Atteindre un objectif nécessite un élément important: l’autodiscipline. Car sur la route, des obstacles vont se dresser. Si vous n’arrivez pas à rester concentrer sur l’objectif, alors vous abandonnerez ou prendrez du retard. C’est dommage.
Découvrez comment atteindre un objectif.
Comment être autodiscipliné?
Rapidement, vous découvrirez comment fonctionne votre autodiscipline et surtout comment l’améliorer. L’auto-discipline fait partie de la connaissance de soi.
Cet article fait partie d’une formation sur la gestion de votre temps et de vos priorités qui sortira… cette année. Si vous souhaitez faire partie des premiers informés (avec les avantages) —> cliquez ici.
L’autodiscipline, c’est votre capacité à réaliser des actions (tâches, activités) en vue de s’améliorer et/ou d’atteindre un objectif, sans aide externe.
Plus bas, je vous donne des outils pour être autodiscipliné. Sachez que la vision vous permet d’augmenter votre autodiscipline. Prenons mon cas: durant 2 ans, j’ai choisi de suivre une école en leadership et management. C’était une école du soir. J’ai déboursé pas mal d’argent et de temps. Du temps pris sur d’autres éléments importants. Mes relations sociales, ma santé, mon blog, pour ne citer que ces éléments.
J’ai souvent été confronté à des choix désagréables. Tout est relatif, on ne parle pas de vie et de mort évidemment.
Rester chez moi un vendredi soir alors que mes amis faisaient la grosse bamboula. Refuser un voyage pour l’anniversaire d’un ami. Décider de ne plus faire de vidéos pour mes articles. Faire une conférence par année plutôt que 3. Voir Elisa 2 fois par semaine. Stopper des activités comme le parachutisme. Décliner une participation active auprès du groupe « toastmaster ». Ne pas participer aux séminaires de l’association suisse des cadres. Être moins bien préparer/performant dans mes autres activités.
Plus simplement: moins de sport. Moins de relaxation. Moins de divertissements.
Pour atteindre ses objectifs, il y a toujours des concessions.
[highlight]Je ne vais pas vous rassurer:[/highlight]
[quote]Il n’y a aucune garantie de résultat. Plus le résultat est lointain, plus les garanties baissent. Plus le résultat est proche, plus les garanties augmentent.[/quote]
Maigrir -> résultat en mois
Manger des chips -> résultat dans les minutes
Cette école de leadership & management ne me donne pas de garanties. J’ai récemment reçu la confirmation de la réussite de mes examens finaux. Je peux officiellement utiliser le titre « spécialiste de la conduite de groupe avec brevet fédéral», mais est-ce que cela me garantit des résultats? Aucun.
J’ai du faire beaucoup de choix pour atteindre ce palier.
Tous ces choix, j’ai réussir à les faire en pensant à ma vision.
Je me voyais parler devant des gens. Je me ressentais parler devant des gens. Je me voyais écrire depuis un café, un article qui me permettrait de partager mes expériences, de modifier les manières de penser. D’être libre et de ne pas travailler pour quelqu’un d’autre que moi. C’est la liberté et le partage qui m’ont poussé à faire ça. Lorsque je faisais ces choix désagréables, c’était pour me retrouver à répéter inlassablement des heures et des heures. Seule la visualisation de ma vision me donnait l’essence pour prendre les bonnes décisions.
Il y a des sacrifices. [highlight]Si c’était simple, tout le monde le ferait[/highlight]. Peu importe d’où vous commencez, faites du mieux avec ce que vous avez. Pour la petite histoire, je n’ai pas fait de hautes écoles.
J’ai passé 9 ans à travailler sur des chantiers. Lorsque j’ai réalisé que je m’étais planté de chemin, j’ai décidé de changer et de ne pas continuer dans mon engagement. [highlight]Beaucoup de gens s’engagent et cherchent à se convaincre qu’ils aiment ce qu’ils font[/highlight].
L’autodiscipline est difficile. Car vous devrez dire non au plaisir immédiat.
[quote]Vous devez dire non au court terme pour embrasser le long terme.[/quote]
Vous devrez dire non à ce que vous aimez. Pour quelque chose que vous aimez encore plus, mais que vous n’atteindrez peut-être jamais.
Je ne vais pas vous mentir. C’est dur. J’ai craqué. Mais il n’y a pas de mal à cela. Nous ne sommes pas (toujours) des machines et nous devons nous parler en conséquence. Lorsque vous passerez une soirée devant votre TV plutôt que de travailler sur vos priorités, évitez de vous parler mal.
