février 25

Nouveau -> L’enfant rebelle qui aime saboter vos efforts.

Découvrez dans cet article votre enfant rebelle et les 5 difficultés rencontrées par les gens qui cherchent à atteindre un objectif. Vous pourrez également accéder à la première vidéo du Nouveau Système ABLOC.
Avant cela…

Ce début d’année, je le sentais, allait être une période difficile pour moi et mon entourage. Quand en début janvier j’envoie un message à Elisa pour lui dire « cela va être pénible janvier et février 2017… » je ne plaisantais pas.

Entre les obligations professionnelles, le bouquin et les conférences, j’ai eu les yeux plus gros que le ventre. Pas grand-chose ne s’est déroulé comme prévu:

  • l’Agenda BLOC n’a pas été lancé au bon moment,
  • le contenu de mes conférences était trop dense par rapport au temps que j’avais à disposition,
  • je n’étais probablement pas assez spécifique sur le public cible.

Et donc, plutôt que de sauter sur la prochaine bonne idée, je me pose la question suivante: est-ce que j’aime faire ça? Oui.

Donc je vais recommencer en changeant certains points. Agenda BLOC version 2.0 en création. Site 2.0 en création. Etc.

Par exemple, le sondage sur la page d’accueil du site demandant aux visiteurs le moment, le prix et le type d’agenda qu’il achète n’est pas là pour rien.

J’ai de plus en plus de plaisir à chercher l’information et tester.

Pratique que je n’aimais guère durant les années précédentes et que je paie actuellement. Quand je vois ma capacité à me souvenir de chose que je dois réaliser dans le futur (genre il faut que j’appelle Alain), j’ai décidé de devenir un checklister. Le type qui se base sur une liste de contrôle pour les choses importantes (la rédaction d’article, le lancement de produit, le consulting).

Et la plus grande barrière à l’utilisation de liste de contrôle, je vais vous la dévoiler: il s’agit de l’arrogance intellectuelle.

– j’ai fais cela des années. Pourquoi aurais-je besoin d’une liste de contrôle?

Justement parce que tu fais cela depuis des années.
Parce que ton contexte évolue.

Tel un chef de cuisine qui suit ses recettes pour confectionner des mets succulents et qui voit le succès arriver.
Petit à petit, il s’éloigne de sa liste.
Il réduit la quantité de légumes.
Cuit quelques minutes de plus la viande.
Puis petit à petit, ce qui faisait que les clients aimaient ses mets, disparait.
Et ce glissement a été tellement lent qu’il se demande « mais comment en suis-je arrivé ici? »

Entre nous, je suis sûr que vous vous reconnaissez là-dedans:

Allez, remémore-toi de ta dernière relation qui, petit à petit… t’a amené à passer tes soirées en présence de ton sucre d’orge, à te gratter, à travers un vieux training, tes couilles devant une série netflix.

Le glissement au « TU » s’est fait de manière presque indolore. Je vais revenir au vous… car c’est peut-être le premier article que vous lisez. Un peu de sérieux!

Tout ça pour vous invite à lire le livre suivant: The checklist Manifesto.

 

Le saviez-vous?

Lorsque l’État du Michigan a commencé à utiliser une liste de contrôle pour la mise en place d’intraveineuses dans ses unités de soins intensifs, son taux d’infection a chuté de 66% en seulement trois mois. Ses unités de soins intensifs ont surpassé de 90% de tous les hôpitaux du pays. En 18 mois, la liste de contrôle a permis d’économiser environ 175 millions de dollars et 1500 vies.

Donc j’ai présenté le système ABLOC à Neuchâtel et Lyon, les deux fois je n’ai pas été satisfait.

Premièrement parce que j’ai mal planifié mon coup: comme expliqué plus haut, la méthodologie du système ABLOC se transmet difficilement en 2 heures (même en 4 heures).
En revanche, les participants à la formation en ligne (qui est disponible, mais que je n’ai pas encore lancée officiellement) ont de bons résultats, car comme disait Idriss Aberkane. Le savoir demande du temps, mais pas uniquement.

