[pullquote align= »normal » cite= »Napoléon Hill »]Les opportunités apparaissent le plus souvent sous la forme de malchance ou d’échec temporaire.[/pullquote]
Peut-être que vous faites parmi des personnes qui veulent atteindre un résultat dans le futur. Il vous est probablement arrivé de vous poser la question suivante: Comment je vais rejoindre ce résultat en partant de ma position actuelle?
[thrive_text_block color= »orange » headline= » »]Quelles sont les actions nécessaires? Quels sont les paliers intermédiaires à atteindre? Quelles sont les connaissances requises et comment mettre la main dessus? Si de nouvelles ressources sont requises, où les trouver? [/thrive_text_block]
En fait, vous faites partie des personnes qui ont pris leur vie en main et qui se sentent profondément responsables de leur vie. Vous savez que personne ne viendra vous prendre la main pour ouvrir ce blog, créer ce produit, aller courir, tourner ce film, écrire à cette personne, passer un examen, effectuer cet entretien d’embauche, etc.
Personne ne viendra et vous êtes le seul responsable de votre vie (évidemment, il y a toujours des choses que l’on ne peut pas changer, mais on ne se focalise pas sur ces éléments)
Pour parvenir à vos fins, vous faites preuve d’autodiscipline… En gros, vous êtes capable d’organiser vos comportements dans le temps, et ceci au service d’une tâche spécifique. Sans discipline personnelle, vous n’arriverez pas à rejoindre le point B en partant du point A.
La discipline personnelle requiert la capacité de reporter une gratification immédiate au service d’un objectif éloigné.
Baisser les bras mais les relever avec le muscle le plus important du corps
Si vous me lisez, vous savez que l’autodiscipline est liée au muscle le plus important de votre corps (après le coeur): votre volonté.
Mais comme tout muscle, il se peut que vous vous fassiez mal à trop l’utiliser. Vous pouvez vous blesser et chuter.
Par exemple, si vous souhaitez perdre du poids et que vous commencez la warrior diet, il se peut qu’un jour vous ne respectiez pas votre engagement que vous avez pris envers vous. Vous vous enfilez 2 big mac à 11 heures. Sentiment de culpabilité.
Si vous retirez un grand plaisir d’avoir le contrôle sur vous-même, alors vous ressentirez peut-être de la culpabilité.
Comme BUD (le surnom d’un camarade en mission avec moi), il a repris la cigarette récemment. Si vous êtes un fumeur, ou un ex-fumeur (comme moi), vous savez qu’il est fréquent de replonger. Le sentiment de culpabilité peut-être énorme… jusqu’au torrent de larmes si vous rechutez après plusieurs années d’arrêts.
Peu importe votre objectif du moment. Peu importe où vous vous trouvez sur le chemin menant à votre résultat souhaité, vous allez tomber. Certains appellent cela l’échec. Pour ma part je préfère utiliser le terme essai.
[thrive_text_block color= »blue » headline= » »]C’est facile de positiver, lorsque tout va bien, lorsque l’on a la santé. C’est facile d’avoir la patate lorsque l’on vit l’amour fou, lorsque l’on a un travail qui nous plait et lorsque l’on a de l’argent sur un compte en banque. Tout le monde peut y parvenir.[/thrive_text_block]
Le challenge est de continuer à se battre lorsque l’on chute. Parfois, on s’écarte du chemin. Un obstacle nous bloque. Mais l’échec arrive quand on ne continue pas. L’échec arrive quand on n’apprend pas la leçon qui l’accompagne.
Lorsque vous serez frappé par la vie, dites-vous que cela fait partie du jeu. C’est là que vous pourrez montrer qui vous êtes. À vous-même avant tout, et aux autres par la même occasion. Et ce n’est que le début…
C’est à ce moment que vous pourrez renforcer votre volonté.
Ok, peut-être que vous trouvez ce genre de phrases un peu bidon. Un peu « il suffit d’y croire ». Période. Commencez petit.
Voici ce à quoi il faut prendre garde si vous baisser les bras.
Certains manières d’agir vous permettent de mettre le maximum de chances de votre côté pour repartir de plus belle après un arrêt (prévu ou pas). Je vous recommande de trouver votre propre manière de faire, gardez en tête que l’on est tous différents même si certains éléments invariants font que l’on est humain (nous avons tous les deux un nez ;-)).
1) S’arrêter pour souffler et prendre de la distance
Si vous vous blessez, évitez de vouloir directement relever les bras. Parfois c’est possible, mais par expérience l’idée est de patienter un peu pour en tirer les enseignements nécessaires.