[highlight]Soyez responsable, mais soyez compréhensif.[/highlight]
Évitez de dire: « Julien, t’es qu’une larve.», mais plutôt « Ok Julien, quelles sont les raisons qui t’ont poussé à ne pas suivre ton objectif? Tu es fatigué? Tu as besoin de repos? » Prenez vos responsabilités envers vous-même, car vous êtes la personne la plus importante. C’est important de le répéter: [highlight]vous êtes la personne la plus importante.[/highlight]
Encore. Vous devrez dire non à quelque chose d’agréable qui arrivera rapidement, pour quelque chose de beaucoup plus grand et moins agréable sur le court terme.
Il s’agit de trouver le bon dosage pour que le chemin soit agréable. Cela s’appelle des récompenses. Laissez-vous du temps en anticipant. Plus vous anticiperez, plus vous pourrez être souple dans votre horaire.
Souvenez-vous: le plus important est d’avoir une vision qui motive. Pas tel un feu de paille qui fait beaucoup de lumière 30 secondes. Mais un feu qui dure des heures, s’il est correctement alimenté.
Exercices pratiques: le travail de l’autodiscipline pour atteindre ses objectifs
Sentez-vous libre de mettre en pratique les exercices à votre guise. L’important est de suivre votre rythme, mais de continuer à écrire quotidiennement.
La bonne nouvelle, c’est que vous avez déjà commencé à pratiquer votre autodiscipline. Dès le premier jour de cette formation.
Exercice 1)
Avant une tâche: concentrez-vous sur le début du travail/ réduisez la quantité de travail minimum à effectuer
Pendant la tache: sur la fin du travail (l’état souhaité).
J’écris tous les jours une ligne. Une phrase de texte. C’est le minimum que je me demande. Une fois mon calepin en main et la première phrase posée, en général je continue. Parfois je foire, l’inspiration vient et j’écris un article.
Comme le sport. Je rentre de ma journée de travail, je pose mes affaires, j’enfile mes baskets et je pars. Je ne me vois pas en train de souffrir lorsque je commence. Je ne me pose pas dans mon canapé.
Lorsque je devais lire mes cours pour mes examens, je me suis fixé comme but de lire une page chaque jour.
Cette méthode demande de l’anticipation et une réserve au niveau du temps. Si vous vous trouvez à 1 semaine d’un dossier de 80 pages à rendre, vous ne pourrez pas vous dire: ok j’écris une phrase chaque soir.
Projetez-vous dans le futur. Visualisez (loin devant) ce que vous souhaitez atteindre.
Exercice 2) Fixer un début et une fin à votre tâche. Surtout si vous avez peu de temps.
Jusqu’à maintenant, le matin vous écriviez vos tâches prioritaires de la journée. À présent, écrivez à côté le temps que vous souhaitez y consacrer.
Plus vous prenez des notes et plus votre amélioration sera rapide. Vous constaterez qu’en général, les tâches que vous n’avez jamais effectuées auparavant prennent parfois le double de temps. Dans le futur, vous saurez que si votre Boss vous demande « pour combien de temps vous en avez? », vous devrez rajouter 30 – 40% de temps en plus si c’est une tâche inconnue.
Si vous commencez à avoir un surplus de temps, réinvestissez-le. Ne vous le faites pas voler par vos voleurs de temps (nous analyserons vos voleurs de temps dans le bloc 3)
Lorsque vous doutez, ne faites pas les choses à moitié. Si vous sentez que vous avez besoin de repos 1, 2 ou 3 jours, arrêtez complètement et reposez-vous. Le but est de revenir le plus rapidement possible à 100% de vos capacités.
[highlight]Ne faites pas durer l’agonie en atteignant la moitié de vos objectifs… [/highlight]votre estime souffrira.
Si vous constatez que vous ne pourrez simplement pas tenir (opportunités, d’autres priorités, problèmes divers) revoyez vos objectifs.
[highlight]Arrêter est ok. Reprendre est impératif.[/highlight]
Les excuses ne fournissent pas de résultat.
Exercice 3) Travaillez avec le temps et pas contre lui.
Associez vos routines actuelles. Que faites-vous déjà de manière automatique?
Vous brossez les dents? Contrôler vos emails le matin, avant même de vous lever? Lire votre fil d’actualité le soir avant de vous coucher? Greffez sur ces moments, d’autres petites tâches. Vous vous en souviendrez plus facilement.