Vous pouvez prendre le temps de lire cet article, si vous le faites de manière déconcentrée, ça ne va pas le faire.
À contrario, vous pouvez lire cet article de manière totalement concentrée, mais 2 minutes, cela ne va pas le faire.
La connaissance demande du temps. C’est plutôt rassurant 😉

Donc les participants qui se donnent les moyens atteignent leur objectif.
Regardez par exemple le tableau des scores de Pascal (consultable sur son site web)

Deuxièmement, parce que je n’ai pas ciblé les bonnes personnes.
La présence de certaines personnes était tout à fait légitime, mais pour d’autres, ce système ABLOC ne convient pas…

Quelles sont les personnes qui ne peuvent pas coller au système ABLOC?

(si vous ne connaissez pas le système ABLOC, il s’agit d’un système permettant d’atteindre vos objectifs dans un quotidien surchargé)

  1. Les personnes qui n’ont pas vraiment besoin d’atteindre leur objectif. Il y en a beaucoup. En thérapie systémique, ils portent le nom de « touristes » ou de « plaignant ».
  2. Les personnes qui veulent atteindre un objectif, mais qui arrivent facilement à trouver du temps dans leur emploi du temps. Ceux-là trouveront le système ABLOC probablement trop directif / contraignant.

En gros, des personnes qui n’avaient pas envie du système se sont retrouvés aux séminaires. Naturellement, je ne pourrais jamais les accompagner dans leur réussite, même avec le meilleur des systèmes. Pourquoi? L’envie n’est pas là et / ou la souffrance n’est pas assez grande.

Vous vous demandez quel est le rapport entre souffrance et changement? 

On change quand on souffre suffisamment.

J’en veux pour preuve les gens qui restent à un poste de travail merdique des années, mais qui continue.
J’en veux pour preuve les gens qui restent en couple (alors que c’est la merde et que rien ne change), mais qui continue.

Jusqu’à la tromperie. Là parfois, la souffrance est suffisante. Mais la souffrance (et surtout le niveau acceptable de celle-ci) est quelque chose de très personnel… pour une personne, faire 10 minutes de voiture pour se rendre au travail est intolérable. Pour d’autres, 2 heures ce n’est rien.

Valeur, croyance, cadre.

Pourquoi les gens n’aiment-ils pas les objectifs? 5 problèmes

5. Parce que c’est ennuyeux.

Atteindre des objectifs, c’est ennuyeux. Il faut déjà prendre du temps, se creuser les méninges, réfléchir à sa vie, essayez de se projeter dans un futur. C’est chiant à mourir même. Il faut ensuite réussir à le mesurer, réfléchir au sacrifice et changer de perspective. Par exemple: apprendre à faire du surf deviendra réussir à tenir 20 secondes sur ma planche en pleine mer. Pouah!

Et l’ennui, c’est mal vu. J’en fais un chapitre dans le bouquin qui connaîtra peut-être les librairies. L’ennui est associé à la fainéantise, au manque d’ambition, à la solitude (quoi tu n’as pas d’amis?), à la médiocrité de l’esprit. Pourtant l’ennui a de sacrées vertus:

5.1. Permets d’entraîner le cerveau à rester concentré face à la distraction.
Honnêtement, dans la progression vers votre objectif, vous connaîtrez les plateaux, le doute, l’ennui.
La prochaine fois que vous vous ennuierez, ne saisissez pas votre smartphone et regardez autour de vous. Ou alors, fixez votre attention sur la tâche en cours et FORCEZ-vous à ne pas décrocher. Défiez-vous comme le recommande Mihály Csíkszentmihályi, dans son ouvrage « the flow ».

Pour ma part, je lui préfère le terme de callisthénie mentale.

Pour votre information, dans mes recherches des sources je suis tombé sur une expérience intéressante: notre attention moyenne en 2015 était de 8 secondes. À votre avis, à combien était notre attention moyenne en l’an 2000?

Ce que je peux vous assurer: ce n’est pas beau à voir.

Et si notre société continue d’évoluer à ce rythme, demain les rockstars, ce seront ceux qui réussiront à se concentrer pour apprendre rapidement des choses difficiles à maîtriser.

5.2. Permets de réfléchir à ce que vous faites de votre vie.

Évidemment, si à la moindre minute d’ennui vous vous rendez sur le mur des comparaisons (votre fil d’actualité) vous aurez de la peine à vous poser les bonnes questions.

Réfléchir à sa vie, peu de personnes le font sérieusement.

4. Parce qu’il faut choisir.

Quelle série netflix vais-je regarder? Quel livre vais-je acheter? Quel type d’abonnement vais-je me procurer? Quelle photo tinder vais-je « liker »? Avec qui vais-je baiser demain?