Parfois, un événement sur lequel on n’a aucune influence vient nous rencontrer. Une voiture vous rentre dedans, vous finissez à l’hôpital. Ce n’est pas de votre faute, mais souvenez-vous: c’est à votre manière de réagir à cet événement que vous montrerez votre détermination. Vous ne serez pas à 100%, mais vous pouvez toujours faire quelque chose.
Pour l’exemple: vendredi passé, je me suis brûlé le torse et le coup. Le médecin m’a dit d’arrêter le sport, car la transpiration peut infecter la plaie. OK, je tire un trait pour un moment sur mon entraînement freeletics. Par contre aujourd’hui je suis allé m’entraîner à un rythme lent, sans provoquer de transpiration. J’en ai profité pour faire quelque chose que je n’ai jamais fait: les 5 Tibétains. C’est mon prochain challenge pour les 30 jours (quel est le vôtre?)
Je continue dans mon objectif de me maintenir en forme.
Si vous vous cassez une jambe, vous pouvez toujours essayer de faire des exercices avec le haut du corps.
Parfois cela arrive de notre propre faute: on n’a pas écouté les avertissements de notre conjoint lorsqu’il ou elle nous disait que l’on travaillait trop. Lorsque l’on mettait de côté la vie de famille = séparation/ divorce.
Ou on échoue à un examen parce que l’on a trop attendu. Ou à la mise en place d’une nouvelle habitude, car on y est allé trop fort d’un coup.
Dans ce cas-là, notre comportement est directement la cause de la grosse mandale que l’on s’est ramassée.
Il faut donc réfléchir et essayer le point suivant…
2) Profiter de ce moment pour se régénérer
Comme un combattant qui a perdu son match par KO. Il y a des moments où il faut profiter de la vie. Il faut saisir les opportunités pour se régénérer. C’est une sorte d’aller-retour entre le présent et le futur.
Le sportif va se remettre de ses émotions et éviter de remonter directement sur le ring. Il va peut-être partir en vacance un moment, faire moins attention à son alimentation et éviter de s’entraîner un moment. Il va réfléchir à sa vision et à ce qu’il souhaite de la vie.
Ce sont des moments qu’il passera seul, des moments régulateurs durant lesquels on fait une mise au point.
Qu’est-ce que je suis en train d’atteindre? Comment je suis en train de parvenir à ce résultat? Est-ce que cette stratégie est appropriée? Est-ce que le feed-back de mon environnement m’informe que je suis en train de réussir ou d’échouer?
3) Utilisez l’énergie de la frustration
Lorsque l’on perd le contrôle et que l’on s’éloigne de ce que l’on veut, une énergie apparaît: la frustration. Cette énergie vous pouvez l’utiliser inutilement, baisser les bras et vous dire que vous êtes un bon à rien.
Mais vous pouvez aussi utiliser cette énergie pour rebondir et vous remettre sur le chemin que vous aviez décidé de prendre.
Hier, j’ai mal mangé, j’ai trop bu et ce matin je me réveille avec la gueule de bois. Journée dans le dur. Cela m’a rappelé pourquoi je voulais m’éloigner de ce mode de vie. Vous connaissez probablement ce genre de sentiment?
C’est comme une claque de rappel qui me fait comprendre que ce que j’ai mis en place durant les 6 derniers mois est trop important pour me filer entre les doigts. Cette claque provoque de l’énergie.
Aujourd’hui, je décide de refaire attention à mon assiette (en m’autorisant, certains trucs qui m’ont peut-être fait chuter dernièrement). Je me remets au sport différemment (je fais ce que je peux avec mes blessures) et évidemment je tire un trait pour un bon moment sur l’alcool.
J’utilise à ma manière l’énergie de la frustration, mais je ne la transforme pas en pic motivationnel éphémère. J’utilise ce boost pour prendre de nouvelles décisions et faire de nouvelles choses sur la durée.
[thrive_text_block color= »blue » headline= » »]Si vous souhaitez obtenir quelque chose de nouveau, vous devrez agir différemment.. Et c’est rare d’être prêt pour les nouveautés.[/thrive_text_block]
4) Reprendre le contrôle de l’imprévu
J’en parlais dans une newsletter, le meilleur moyen de recommencer une habitude après un arrêt est de vous approprier cet arrêt. Même si vous n’y pouvez rien.