Si vous cherchez à créer une routine (écrire chaque jour) alors je vous propose d’utiliser celles que vous avez déjà. Si vous cherchez à écrire une ligne par jour, pourquoi ne pas le faire directement après votre dernier coup d’oeil à vos emails?
En même temps que vous contrôlez les tâches, vous créez l’autodiscipline.
En même temps que vous créez l’autodiscipline, vous créez la gestion du temps.
En même temps que vous créez la gestion du temps, vous êtes plus sûr de vous
Prévoyez votre journée de travail et vos études. Je me répète et vous le faites déjà: écrivez le matin ce que vous souhaitez faire.
Exercice 4) Apprenez à vous dire non. Lorsque vous êtes seul c’est souvent le moment le plus dur pour se dire non: vous n’avez pas de pression sociale. Personne ne vous regarde. Quel est le moment où vous pouvez vous entraîner chaque jour (ou presque) à vous dire non?
Dans les magasins. Définissez quelques choses qui n’est pas bon pour vous, mais que vous consommez régulièrement. Par exemple le Koca.
Retenez ceci: [highlight]Moins il y a de temps entre le moment où vous êtes soumis à un choix et votre réponse, et plus vous avez de chance de craquer.[/highlight]
Lorsque j’habitais en Suisse, je vivais dans un appartement au 4ième étage. Mon vin était dans la cave. Si j’avais encore été un fumeur, j’aurais probablement posé mon paquet dans ma cave pour arrêter de fumer. Plus le moment entre l’envie et l’apaisement de cette envie est long et plus votre logique peut reprendre le dessus.
Durant tout ce temps, vous pouvez réfléchir à votre vision, votre autodiscipline, vos résolutions. Lorsque j’ouvre l’armoire de mes parents et qu’une plaque de chocolat tombe sur mes pieds, il y a de fortes chances que j’en mange.
Prenez l’habitude de prendre le temps avant de prendre une décision.
[highlight]Entre le stimulus et votre réponse, il y a un espace. La manière dont vous utilisez cet espace vous permettra d’atteindre votre vision (vos priorités).[/highlight]
Conclusion pour atteindre ses objectifs
- L’autodiscipline découle d’une vision forte.
- Privilégier le long terme au court terme pour atteindre ses objectifs
- Installez des routines facilement réalisable -> 1 ligne par jour.
- Fixer en début de journée un début et une fin pour vos tâches.
- Travaillez avec le temps.
- Les excuses ne fournissent pas de résultat.
- Apprenez à vous dire non.
Je vous ai donné ma manière de faire. Chacun doit trouver la sienne en essayant. [highlight]Quelle est votre manière pour rester discipliné?[/highlight]
Je suis tout à fait d’accord avec tes points.
Je rajouterais une précision concernant les simples routines. J’avais essayé cette technique et je m’étais vite retrouvé avec un nombre considérable de petites routines qui, au final, formaient un sacré gros bloc.
Quand je faisais le sommeil polyphasique, je m’étais fixé un certain nombre de routine à faire durant la nuit. Mis bout à bout, j’en avais pour 5 heures. 5 heures, je me disais que c’était rien par rapport à 22h éveillé. Mais à long terme (comme tu le dis) c’est difficile à tenir.
Donc pour résumer, je rajouterais : Des routines simples et peu nombreuses
Bref, ce n’est que mon humble avis 🙂
Merci encore et à bientôt !
Christopher
il est clair que plus on a un objectif « grand », plus cela demande de l’engagement ce qui implique de faire des choix et de s’y tenir au mieux, de « renoncer » pendant un temps au moins à certaines choses que l’aime faire/avoir. Et c’est là que l’on voit si cet objectif est assez important pour nous ou pas, c’est si l’on s’y tient malgré les difficultés, malgré les « petits dérapages ».
C’est tellement vrai du coup que plus le résultat attendu est loin dans le temps, et plus c’est difficile.
Lorsque l’on voit, ou que l’on sait, que des personnes plus ou moins proches « profitent » pendant que l’on s’engage sur un objectif, cela peut être difficile et il est donc d’autant plus important de se focaliser à fond sur le résultat que l’on souhaite atteindre, tout en appréciant un minimum le chemin et en prêtant attention sur ce que l’on peut tirer (apprendre) de cette expérience.