Nous, occidentaux industrialisés, évoluons dans le choix perpétuel. Le choix du métier, du type d’activité, du thème de blog, des études, des amis, etc.

Le choix, on est de moins en moins à l’aise avec. On repousse. On laisse des portes ouvertes. On revient sur ses décisions. Ce qui est sur: plus vous avez de choix et plus vous êtes paralysé lors de la prise de décision. Mais le nombre de choix n’a aucun lien sur le bien-être. Il paraît que c’est même l’inverse, car le choix que l’on prend, on a tendance à le regretter… que ce serait-il passé si j’avais pris le chemin B?

Pour allez plus loin, regardez la conférence TeD de Barry Schwartz « The paradox of choice ».
Et une aide à la décision… la matrice préférentielle. 

3. Les concessions du présent pour une incertitude future

Définir un objectif aujourd’hui, c’est bien. Visualiser le résultat une fois l’objectif atteint, c’est bien aussi.
Penser aux concessions à réaliser pour atteindre cet objectif, c’est mieux.
Exemple criant: j’ai signé le contrat avec la maison d’édition (voilà c’est fait), mais c’est bien écrit: aucune garantie de publication. Mon juriste m’a dit que c’était un contrat normal. Quand t’es auteur, c’est la règle.

Mais cette incertitude nous concerne tous, parfois elle disparaît, parfois elle revient. Parce qu’en fin de compte on ne comprend rien au monde qui nous entoure, tout change et c’est la seule certitude.

Qu’allez-vous devoir sacrifier pour atteindre votre objectif? 

2. Votre enfant rebelle.

On a tous un rebelle. Ou un enfant. Peu importe comment vous le nommez, tant que vous l’avez identifié. Certains l’appel le système de pensée 1, d’autres le surmoi. On s’en fout.

Cet enfant ne veut en aucun moment faire des concessions sur son confort actuel pour une éventuelle amélioration de celui-ci (qui ne se produira peut-être jamais).

Au feu les programmes de sport!
Au feu les livres sur le développement personnel.
Au feu le fenouil et toutes tes conneries de petites graines.
Mange du pain.
Mange des croissants.
Bois du jus d’orange (qui contient autant de sucre que le coca soit dit en passant). Regarde des séries Netflix. On doit tous mourir de quelque chose.
Regarde le monde va s’écrouler.
Trump est président.
Tu paies une assurance maladie, alors tombe malade pour avoir un retour sur investissement. Profite du système. Baise le système.
Il y a de la viande dans les supermarchés, il faut la MANGER! Sinon c’est du gâchis…

Et surtout, oublie ces trucs d’objectifs. Si ça fonctionnait, cela se saurait…

Ça vous parle? On est tous parfois confrontés à ce genre de pensées. C’est ok. L’idée est de réussir au quotidien à occuper cet enfant qui veut s’éclater et vous mettre des bâtons dans les roues. Comment? J’en parle ici.

Si vous n’avez jamais pris conscience de cet enfant. Les prochains jours seront intéressants pour vous…

1. Rester focalisé malgré un quotidien surchargé

Aujourd’hui, je voyais des amis que j’aime beaucoup, fumer. Et je ne suis pas le type qui va venir et dire « tu n’as pas tenu tes bonnes résolutions??? » pourtant ces amis m’ont parlé de leurs bonnes résolutions qu’ils ont du tenir 4 semaines.

Certains comportements addictifs sont difficiles à arrêter (en fait, selon Charles Duhigg, dans son livre « the power of habit » on peut uniquement les remplacer…) et j’accompagne les gens qui viennent me le demander. Les autres, ils ne sont pas encore mûrs.

Mais pourquoi ont-ils baissé les bras? Je n’en sais rien, mais ce qui est sûr: le quotidien impératif, tentant et urgent n’aide pas. Et autour de moi, je vois des cadres supérieurs, des gens motivés, des gens brillants, qui se font avaler par leur tourbillon. Leur quotidien.

Il se retrouve, 3 mois après avoir pris de nouvelles résolutions ou un nouvel objectif (ce n’est pas la même chose) à hausser des épaules et se dire « je ne sais pas comment j’en suis arrivé ici ». C’est comme si petit à petit, ce que j’avais mis en place avait disparu.

Et il est difficile de mettre le doigt sur ce que l’on ne voit pas.

