janvier 25

Moi, Julien, sans domicile fixe.

Dans les lignes qui suivent, je vous dévoile ce que j’applique depuis que j’ai quitté mon ancien appartement pour me retrouver sans domicile fixe. Étrangement cette démarche m’a beaucoup apporté. J’aborde également une question liée au bonheur, car je vois trop de cadres, de leader, de gens (en fait) qui ne sont pas heureux à toujours en vouloir plus.

Ne vous y méprenez pas, dans cet article vous découvrirez comment être efficace.

Problème: Vous en voulez toujours plus

Perdre du poids

[highlight]Le capitalisme a besoin de vos besoins[/highlight].

On veut plus d’amis. Plus d’argent. Plus de possessions. Plus de sentiments. Plus de regards sur nous. Plus de réussite.

On nous fait croire que l’on veut plus d’amis. Plus d’argent. Plus de possessions. Plus de sentiments.

Plutôt que de faire ce qu’il nous plait, [highlight]on fait ce que l’on pense devoir faire.[/highlight]

On pense devoir agir d’une telle manière, alors qu’en s’écoutant on sait pertinemment que c’est faux.

Lorsqu’il s’agit de maigrir, nous en rajoutons plus, en mangeant des pilules. Lorsqu’il s’agit d’être heureux, on ajoute une activité. Lorsque l’on veut être épanoui, on rajoute un nouveau blog à lire.

[highlight]On nous a formaté à penser que la quantité amenait la qualité[/highlight].

Plus d’habits. Plus de livres. Plus de photos. Plus de messages. À l’époque de nos grands-parents, à l’époque de l’après guerre, ok je comprends. Mais aujourd’hui…? 

Fausses solutions: faire plus

Ultradian rythme
Votre compagnie = Les demandes en effort de votre entreprise

 

La fausse solution qu’utilisent les gens pour obtenir plus, c’est de travailler plus, avoir plus d’argent, fournir plus d’énergie, et finalement en arriver à dormir moins, à manger plus rapidement des repas blindés de « E ». Heures supplémentaires. Bonus. Argent. Économies. Arrivé à l’âge de 65 ans, retraite « en or », les reins qui lâchent et le foie qui déjante. Les os qui grincent. 

Si le burn-out ne nous a pas ravagés à l’aube de nos 40 ans.


Triste. J’ai vu pas mal de chefs (des leaders) qui se laissaient emporter par la direction. Par leurs vies. Cherchant continuellement à se maintenir hors de l’eau. J’ai moi-même pris la décision de dormir moins pour accomplir plus à une certaine époque. Ce fût intéressant certes… mais ce n’est pas agréable. Ce n’est pas tenable sur la durée.

Changez de paradigmes. Plutôt que d’en faire plus pour avoir plus, [highlight]faites moins pour avoir mieux[/highlight].

Faire moins demande donc de réfléchir à ce qui est efficace. À ce qui produit le maximum d’effets.

(J’ouvre une boucle que vous pouvez sauter si vous n’avez pas beaucoup de temps devant vous.

Récemment je me suis posé la question suivante: qu’est-ce qui m’a rendu heureux durant les 48 dernières heures?

1) Discussion de qualité et profonde
2) Peindre
3) Sport
4) Cuisiner
5) Massage
6) Bain thermal
7) écrire

Si je fais la liste de matériel pour accomplir ces besoins et donc d’éprouver des moments de bonheur, je constate qu’il me faut:

  • une personne de qualité
  • un pinceau, du papier, une feuille, des couleurs
  • Une paire de basquets, un training, un t-shirt
  • Une cuisine
  • un peu d’argent
  • un cahier et un crayon
  • du temps et de l’énergie

Fondamentalement, en supprimant l’activité de cuisiner, la liste du matériel me permettant d’être heureux serait très réduite.

Lorsque l’on pense à ce qui nous rend heureux, très peu de choses sont impliquées.

C’est très facile d’oublier qui l’on est en lisant et regardant constamment les vies (et gloires) des autres. Ai-je réellement envie de sortir et faire la fête? Ou ai-je l’impression de devoir le faire pour être comme tout le monde?

Je me suis quelque peu égaré.. j’espère que cela vous a plu.)

Revenons à cet article.

Supprimer, plutôt que rajouter.