Vous pourrez toujours décider du moment où vous allez reprendre. C’est ce que je fais dans mon journal personnel: je note précisément la date à laquelle je vais me remettre au sport. La date à laquelle je vais me remettre à étudier mes cours. Ce n’est que le début…
Je vais plus loin, je visualise les difficultés que je vais rencontrer. Je visualise du mieux que je peux ce qui m’attend et je mets en place des solutions en avance.
Il est clair que je ne peux pas tout prévoir, mais je me sens déjà mieux préparé.
Si je prends l’exemple du sportif qui ne peut plus s’entraîner durant 1 mois, il peut écrire le jour où il va recommencer. Il pourra détailler comment il va se préparer à l’entraînement. Quelle musique il écoutera avant de plonger dans l’eau, les fausses excuses qu’il va créer pour éviter de devoir aller nager. Il pourra également s’imaginer à quel point il sera difficile de nager les premiers kilomètres et comment il va régresser sur ces précédents temps.
Cela le prépare. Vous pouvez agir de la même manière.
[pullquote align= »normal » cite= »Zig Ziglar »]Si l’échec vous apprend quelque chose, vous n’êtes pas vraiment perdant[/pullquote]
Conclusion pour se relever et continuer
Baisser les bras, c’est normal et cela fait parti du chemin. Trop de personne perçoivent l’échec comme un arrêt définitif à leur projet. Et ce n’est pas parce qu’on le sait que l’on est capable. Évitez donc le trop de confiance.
En commençant un projet, préparez-vous à devoir marquer un arrêt, à devoir vous arrêter un moment. N’en faites pas des excuses pour ne pas commencer. Commencer avant d’être prêt. Lorsque l’obstacle arrivera et que vous chuterez (cela arrivera tôt ou tard), pensez à vous arrêter (1), à souffler et profiter de ce moment pour vous régénérer (2). Utilisez l’énergie provoquée par cet arrêt pour revenir de plus belle (3). Reprenez le plus rapidement le contrôle de l’imprévu.
Si vous souhaitez apprendre à développer votre volonté, découvrez ma méthode derrière ce clic.
[thrive_text_block color= »orange » headline= » »]Avant de me quitter, quelles sont vos techniques pour vous remettre en route après un arrêt? [/thrive_text_block]
Bon déjà je te souhaite un très bon rétablissement en espérant que tu ne souffres pas trop de tes brûleurs et qu’elles ne te laisseront pas (ou au moins peu) de séquelles 🙂
Ton article m’a fait pensé à un truc que disent certaines personnes « il ne faut pas s’écouter ». J’ai pu constater que lorsque c’est le cas, cela peut avoir de (graves) conséquences physiques/psychiques…
Alors oui ça part du principe que si « on s’écoute trop » on ne fait rien, reste feignant, etc. mais je pense qu’il faut trouver un bon équilibre.
Comme quand on tombe, qu’un truc nous causant des émotions négatives nous tombe sur la poire, il faut savoir ne pas être totalement buté/entêté à risquer fortement d’aggraver la situation à terme. Il faut savoir aussi être compatissant avec nous-même, même, d’ailleurs même les super-héros ont tous au moins un point faible, nous aussi, on est des humains, pas des machines (et les machines aussi ça se casse et ça bug)
Ta phrase est en ce sens excellente « La discipline personnelle requiert la capacité de reporter une gratification immédiate au service d’un objectif éloigné. »
Il faut garder à l’esprit le but éloigné et ne pas compromettre le futur parce qu’on a peur de l’échec (quel vilain mot !^^) au présent. Il faut apprécier le chemin vers le but, et pratiquer des cycles : tenter > ajuster.
On est clairement dirigé, du moins en France, sur le succès vs échec, l’échec c nul c’est pas bien il faut le fuir sinon ta vie est foutue ! On insiste beaucoup plus sur les « échecs » des gens que sur leurs « succès ». Or c’est normal qu’on se plante, c’est comme ça qu’on apprend et qu’on évolue. Sauf que quand l’essai est vu comme un échec si on obtient pas le résultat escompté, ben on a tendance à abandonner.
« C’est facile de positiver, lorsque tout va bien, lorsque l’on a la santé. C’est facile d’avoir la patate lorsque l’on vit l’amour fou, lorsque l’on a un travail qui nous plait et lorsque l’on a de l’argent sur un compte en banque. Tout le monde peut y parvenir. »
Clairement, c’est pour ça que parfois on peut avoir (beaucoup) de mal à accepter les conseils/point de vue de personnes qui nous semblent ne pas (avoir) rencontrer le même souci. Facile pour quelqu’un qui est bien portant de faire à un malade « mais regarde y’a pire, y’en a qui sont plus malades » tout en se plaignant grandement de son vernis écaillé, le plus gros souci du mois (!) J’exagère mais bon.