Josh Kaufmann nomme cela « l’absence Blindness » et Jean-Paul Fitoussi le Théorème de Lampadaire…

Hier j’étais dans ma librairie favorite, et je regardais les livres présents dans les rayons pour chercher à m’inspirer.
Soudainement j’ai réalisé que je regardais ce que je voyais, ce qui était présent.
J’ai fait un pas en arrière et j’ai regardé ce qui n’était pas là: les rayons des thématiques vides. C’est ce qui se vend. C’est ce que les gens recherchent. C’est ce qui marche. Cadeau.

Dans la même veine, ce quotidien surchargé est « invisible » car composé d’un ensemble d’éléments.
Il est difficile de pointer votre index saillant sur l’élément fautif. Bienvenue dans les systèmes.

J’aurai encore pas mal de trucs à dire, mais pour aujourd’hui c’est fini.

Pouvez-vous réussir sans le système ABLOC? Oui. Beaucoup l’ont fait avant.

Réussirez-vous plus facilement avec ce système ABLOC?
C’est certain.

Mais pour cela, vous devez:

1. Vraiment avoir envie d’atteindre votre objectif
2. Avoir peu de temps

Merci pour votre attention.

J.


Tags

Enfant rebelle


You may also like

Comment mieux communiquer grâce à l’ennéagramme
Comment réussir vos prises de parole en public : 7 conseils pratiques
Leave a Repl​​​​​y

Your email address will not be published. Required fields are marked

CommentLuv badge


Pour répondre à un commentateur, utilisez le sigle: @ + nom de l'auteur

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

  1. Bonsoir Julien,

    Article intéressant et différents de ce que je peux voir.
    Mon gosse « rebelle » il réussi à me mettre des bâtons dans les roues lorsque je suis fatigué le soir. Comment résoudre le problème?

  2. Yo Julien.
    Clairement le quotidien et chaque année je me fais avoir.
    Intéressé par le système que tu nous offres.
  3. Salut Julien,
    j’aime bien ton article, dense, touffu (plein de tes émotions) et en même temps avec
    une ligne claire qui s’en dégage.
    Ce qui n’est pas évident avec tes articles c’est qu’ils balancent plein de référence et de clin d’œil qui me donnent envie de couper la lecture pour aller suivre ces choses dont tu parles. Mais en même temps je suis curieux de ce qui va suivre, donc ça « distrait mon enfant rebelle » et me permet de continuer la lecture.
    (Merci pour mes tableaux des scores et le lien.)
  4. Yes, très peu de gens prennent le temps de se fixer des objectifs. Pourtant, se fixer un objectif SMART pertinent représente souvent une grosse partie de sa réalisation. C’est également l’assurance de ne pas se perdre en cours de route et de se dire au milieu du chemin: je fais déjà tout cela pourquoi et pour qui ?

    Pour l’enfant rebelle, c’est facile pour moi de le maîtriser dans certains domaines (au boulot par exemple) et d’autres pas (quand je dois commencer une nouvelle tâche).

  5. Salut Julien,
    Merci pour cet article.
    Ma plus grande difficulté est de tenir dans la durée une méthode/stratégie choisie pour atteindre mon objectif dès que je me sens déstabilisé par des obstacles.
    De la musique sans parole, ça fonctionne bien !
    En me faisant relativiser sur tout ce que j’entreprends, en soulignant la potentielle inutilité de tel ou tel sacrifice.
  6. Bonjour bonjour Julien
    Je te suis depuis déjà quelques mois et tes articles me touchent, touchent toujours en plein où cela fait « mal ».
    Je me suis assez reconnu dans la problématique de la concentration.
  7. Hello Julien, réflexion perso que je partage avec toi (et tes lecteurs) : en te lisant (très concentrée hi hi), je me disais que ton système n’étais pas pour moi car 1- j’ai du temps « volontaire » c’est-à-dire que j’ai construit ma vie pour en avoir (c’est mon luxe et ma réussite :)) 2- je ne souffre pas.
    Mais. (ben oui, y a toujours un mais avec moi, je suis un être de paradoxes !)
    Mais j’ai failli venir à ton intervention à Lyon. Par simple curiosité intellectuelle. Et mon expérience m’a montré que c’est souvent dans ces moments là (faire/dire/lire qqchose dont on pense ne pas avoir besoin) que les effets peuvent être décuplés. Jai le sentiment que cela rejoint le truc du lampadaire… Eh oui, c’est comme regarder à un endroit sans lumière et trouver un briquet au fond de son sac pour l’éclairer. On peut trouver rien ou un trésor et c’est cet inconnu qui est intéressant à mon sens.
    A bientôt !
    Morgane
  8. Ma principale difficulté est de m’en tenir à mes décisions et ne pas papillonner. Il m’arrive trop souvent de commencer un travail avec un but précis en tête et de me retrouver à surfer sur internet sur d’autres sujets. J’ai trop de choses en tête et donc beaucoup de mal à me focaliser.
    Pour la distraction de mon enfant rebelle je pense que c’est un lève tard, le matin j’arrive à mieux me concentrer
  9. salut, j arrive vraiment pas à aller jusqu’au bout de mes objectifs
    la plupart du temps je suis enthousiasmée de démarrer mais ya toujours ce petit quelque chose qui semble me refroidir.
    j’ai réussi à lire cet article lors de ma pause
    a vrai dire j arrive pas a dompter cet enfant rebelle
  10. Ma plus grande difficulté est de passer d’une idée à l’action et aussi de réussir à prioriser!
  11. Hello ,