Admettons que vous ayez un travail. Peut-être que vous cherchez continuellement à vous adapter aux contraintes externes. Aux autres. À votre patron. À ce que vous devez faire pour obtenir plus. En quelques mots, vous cherchez à faire plus, à donner plus d’énergie, fournir plus d’efforts et de temps.

Quoi que vous pensiez, essayez le contraire. Faites en moins.

Le rythme Ultradian est ce qui désigne nos cycles naturels. Notre appétit, notre attention, notre fatigue, notre envie d’aller pisser, etc.

Vous pouvez en faire moins tout en plaçant les activités importantes (voir principe de Pareto) lors des moments où vous avez toutes vos compétences. Cela demande une certaine connaissance de son rythme personnel et surtout la capacité à vous détacher de ce que la société (et votre entreprise) vous impose.

Naturellement, ce n’est pas toujours possible. Parfois, vous ne pourrez pas décider de venir au travail 1 heure plus tard et finir une heure plus tôt. Il y a un aspect de la négociation que je ne développe pas ici.

[highlight]Mais l’idée est de vous écouter et de réduire plutôt que de rajouter..[/highlight]

Pratique

1) Apprenez à prendre des notes sur votre fonctionnement

Ce n’est pas parce que quelque chose est naturel que vous le maîtrisez. On respire tous. Pourtant sommes-nous réellement conscients de ce qu’il se passe dans notre corps, lorsque l’air rempli nos poumons? Combien sont conscients des possibilités de relaxation grâce à une respiration consciente et contrôlée?

On est tous amené à rencontrer des gens, mais combien sont conscients de l’image qu’ils projettent et des choses à faire pour une bonne première impression?

Combien d’entre nous communiquent? Et combien sont conscients qu’il n’y a pas de réalité, qu’il y a toujours 2 messages (celui qui est émis et celui qui est perçu)?

[highlight]Croire maîtriser est le plus gros piège menant à la maîtrise.[/highlight]

Donc ce n’est pas parce que vous travaillez 9h par jour depuis XX années que vous vous connaissez.

Vous devez apprendre à vous écouter, de manière consciencieuse, en prenant des notes et en comparant ces notes.

Quand êtes-vous fatigué? Quand bâillez-vous? Quand avez-vous faim? Quand avez-vous une baisse de concentration? Quand avez-vous de la facilité à rentrer en contact avec les gens? Quand avez-vous besoin d’être seul?

Certaines personnes abattent le plus gros du travail le matin dès le réveil (comme moi) et sont créatives le soir. D’autres sont de gros moteurs Diesel qui demandent du temps à se mettre en route et à atteindre leur allure de travail normal.

Peu importe. L’important est d’agencer intelligemment vos tâches en fonction de votre rythme naturel, plutôt que de vouloir toujours en faire plus. En s’adaptant continuellement. Toujours plus loin.

Moins, mais mieux.

2) Modifiez votre emploi du temps et travaillez avec toute votre concentration. Voici un exemple.

  • 8h – 10h Première tranche de travail

Visualisez le travail à faire. Listez. Téléphone en mode avion, porte fermée, internet déconnecté si possible

  • 10h30 – 11h30 Tâches administratives, café, réunions

Répondre aux emails urgents, socialiser avec vos collègues

  • 11h30 – 13h Seconde tranche de travail

Encore une fois, concentrez-vous à fond et déconnectez-vous de toutes perturbations possibles.

  • 13h – 14h Repas + sieste

Changez d’air en respirant de l’air. Mangez sainement. Déconnectez.

  • 14h – 15h30 Troisième tranche de travail

Dernière ligne droite sur le travail de la journée

  • 15h30 – 16h Pause, marche, discussions légères avec collègues
  • 16h – 17h dernière ligne droite.

Envoyer le travail que vous avez fait/ relire. Demandez des feed-back, prendre des notes pour la journée de demain. Planifier la journée de demain. Répondre aux mails urgents. Nettoyer votre bureau virtuel et physique.

Ultradian rythme

Parfois le travail de groupe fait que vous ne pouvez pas écouter vos rythmes personnels. Mais souvent, c’est simplement la pression de ce que peuvent penser les autres de notre éventuel comportement. 

[highlight]Pensez à vous écouter.[/highlight] Pensez à vous écouter dans ce flot d’information continu.