Tout comme Christopher, je pense qu’il faut faire attention à ne pas se prévoir et faire trop de choses chaque jour sous peine de ne pas tenir la distance, d’ailleurs il me semble que tu en avais parlé dans un article, de ne pas ajouter continuellement des choses à faire. Et puis, il faut se laisser aussi du temps pour les imprévus, tout ça.
Reste que la mise en place de routines est pour moi une bonne habitude, cela m’aide à être autodisciplinée puisque je ne me pose pas la question de faire telle ou telle chose, je la fais. Par exemple, je ne me dis pas « ah est-ce qu’aujourd’hui j’ai envie de un peu d’activité physique (« sport ») je le fais.
Cela dit, comme je l’indiquais dans un autre commentaire, j’essaye aussi régulièrement de me poser des question sur ce que je fais et comment je le fais : est-ce qu’il est pour moi nécessaire de le faire, est-ce que cela m’apporte du bien dans ma vie, est-ce que cela me permet de m’améliorer, etc. Sinon, mieux vaut supprimer la chose ou du moins la réduire dans un premier temps. Après, si la chose est « bien » à faire, je me demande s’il n’y aurait pas un moyen de mieux la faire, à un autre moment, etc.
Donc j’ai des routines, mes routines quotidiennes, je ne les note pas, j’en ai quelques unes, et pour les autres, celles que je fais par exemple tel ou tel jour, je les note avec un à quelques mots (pas de phrase) sur un agenda. Je vais par exemple me noter « X » le jeudi, ce qui veut dire que jeudi au plus tard je dois le faire. Par contre, si par exemple le mardi j’ai du temps, un « trou », je vais regarder ce que j’ai à faire les jours suivants et si « X » peut être fait avant jeudi (et pas impérativement le jeudi et pas un autre jour) alors si j’ai le temps de le faire, je le fais.
Oui on est la personne la plus importante, cela dit, je ne parlerai pas de cela avec tout le monde, si je leur sors « je suis la personne la plus importante dans ma vie », bonjour les réactions indignées de certains ^^. Néanmoins, pas besoin de le dire tout haut pour le penser, l’intégrer, et agir en conséquence 😉
J’ai lu ton article hier soi et j’ai mis un moment à comprendre cette partie ^^ :
« Avant une tâche: concentrez-vous sur le début du travail/ réduisez la quantité de travail minimum à effectuer
Pendant la tache: sur la fin du travail (l’état souhaité). »
L’aspect « pendant la tâche » en fait, où tu ne répète pas « concentrez-vous », je devais être bien fatiguée, je ne sais pas ^^
Chacun doit se connaitre assez pour connaitre sa réaction potentielle face à telle ou telle situation, comme toi qui a mis ton vin assez loin pour que tu y réfléchisses à deux fois avant de descendre, et du coup, il est bon d’y réfléchir afin de se court-circuiter les mauvaises décisions que l’on pourrait prendre sur un coup de tête.
Bonne journée 🙂
Je rejoins ton avis car trop de routine rend la démarche trop complexe et peu vite dégouter. Actuellement j’ai 3 routines en cours d’installation (car le but c’est de les rendre automatique…)
1) Les douches froides
2) Le sport hebdomadaire
3) Exercice de respiration (4X4)
3 c’est un bon chiffre 😉 Lorsque j’effectue les actions sans trop y penser « roo je dois encore faire ça » mais plus en mode « Yes! Déjà ma prochaine session sport » alors je passe à une autre « implémentation ».. Beaucoup de guillemets 😉
À tout bientôt!
Trêve de bavardage:
Yes j’en avais parlé dans un article. D’ailleurs dans la formation sur la gestion des priorités et du temps (technique de travail perso) que je suis en train de créer, mon emploi du temps est loin d’être blindé et j’ai pas mal de trou. Evidemment je pourrais le remplir avec plein de nouveaux comportements à avoir, mais avoir du temps libre, c’est laisser l’imprévu rentrer dans sa vie. C’est se laisser le temps de vivre. C’est du temps pour remplir les batteries.
J’agis comme toi avec mon agenda (ou presque). Je me mets une deadline ou le job doit être effectué. Vu que je ne blinde pas mon agenda, j’ai souvent le temps d’effectuer l’activité avant. Comme pour mes exas, j’avais masse de conneries théoriques à apprendre par coeur. Alors je m’y suis pris des mois à l’avance, et X fois par semaine je bossais XX minutes. La technique que nous utilisons fonctionne car nous anticipons 😉
Réduire, simplifier, supprimer. Yes j’approuve.