    « j’ai fais cela des années. Pourquoi aurais-je besoin d’une liste de contrôle? »

    Je note avec des abréviations certains trucs que je dois faire toutes les semaines mais pas tous les jours, c’est ma liste de contrôle, oui à force je sais que j’ai à faire tel truc tel jour ou tel autre truc à tel jour max (dernier délai) mais je continue de noter quand même, au moins si j’ai des imprévus, des trucs qui me prennent la tête, ça me permet de pas oublier, de me décharger mentalement d’avoir à y penser.

    « On change quand on souffre suffisamment. »

    C’est mon cas pour des grands changements qui ensuite entrainent d’autres changements par effet « boule de neige ». Après on peut aussi changer par prise de conscience par exemple, mais cela semble moins courant (?). Il faut en tous les cas que notre Pourquoi soit assez grand, prenne aux tripes.

    Et tu fais bien de souligner que l’on n’a pas tous les mêmes critères, notamment pour la « souffrance » (bien trouvé l’exemple du trajet quotidien 😉 ) simplement parce qu’on est tous différents et qu’on a tous nos priorités, etc.

    C’est clair que quand tu travailles sur ton objectif, au moins au début, quand t’as pas encore les résultats concrets que les autres peuvent voir de façon flagrante, ben ce que tu fais (ou ne fais pas/plus) c’est souvent considéré comme chiant, alors même que la persévérance et l’engagement devraient être d’autant plus « loués » (dans le sens « louange ») que justement c’est chiant et long sans résultat escompté certain.

    « Penser aux concessions à réaliser pour atteindre cet objectif, c’est mieux. »

    Capital même. Être prêt à faire certaines concessions, arbitrages, laisser de côté des choses que l’on apprécie pour une plus grande chose encore. Ce n’est pas confortable.

    « le quotidien impératif, tentant et urgent n’aide pas. »

    C’est sûr. D’où le Pourquoi important qui fait tenir sur la durée.

    Difficulté la plus marquée : la concentration dans les trucs que je trouve chiants alors que si j’étais plus concentrée, je pourrais avancer plus vite sur ces trucs pour ensuite avoir plus de temps sur le reste.

    Ciao 🙂
    Marine a publié récemment: Les briseurs d’estime #1 : danger pour notre bien-êtreMy Profile

  12. « La difficulté la plus marquée chez moi » est celle que je me fais de ma confiance en moi; je crois que je n’ai pas suffisamment confiance en moi: c’est ça mon enfant rebelle qui me fait confondre « confiance » avec « sérieux », c’est mon petit singe dans la tête et le coeur.
  13. Bonjour Julien,
    Mon principal problème est savoir ce qui est important pour moi et d agir.je pense trop, mon enfant rebelle est la perfection et donc un deuxième enfant rebelle apparaît la procrastination.pour palier à cela, j ai décidé d investir sur moi par une formation (28jours pour activer le pouvoir de la gratitude).pour la 1ère fois, je prends du temps pour moi afin de savoir ce que je veux.je suis au 7eme jour et je tiens.je n ai pas raté une vidéo.je fais les exercices, les défis.j en ai appris plus en 7 jours qu en 10ans de vie. Merci pour ton blog et pour l agenda bloc qui me cadre un peu et c est ce qui compte (pas à pas).l urgent prend souvent encore le dessus
  14. Il y a un module appelé « Calisthénie mentale » lorsque tu lis mes articles . Le but est de rester sur la lecture, avec ton calepin ouvert à côté et noter ce que tu souhaites lire une fois la lecture terminée 😉

    Avec plaisir pour le lien 😉

    J.