Je terminerais cet article sur une citation:

[quote]Fear less, hope more; eat less, chew more; whine less, breathe more; talk less, say more; love more and all good things will be yours.[/quote]

– Swedish proverb

Merci de m’avoir lu. Je sais que votre temps est précieux.

Julien Leader Blogueur 

Allez plus loin avec les lectures suivantes:

1) Do Less: A Minimalist Guide to a Simplified, Organized, and Happy Life (Rachel Jonat)
2) L’art de l’essentiel (Dominique Loreau)


Tags

gérer ses efforts, moins mais mieux, Ultradian rythme


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  1. Mais, est-ce que le fait de tout calculer ne détruit pas le bonheur!?
  2. Bonjour Snow! Bonne question. 2 écoles, celle du laisser faire, et celle de se battre pour atteindre un état souhaité. Je suis pour la deuxième. Mais je lâche prise quand je n’ai pas d’influence (ou trop peu) sur le résultat.
  3. « Le moins fait le plus », yes j’y souscris ! 🙂 Le livre de Dominique Loreau est très intéressant. Il y a aussi celui d’Helen St-Jaimes : la vie simple mode d’emploi. Elle y parle de son expérience de cadre supérieure qui a, un jour, décidé de rétrograder et de revenir à l’essentiel, très intéressant et bourré de pistes pratiques. C’est étonnant de voir ce qui s’offre à nous lorsqu’on lâche prise sur les choses! J’aime bien ta petite liste des choses qui t’ont rendu heureux les dernières 48h… c’est une forme directe d’auto-évaluation qui remet la vie au centre. Du coup, j’ai dressé la mienne :
    1) partager avec mon chéri
    2) créer et bricoler
    3) manger avec des amis
    4) balade avec mon chien
    5) un bain mousseux
    Ai-je vraiment besoin de regarder tous ces DVD, de me tenir au courant de toutes ces news…? Elaguer pour revenir aux besoins de base (refresh sur Maselow;-) dans une société ou l’on confond besoin et envie. Les dommages du capitalisme n’en finissent plus de contaminer nos vies… Heureusement qu’il émerge de nouveaux paradigmes, telle que l’économie solidaire. Un document intéressant à visionner ici : https://www.youtube.com/watch?v=iXhdKw0QhFU
    Porte-toi bien cher Julien^^ et continue à peindre, hein!?
  4. Salut Mia! Quel plaisir de te revoir parmi nous 🙂

    J’espère que tu vas bien!

    Merci pour ton commentaire, riche en nouvelles pistes pour porter la réflexion plus loin. Je ne t’assure pas lire le livre d’ Helen St-Jaimes : la vie simple mode d’emploi. Mais je le mets dans ma liste de livre à lire une fois, si un jour je manque d’inspiration.

    Comme tu le dis, besoin VS envie, je trouve aussi drôle que la pyramide de Maslow n’aborde que l’Être à partir du 3 ième étage, alors que les 2 premiers sont essentiellement tournés sur l’avoir.

    Bref…

    Je vais prendre le temps cette semaine de regarder ta vidéo. Merci.

    À bientôt et salutationS!

    PS: Je vais continuer à peindre 🙂

  5. Par rapport à Maslow, j’avais vu du « être » à tous les niveaux :
    1) être rassasié
    2) être serein, sécure
    3) être en lien
    4) être reconnu, référent
    5) être

    Regarde la vidéo, j’aurais grand plaisir à savoir ce que tu en penses. Perso, ça m’a pas mal interpellée avec des élans et quelques bémols aussi. Mais l’envie surtout d’en savoir plus. Du coup, je vais prochainement suivre un séminaire expérientiel en intelligence collective et gouvernance partagée. Ce weekend offrira un espace d’expérimentation et de recherche pour vivre en interne les nouvelles approches de gouvernance et d’économie partagée. Me réjouis d’en savoir plus ! T’en reparlerai sans doute prochainement 😉

  6. Salut Julien 🙂

    sympa comme article, on est clairement conditionné pour être dans le « faire » et l »avoir » et non dans l' »être », sans doute parce que les deux premiers favorisent la consommation, la croissance (d’un point de vue économique). Dans nos sociétés, on est d’accord pour qu’on réfléchisse, on dit oui c’est bien, mais en pratique, on aime bien aussi (le type de société dans laquelle on vit) qu’on ne réfléchisse pas trop profondément aux choses, il faut rester dans le superficiel, ça participe à consommer, à faire et avoir. Si les gens sont trop nombreux à s’interroger sur leur vie, ils pourraient se rendre compte que le cadre et l’avenir qu’on leur a concocté ne leur convient pas du tout et qu’ils pourraient faire autrement, danger !