« Je suis la personne la plus importante » n’est une phrase à cacher aux autres à mon avis. La forme est à travailler lorsqu’on le dit. Et c’est peut-être la phrase à éviter lorsque tu refuses une invitation ou d’aider une personne^^. Mais je pense que cela peut provoquer des déclics. Et personnellement, lorsque j’entends cela dans la bouche d’une personne (je l’entends très peu souvent)… je kiffe! Ce n’est pas hautain. C’est logique et pertinent. Les personnes qui te rejettent pour ça, n’ont pas encore conscience de leur valeur.
Et de belles relations peuvent naître avec les personnes qui acceptent ce genre de phrases. On est des filtres sur pattes. Ce que l’on dit/fait attire ou repousse des gens. Les gens qui restent sont ceux qui croient en ce que nous croyons. Gold!
J’ai lu ton article hier soi et j’ai mis un moment à comprendre cette partie ^^ :
Je voulais dire « une fois la tâche commencé, concentrez-vous sur la fin. Tu as bien saisi ^^ Mais parfois mes tournures de phrases sont assez mauvaises.
Bonne soirée/ fin de semaine à toi!
Julien
crois le ou non, mais je ne fais pas exprès de te faire des commentaires mastoc c’est juste au bout d’un moment que je me dis mince j’ai peut-être trop écrit, enfin bon, tu dois savoir ce que c’est quand on est pris dans un sujet qui nous intéresse, on ne se rend parfois pas compte du temps qu’on y passe, etc.
c cool de savoir que toi aussi tu as des trous et ne remplis pas ton agenda à fond, l’avantage que j’y vois clairement c’est plus de place à l’imprévu et donc ça peut quand même laisser le temps de faire ce qu’on avait programmé mais aussi du temps pour penser et faire des choses qu’on se sent bien de faire à ce moment là. Par ex, y’a des périodes où on se sent mieux pour écrire, d’autres pour lire, pour ranger, etc.
c’est intéressant de savoir que tu utilises la même technique de deadline et que cela fonctionne aussi sur des projets à long terme comme tes exams 🙂
en fait quand tu te dis, et que tu crois vraiment, que tu es la personne la plus importante pour toi, cela peut impacter ta façon de prendre en compte l’avis/critique des autres dans certains domaines. Après, je n’ai pas d’enfants et je conçois que des parents estiment que leurs enfants sont les personnes les plus importantes avec un MAIS, c’est qu’il faut que ces parents se sentent exister et bien aussi car sinon même s’ils « donnent tout » à leurs enfants, ben les enfants le ressentent et ce n’est pas forcément bon pour eux car plus un parent est bien et plus il est capable d’apporter d’être bien dans sa relation à ses enfants. digression un peu désolée ^^.
ok merci d’avoir confirmer pour la phrase, chacun son style et quand on est « dans son truc » difficile parfois de s’imaginer que les autres peuvent ne pas bien saisir sur le coup 😉
j’espère que ta semaine est un peu moins éprouvante que la précédente, mais riche en apprentissage pour toi 🙂
J’ai subi il y a quelques années une période de surmenage car justement trop dur avec moi-même… J’ai surmonté cette expérience en prenant du recul sur mes projets. Savoir ce qui était vraiment important dans toutes mes activités a été primordial. J’ai donc ciblé les projets les plus important qui était en adéquation avec ma vision de vie… Et abandonner certaines activités a certainement été la meilleure chose que j’ai pu faire afin de gagner du temps et de me focaliser sur le plus pertinent. Il faut donc savoir dire NON parfois ou savoir déléguer ce qui peut l’être…
Une autre chose qu’il faut aussi admettre est qu’un projet long terme se murit avec le temps… et il est important de reconnaitre les « périodes de gestations » qui nécessite de prendre le temps de bien planifier les jalons des projets et de régulièrement (tous les mois environ pour moi) prendre du recul et de faire le ménage des tâches qui ne seraient pas nécessaires et éventuellement d’en modifier certaines. J’ai appris qu’un projet est tout sauf linéaire, il vit et évolue avec le temps et les opportunités qui s’offrent à nous et parfois même l’objectif final change… J’ai d’ailleurs beaucoup appris du processus entrepreneurial de « l’effectuation » qui apparait de nos jours plus efficace que les business plan classique… Qu’en penses-tu Julien? Si tu veux je peux t’envoyer les liens des MOOC correspondant…
Encore merci pour tes partages 😉