  15. Salut !

    Oui je suis de plus en plus choqué de voir à quel point les gens ne se fixent pas d’objectifs… mais alors, comment font-ils pour réussir? C’est la question que je me pose, je dois donc chercher plus loin 😉

    Ce qui est certain: ceux qui suivent un programme de définition d’objectif performent mieux.

    Merci pour ton retour.

    J.

  16. Salut

    Ouai on connait tous des hauts et des bas. Je suis d’ailleurs dans une phase pas très haute en ce moment. Mais comme disait Churchill, quand tu traverses l’enfer, ne t’arrêtes pas!

    Merci pour ton retour.

    J.

  17. , si ça te touche où ça fait mal, et cela depuis des mois, c’est que tu es un persévérant. Beaucoup de gens préfèrent le monde des licornes que certains blogueurs décrivent ( » ce n’est pas de votre faute »)

    J.

  18. Salut !

    Intéressant rebond de ta part sur l’histoire du lampadaire. Inspirant même 😉
    Au début je pensais que le système pouvait coller à tout le monde. Plus j’avance et plus je me dis que c’est pour les opérations « coup de poing ». À voir avec le temps.

    Bon dommage pour lyon ^^ Je vais faire une petite tournée en France en 2018… Avec Etienne. L’idée est de découvrir la France et de partager gratuitement des conférences, etc.

    On se croisera peut-être par là?

    J.

  19. Salut ,

    J’ai aussi ce problème en ce moment car je cherche des sources et il m’arrive de me retrouver à lire tout autre chose. J’essai de développer une technique pour y parvenir…

    Par exemple en notant les thématiques des sources à chercher à l’avance et en quittant rapidement internet dès que j’ai un ou deux pdfs (plutôt que de continuer mes recherches..).

    À voir ce que cela donne avec le temps.

    J.

  20. il te faut un système qui t’engage dans ce cas. En tout cas éviter de constamment refaire les mêmes erreurs…

    J.

  21. Salut !

    Merci pour tes remarques. Oui le changement peut se faire de plusieurs manières, moi j’aime bien parler de souffrance parce que l’on voit cela de manière négative.

    Par exemple, la prise de conscience est fréquente pour beaucoup: ils savent ce qu’il faudrait faire, mais pas grand chose se passe au final. Inutile de chercher un coupable du doigt, je pense que l’estime joue un rôle, mais aussi l’énergie, etc…

    La concentration dans les trucs chiants, je remarque que j’arrive à la dépasser lorsque je réalise que c’est un truc chiant et que je me dis « petite session de calisthénie mentale, combien de temps vais-je tenir? » Cela se rapproche du concept du FLOW. JE ne sais pas si tu l’as lu…

    A++

  22. Salut Chatel!

    Bel exploit de tenir face à tes enfants « procrastinateurs et perfectionnistes » En effet, ces deux là vont souvent ensemble.

    C’est cool que l’agenda bloc puisse t’être utile 🙂

    À bientôt!

    J.

  23. Hey

    Oui entre savoir ce qu’il faudrait faire et le faire, y’a un gap énorme, la différence entre le savoir et la pratique quoi. Très certainement l’estime de soi joue un rôle, mais pas que comme tu le pointes l’énergie aussi, le temps et… pas assez de souffrance ? ou acceptation de la situation genre « de toute façon, je peux pas… » ? Peut-être que le Pourquoi derrière n’est pas assez grand ou tout simplement qu’on ne perçoit pas d’issue, d’options, de trucs à mettre en place pour aller vers ce que l’on souhaite…

    Pour le Flow, j’ai le bouquin (que j’ai lu) Vivre de Mihaly Csikszentmihalyi, c’est très intéressant. Ce qui peut me faire avancer, c’est de penser à utiliser la loi de Parkinson (faire le truc le plus rapidement possible).

    Ciao 🙂
    Marine a publié récemment: 3 livres pour changer de vieMy Profile

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}