    Faire moins pour avoir mieux, c’est vrai, mais je dirai aussi, faire et avoir (dans le sens posséder sans être non plus sdf ^^) moins pour mieux « être ». Il est délicat et assez difficile dans le monde dans lequel on vit de ne pas se conformer aux dictats, surtout lorsque même les sites orientés développement personnel conseille de faire beaucoup, et surtout certaines choses car sinon on a une vie (jugée) naze. On est vite mis à l’écart aussi lorsque l’on ne se conforme pas à certains « codes », genre aller sur facebook raconter sa vie tous les jours et lire la vie passionnante des autres…

    En tous les cas, je suis d’accord, dans la mesure du possible si l’on peut adapter au moins une partie de notre emploi du temps à notre propre fonctionnement : tester différentes façons et moments pour faire les choses, et voir ensuite ce qui fonctionne le mieux, situations/moments où l’on est plus productif, plus créatif, plus concentré, plus la tête dans les nuages, etc.

  7. Mia, je n’avais pas vraiment pensé à ces aspects, tels que tu les cites (être rassasié). Mais dans les premiers niveaux (j’ai rien contre Maslow, ses recherches sont pertinentes), il est nécessaire d’avoir physiquement du matériel pour être rassasié. Pour être en sécurité. Bien que le besoin de sécurité peut-être également apporté par un groupe ou une situation, je le conçois.

    Il y a matière à discuter 😀

    Je suis curieux d’avoir ton retour. Un très bon pote me parle également de cultures alternatives (je ne sais plus le terme) donc je pense qu’il y a une belle prise de conscience qui est en train de naître. Je lis pas mal sur le Kosovo en ce moment, et là-bas les gens vivent avec 200-300 euros/ mois alors que les prix des denrées alimentaires ne sont pas vraiment plus basses qu’en Europe centrale.

    Et en fait ils s’aident tous. Ils partagent. Ils vivent en groupe et cela permet de réduire les coûts. Donc je pense que l’économie partagée est quelque chose que l’on fait naturellement quand on est dans la merde. Mais je vais regarder ta vidéo avant de trop en parler 😀

    Je te donnerais un retour.

    Bonne soirée!

  8. Salut Marine!

    J’ai déjà reçu des menaces de grands groupes me forçant à fermer mon blog, car je rends les gens trop conscient avec mes articles…

    Mc do a d’ailleurs de la peine en Suisse romande.

    Je plaisante.

    Plus sérieusement, merci pour ton commentaire, je suis actuellement entrain de lire un bouquin « Do Less » (auteur cité en fin d’article) et je réfléchis justement à ma consommation internet qui commence à me faire flipper.

    Alors évidemment en tant que blogueur tu me diras que c’est normal, mais je réfléchis à revenir à un téléphone sans « data » (les vieux nokia des années 90) et à être très stricte sur mes périodes d’utilisation internet (une heure par jour pour les mails et commentaires) + une demi journée pour un article/vidéo + newsletter et programmation des réseaux sociaux. Cela me permettrait de passer plus de temps (le reste de la semaine) à réellement être FOCUS sur ce qui créer de la valeur, c’est à dire écrire.

    Concernant le fait de se faire juger, je commence à être immunisé^^

    D’ailleurs je suis en train de faire un article sur la critique (demande d’une personne sur la page fan) qui m’a bien captivé (je m’auto-captive).

    Et pour terminer en me répétant -> Plutôt que de faire ce que l’on veut faire, on fait ce que l’on pense devoir faire…

    Dingue!

    Bonne soirée. Je coupe la connection.

  9. Salut Julien

    tu m’as fait marrer sur les plaintes des grands groupes à l’encontre de ton blog ^^.

    Faire moins et avoir moins, on a beau savoir que c’est mieux dans la société de consommation qui est la notre, et pour autant, ce n’est pas évident car cela va à l’encontre de « ce qu’il faut faire et avoir ».

