peut être compliqué de revenir en arrière.
Oula je m’éparpille….
Dans tous les cas, merci pour ton commentaire intelligent. Je sens le vécu derrière 😉
À bientôt.
Merci à toi pour ton message 😉 Ton éventail de subordination est élevé! On parle normalement de 7 personnes à gérer pour un chef. En gros je te crois quand tu dis que c’est INTENSE. De plus tu es dans un domaine créatif…Arrives-tu à gérer la période de déprime? Comment?
« Pas sur le propos mais uniquement sur la motivation » Qu’entends-tu par là?
Être soi, ne pas jouer de rôle, authenticité. Cela me plait beaucoup. Pas facile au début de ne pas jouer un rôle n’est-ce pas? Pour ma part je suis assez en retrait au départ, puis petit à petit je m’ouvre. Cela ne signifie pas que je ne suis pas moi-même au départ (lors de la formation d’un groupe par exemple) mais que c’est ma manière authentique de me comporter dans de nouvelles situations. Observer, réfléchir.
Question pour ta manière de demander du feed-back: quelle régularité? par écrit? tu les informes au début du « contrat » ou de la saison que tu attends d’eux une critique?
La carotte et le bâton aussi? 😉
Oui je me remercie aussi lorsque je parviens à réaliser un objectif. C’est super important de faire comprendre à notre cerveau reptilien quand il a bien bosser… je crois que j’en posté un article sur le sujet (en tout cas il est écrit) sur la procrastination, et qu’elle est très liée à notre cerveau reptilien. Celui-ci veut manger, dormir, profiter de la vie, se reproduire. Et si on se prive de tout, si on ne prend pas de plaisir sur le chemin, il se met à faire n’importe quoi pour obtenir ce qu’il veut. La mauvaise nouvelle -> il sera toujours là et on ne peut pas lui parler avec des mots. La bonne nouvelle -> il peut s’éduquer.
Bref… je sors à nouveau du cadre!
Merci pour ton avis! Et j’attends la suite avec impatience 😉
PS: la musique motivante en question: https://soundcloud.com/karmonmusik/karmon-watergate-diynamicshowcase-27-02-2015
On tombe dans la sémantique régulièrement avec toi il me semble. Je trouve que c’est une belle manière de commencer un débat: de quoi parlons-nous au juste? Sommes-nous sur les mêmes cadres de référence? Beaucoup de débats stériles pourraient être évités si les protagonistes se mettaient d’accord sur le cadre.
Qu’elle est ta définition des questions que j’ai posé?
Pour ma part, je pense que même si tu n’es pas motivé à faire quelque chose, si cette chose est importante pour le bon déroulement d’un processus X, il est important 1) de savoir la faire 2) de la faire.
Par exemple, je ne pourrais pas exiger de mon équipe d’avoir un équipement propre et en état de marche, si mon équipement n’est pas impeccable. Naturellement je n’ai pas toujours envie de tenir mon équipement à jour. Mais j’ai découvert un truc qui marche d’enfer ces temps: je n’ai pas besoin d’être motivé pour faire quelque chose… 😀
À bientôt!
Pour ce qui ais des autres points de l’article tu les as déjà bien traité :).