avril 11

Vivre Seul: Par où commencer?

Vivre seul ? Pour certains j’imagine que la bestiole ressemble à un oxymore, non ?
Par où vais-je commencer ? Quelle est la valeur ajoutée de mon expérience?

Et qu’est-ce que ça évoque en soi, de vivre seul?

À quoi vous fait penser la solitude?
À quoi vous fait penser la solitude?

Je dis seul sans ‘e’ afin de nous épargner la féminité de cette pesanteur, la solitude n’a pas de sexe.

Quelques interrogations nées dans mon esprit, plantées là, devant ma page blanche.

Le but premier de l’être humain est la recherche du bonheur, mais pas depuis si longtemps. Même aux plus hauts niveaux himalayens et survivalistes, le bien-être, du moins son possible envisageable, a toujours inclus la réalité du groupe comme unique possibilité.

Mon esprit étaye ce ‘possible’ dans la différence et plonge rapidement dans de nombreux repères personnels. Tous avaient le point commun d’avoir été vécus « seuls », enfant et jeune adulte, mais je repère une série toute particulière, croustillante de surprises, à l’aube de mes 30 ans. Je décide donc de mettre à contribution ce chouette paysage.

« Je m’étais levée à 4h du matin, l’air frais tourbillonnait déjà le long de mes narines et une douce brise claquait mes joues; presque définitivement engourdie de n’avoir assez fermé l’œil — les habitués de la montagne sauront reconnaître l’atmosphère des courtes, bruyantes et odorantes nuits en cabane —, je me concentrais tantôt sur l’appui de mes pieds foulant le sol rocailleux tantôt sur le rythme de ma respiration.

La lumière manquait alors de toute évidence pour s’aventurer en sentier étroit sans frontale, néanmoins j’avais décidé de juste suivre mes camarades en me glissant au milieu de la cordée, position me permettant de ne concentrer mon esprit sur rien d’autre que sur moi et les sensations éprouvées.

5h30, la cadence a pris sa place depuis un moment, la lueur du jour fait mine de nous saluer… Quelques secondes et les rayons du soleil n’attendent même pas qu’on les invite à nous éblouir. Je veille à assurer mes crampons sur la dure neige, dernier réflexe avant de débrider tous mes sens. L’instant qui précède l’orgasme, vous voyez ??

La lumière lèche mon visage, la révérence au soleil, la chance de le saluer, lui si haut… l’impression de renaître, seule au monde, ce qu’il y a plus bas importe peu, ou plus. Je vis, mes sens en éveil, les chuchotements plaintifs de mon corps n’existent plus, le thé chaud termine de se livrer à lui et j’entends alors Arletty, atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ??

Je suis si consciente. 

Vivre seul, ici et maintenant
Vivre seul, ici et maintenant

Pour la première fois de ma vie, je ressens la sensation que le bonheur peut procurer au contact de la solitude. La condition sinequanone pour que le temps se suspende et à ce moment-là, j’ai mis la bague au doigt de cette bien habitée solitude. 

C’est peut-être abstrait, certainement même.

Où est-ce qu’elle veut en venir la minette ? C’est bien joli, mais on n’aime pas tous se faire mal, faire de l’alpi ou morfler en stage de survie juste pour avoir réellement l’impression d’adorer ses toilettes et de vénérer sa brosse à dents lorsqu’on rentre à la maison ! Clair !

À l’aube de mes 30 ans donc, après un parcours assez exotique, j’ai rencontré la vie à deux, le n°2 étant ma bille en personne, mon pote à moi toute seule quoi.

J’avais choisi de quitter mon mec, parcourir quelque temps la Suisse au gré des propositions de la vie. Quelques bricoles tenaient dans ma valise, peu, mais bien assez, « less is more » ça vous dit quelque chose ? Bien sûr, quelques trucs de filles çà et là.

Le sport est devenu mon compagnon quotidien, 1000 réflexions rebondissaient sur bouquins, voyages, rencontres, paysages et trains défilants… bref vous l’aurez compris, de la liberté savourée à l’état pur.

Je ne roulais pas sur l’or, je bossais pas mal et souvent aux 4 coins de la Suisse. J’en ai profité pour adorer la course à pied, me former à l’alpinisme et aux sports de montagne, enfourcher mon café racer en solo et être curieuse d’ailleurs, des autres et j’en passe…

Idyllique ? Pour moi, oui. Pourtant je ne l’avais pas cherché. Simplement suivi quelques stratégies logiques qui provenaient tout droit du bon sens, de mon instinct, mon intuition, celle-là même qu’on aime tant refouler parce que nous ne tolérons pas notre droit à la différence.

Un bon lancement de carrière mérite un bon oubli, n’est-ce pas ?