    Le téléphone portable en est un bel exemple. Pour ma part, j’ai pris le parti de limiter grandement son utilisation dès le début. Pour tout te dire, je n’ai (pour l’instant) jamais eu de Smartphone. Mon portable actuel est un modèle à clapet qui ne prend même pas les photos (il a la couleur, wahou! mieux que mon précédent ^^). Quand je vois les personnes autour de moi qui possèdent un Smartphones et comme elles me paraissent hyper dépendantes (genre j’ai l’impression qu’elles sont esclaves de leur téléphone), et bien cela ne me donne pas envie d’en avoir un même si des fois je me dis que ça pourrait être bien pratique pour prendre des photos et vidéos mais bon.

    Régulièrement, j’essaye de me poser une question sur ce que je fais, je me demande si c’est vraiment crucial pour moi (référence à ce que tu rappelles : « Plutôt que de faire ce que l’on veut faire, on fait ce que l’on pense devoir faire… ») et si oui, s’il n’y a pas un meilleur moyen de faire cette chose, un meilleur moment pour le faire, un meilleur « rythme » pour le faire (le nombre de fois que je fais cette chose tous les x temps). J’ai fait ça récemment pour des sites et comptes twitter que j’avais pris l’habitude de regarder chaque jour ou presque, j’en ai déduis que ça ne nécessitait pas que je les vérifie tous les jours donc je le fais de façon plus espacée et pour certains, j’ai arrêté. ça me fait « gagner » quelques secondes à quelques minutes mais bon mine de rien au bout du mois ou de l’année…

    C’est cool le sujet de ton prochain article, je le lirai avec plaisir ! Et puis c’est bien aussi je trouve de s’auto-captiver, ça peut faire un peu « je me la pète » mais bon, si on ne se trouve pas soi-même intéressant, je pense que c’est un manque d’estime de soi et du coup, comment peut-on espérer que les autres nous trouvent intéressants (des personnes qui pourraient nous apporter beaucoup) si on ne se trouve pas soi-même intéressant ?

    En tous les cas, bon courage pour ta cure de réduction de ton usage d’internet !

  10. Mia, j’ai regardé ta vidéo. Je trouve les mouvements émergents très intéressants et comme ils le disent, c’est lié à notre diminution du pouvoir d’achat, la propagation de la mobilité internet, le manque de confiance dans les structures étatiques et on revient aux bases.

    J’ai bien aimé l’idée ouishare. Cela m’a donné matière à réfléchir 😉

    Merci pour le partage 😉

  11. Marine, le simple fait de réfléchir à sa manière de faire est déjà énorme.

    Combien de gens mangent ce qu’on leur propose? Combien ne se posent justement pas ces questions importantes? Beaucoup même si on est de plus en plus nombreux à se réveiller.

    Aujourd’hui je faisais mes payements à la Poste et je jetais un oeil plus attentif au « dumb » phone. C’est téléphone portable année 90. Et je me demandais concilier les éléments importants du smartphone (GPS, photo, application sport) avec une vie simple.

    Oui à la fin de l’année l’économie de temps est énorme, mais il faut aussi considérer le temps où tu te déconcentres pour jeter un oeil à ton fil twitter, et le temps que cela reprend à te replonger dans ton état concentré. 😉

    Merci pour l’échange! C’est cool!

  12. Encore un top article!
    Y’a une place pour toi chez moi Julien mais en Bretagne lol
    Merci a+
  13. Salut Youcef!

    Merci pour ton commentaire et ta proposition 😀 C’est cool à savoir. C’est drôle avec cet article, 3 personnes m’ont proposé un canapé/lit. Bientôt je pourrais voyager dans le monde francophone!

    À bientôt!

  14. Super article merci beaucoup !

    C’est fou, durant tout l’article j’avais la citation que tu as utilisée en tête… comme quoi 🙂

    Je suis tout à fait d’accord avec ton principe de retirer et non rajouter à l’infini. On pourrait peut-être même tirer un parallèle avec notre société et notre économie qui veut toujours être « plus ».

    J’ai aussi remarqué que cette obsession d’être plus se rapporte au développement personnel. Enlever des éléments dans sa vie pour être heureux me semble la bonne démarche, mais il faut garder à l’esprit le danger de vouloir toujours être « plus » heureux. Une course éternelle vers un « mieux » intangible. En passant j’ai écrit un article sur ce sujet : http://speedevelopment.com/developpement-personnel-malheureux/ Je serais très intéressé par ton avis dessus.