Bref tout ça pour dire qu’il faut être compatissant avec soi-même, ne pas se juger trop sévèrement, être ambitieux pour soi (selon nos propres critères) sans tomber dans le perfectionnisme style « si je rate j’abandonne c’est pas fait pour moi ».
Quand on a un coup de mou pour x raisons, il peut être difficile d’abandonner une bonne habitude qui nous fait du bien mais qui a été difficile à mettre en place car exigeante, mais oui se donner une date (même si après on doit réajuster) de « reprise », prendre rendez-vous avec soi-même pour ça en s’imaginant se rendez-vous est une bonne approche que je pratique aussi.
Et puis dans la vie de tous les jours, c’est pareil, si on réfléchit bien, on n’est pas tout le temps à 100% hyper-productif, il nous faut des moments pour dormir, manger, consacrer notre cerveau à autre chose qui nous permette de nous déconnecter pour mieux nous reconnecter ensuite à nos objectifs. Lire, jouer à un jeu vidéo, sortir avec des potes, regarder la tv, etc. (à voir selon les paramètres, besoins, envies de chacun) est nécessaire à mon sens pour pouvoir tenir le marathon de la vie. Ce sont des « pauses » que l’on s’accorde pour avancer au mieux, parfois ces pauses ne sont pas souhaitées mais on fait avec et on poursuit, même petit pas par petit pas pour ensuite être en mesure de courir à nouveau.
Excellente fin de semaine à toi, en espérant que ton état s’améliore bien 🙂
(Bon j’ai encore pondu une tartine visiblement ^^)
Merci pour ta tartine! J’ai repris le sport au taquet et mes blessures laisseront peu de traces..
Ouai je crois que l’équilibre est l’un des éléments les plus difficiles à saisir. C’est le concept de l’équilibriste qui traverse le ravin (la vie). C’est pas évident. Y’a pas mal de concept liés à ce sujet: quand arrêter quand continuer? Est-ce de la persévérance ou suis-je borné? Dois-je me battre ou baisser les bras. Je crois que seth Godin a écrit un livre sur le sujet: The Dip. Il est dans ma liste. L’as-tu lu?
J’ai pas vraiment de réponse, mais ce qui est sûr, c’est qu’en faisant beaucoup pour soi, j’ai très peu de scrupules à passer du temps à ne rien faire. Netflix, sortie entre potes, etc… Mais ce que j’ai constaté c’est que j’ai aussi de la peine à décrocher. Tu sais de partir en vacance en me disant: bon je ne vais pas tourner une vidéo ou créer un article. Je ne sais pas si c’est dangereux, mais c’est un peu le principe d’une passion.
Je repense souvent à une vidéo (de Cyril) que j’avais posté dans un article sur l’estime de soi: https://www.youtube.com/watch?v=EuP3tvRJul8 J’adore sa manière de voir l’échec. Looser professionnel.
Cool si tu vas mieux 🙂
Oui, l’équilibre, difficile à trouver, surtout qu’il peut évoluer et il est différent selon les personnes, donc c’est à chacun de le trouver, de l’adapter. Je ne connaissais pas le livre Dip non, donc je ne l’ai pas lu 😉
Dans le domaine du dev perso, on lit/voit souvent que c’est mal de regarder la TV, de ne pas faire grand-chose, etc. On croirait qu’il faut tout le temps être productif ! Alors que comme tu dis, pourquoi se prendre le choux ?
Si on parvient à faire des choses pour soi, des choses qui comptent, c’est cool, et si on a besoin de décompresser, peut-être plus que certains ou de façon moins « à la mode », ben c’est cool aussi. Faisons par rapport à nous, pas par rapport au jugement des autres. Plus facile à dire qu’à faire mais c’est ce vers quoi on doit tendre je crois.
@+
Il y a deux manières d’être riche: avoir des milliards et se contenter de ce que l’on a.
Mais parallèlement à mon passage philosophique, je lis en ce moment la théorie de base de Abraham Maslow: A theory of Human Motivation et j’ai comme l’impression que l’humain tend à devenir tout ce dont il est capable de devenir… Donc souvent plus qu’une personne regardant la TV.
L’enfer c’est les autres 😀