    Enfin, j’ai récemment lu un article de Steve Pavlina qui tente de réduire tout le travail de sa journée en seulement 90 minutes et ainsi avoir beaucoup de temps libre : http://www.stevepavlina.com/blog/2014/12/do-a-full-days-work-in-90-minutes/ Je pense qu’il peut t’intéresser si tu ne l’as pas déjà lu.

    Voilà voilà !

    Merci encore et à très bientôt !

  15. Ciao Christopher!

    Merci pour ton retour et les liens intéressants (que je ne connais pas et que je vais lire cet aprem).

    Oui le capitalisme a besoin de vos besoins. Plus de besoins, plus de croissance.

    Par rapport à cette obsession du DVP, j’y réfléchis de plus en plus, en gardant en tête que si je ne progresse pas, je régresse. Donc ce qui est « acquis » ne l’est pas. Il me faudra donc continuellement répéter pour m’améliorer. Ce qui limite grandement les possibilités de développement et donc m’oblige à réfléchir sur ce que je veux développer.

    Penses-tu que le concept « heureux » comporte un plus et un moins? Perso je pense que le fait d’être heureux et plus comme un bouton ON/OFF ^^

    Bon dimanche!

    PS: as-tu commencé freeletics?

  16. Hello Julien,

    Je me pose la même question concernant le bonheur. Je dirais qu’il y a tout de même différents niveaux de bonheur. Grossièrement :

    – Bonheur correspondant à l’assouvissement d’un désir ou d’une attente. Par exemple, réussir ses examens.
    – Bonheur découlant de son environnement. Par exemple, être en vacance.
    – Bonheur en rapport avec son état. Par exemple, en santé et fier de soi.

    Ces types de bonheurs peuvent bien sûr être combinés et nuancés.

    Nous sommes là dans des bonheurs qui ont un lien avec un élément externe (oui je considère notre propre état comme un élément externe). Peut-on alors vraiment les appeler bonheurs ?

    Un ultime bonheur serait d’être dans cet état PEU IMPORTE les circonstances, les attentes, les frustrations, l’environnement et son état. Une utopie ? Malheureusement, il est presque impossible de savoir si l’on a atteint un tel état étant donné qu’il faudrait subir toutes les misères du monde et constater que nous sommes toujours heureux. On en arrive à une absurdité proche de l’histoire de Job dans la bible où nous pourrions tout à fait remplacer sa foi envers Dieu avec la quête du bonheur lié au développement personnel. (Si tu connais pas l’histoire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Job_%28Bible%29) Peut-être que Ridley Scott en fera un jour un film 😛

    Est-ce que le vrai bonheur n’est pas de le mettre sur ON puis d’arracher le bouton pour être sûr qu’il ne bouge plus jamais ?

    Pour Freelitics je vais essayer le mois prochain 🙂

  17. Ciao Christopher!

    Concernant le bonheur je ne sais pas s’il y a des niveaux… J’ai pas assez de recul. Mais ta parenthèse sur l’état externe m’intéresse… dis moi en plus…

    À mon avis l’idée n’est pas de vouloir être dans un état d’ultime bonheur peut importe les circonstances, mais de pouvoir retrouver un état souhaité, peut importe les circonstances, même si cela prend du temps. En gros de ne pas se décourager à être heureux, peut importe le « comment » car le comment est souvent très personnel. Pour certains ce sera le sport, d’autres la méditation, etc…

    Ta définition du vrai bonheur m’a fait sourire. Personnellement, je ressors d’une période où je n’étais pas du tout heureux, et ce genre de période me fait encore plus savourer le moment où je retrouve le bonheur.

    C’est un peu comme quand je fais des séries à en vomir et qu’après la sérotonine et la dopamine font effet… extase.
    Ou quand je passe quelques nuits dehors dans la neige…. un simple café sur une terrasse me refait prendre conscience du « bonheur » et de son adaptation à notre environnement.

    À bien y penser, je n’aimerais pas arracher le bouton…

    C’est un peu HS ce que j’ai écris en fait 😀

    Merci pour ton commentaire…

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