Certaines périodes de vie sont plus propices à la solitude.
Certaines périodes de vie sont plus propices à la solitude.

Beh sans me retrancher dans mes écuries, j’ai vécu les plus belles années de ma vie. Tant et tant que je ne me souciais pas d’un poil de ma vie sentimentale et que j’ai eu vraiment du mal à postuler que l’amour pouvait surgir de manière sérieuse dans mon coin. Alors que….

Je naviguais au gré de mes envies, du spontané en veux-tu en voilà. La seule règle que j’avais envie de suivre : respecte-toi, ne fait rien que tu regretteras demain ou dans 50 ans (même si en réalité, je ne regrette rien de rien), vis à fond les ballons, pour toi, parce que la vie c’est maintenant, parce que tes jambes volent pour ceux qui ne peuvent plus courir, parce que mon cœur bas pour ceux qui ne sont plus là.

Comme quoi tout n’est pas toujours rose, les origines, le passé, peuvent sembler courir plus vite que notre lumière, mais en big optimiste que je suis, ça n’a fait qu’injecter du carburant à cette liberté.

– Oui, mais on n’a pas la même vie, la même approche, le même passé ou les mêmes expériences cocotte!? – me rétorquera-t-on.

Heureusement! j’ai envie de dire, et tant mieux. Nos échanges ne seront que plus précieux, qu’est-ce que je m’emmerderais sans votre relief.

Si j’ai confirmé 1 chose, c’est que « Chacun porte son bonheur en soi »

Gombrowicz.

T’adores hein ? Ça en jette quand on cite des bonshommes aux noms savants qui ne changent rien au sujet de toute façon 😉

Je te l’ai dit, les citations on les adore, tellement elles nous anesthésient les neurones.

Alors quoi ? Avant ou après mes lignes, on ne fait pas plus avancer le schmilblick.

No…

J’avais juste envie de dire que l’on peut aborder le « Vivre seul » comme un thème récurrent, rébarbatif et en même temps s’interroger sur la manière qu’il a de parler à notre origine intime.

À toi qui lis, est-ce la peur de la solitude qui surprend ta réponse ? La quête du bonheur sans l’autre ? Est-ce long ?? Est-ce insipide ou au contraire jouissif (ok ce n’est pas vraiment son antonyme) ? Et la rencontre de ton être ?

Et tu vas peut-être me dire que ce n’est pas si simple, ça dépend du bourbier dans lequel on est empêtré ou quelle vie on traîne sous les baskets. Bah ouais. C’est clair, mais si je te raconte la mienne, tu finiras en pleurs. Chiche 😉

Et je peux également aborder le sujet à travers les doutes qui bien sûr surgissent, sur le besoin de l’autre – réel le besoin ? – sur le temps qui passe et les envies qui restent stériles pour une raison qui nous glisse évidemment des mains et j’en passe.

Bien sûr… C’est la vie et à chacun de nous a la responsabilité et la joie de lui donner une belle couleur, les notes et les papillons que l’on a envie de ressentir. Et je peux te sortir des poncifs à te taper le cul par terre tellement j’ai secoué la bouteille à ce sujet, suffit de demander et peut-être que j’en saurais plus avec toi …

Néanmoins, le fait est que je l’ai bien vécu, j’aime ma solitude, je la vénère et la savoure encore, j’ai appris à prendre soin de moi, de mon essentiel. J’ai appris à vivre seul (e). 

J’ai ouvert les vannes, lâché mes peurs, mes principes, mes croyances et mes besoins de sécurité, toutes ces approbations… pour accepter la vie comme elle se présente à moi sans résister et vous savez quoi ? Depuis, ma vie est incroyablement belle, et pour de vrai.

J’enlève même mes lunettes roses si tu veux.

Du concret ou des tuyaux ? Plein la boîte, suffit d’en discuter.

Alors oxymore ou pas, à vous de me donner votre interprétation, là, sur le fait de vivre seul.

Vanessa Aguia

Pour aller plus loin…  Peut-être.


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  1. « Je te l’ai dit, les citations on les adore, tellement elles nous anesthésient les neurones. »

    J’adore 🙂

    La solitude est une expérience à découvrir, mais je pense qu’il faut la choisir et non la subir !

    Et puis même, nous ne sommes finalement que des individualités, même lorsqu’on est en groupe (Guy Debos sur la société du spectacle).

    Après on peut parler de lutte, de combat, de découverte de soi-même ! Je pense que pour s’élever dans la vie, la solitude est un passage obligatoire, pour s’endurcir, pour s’épaissir le cuir, et mieux revenir ensuite au collectif ! Comme quand Björn (série Vikings) part quelques temps seul en mode survie.

    Très bel article, plein de naïveté (vivre seul dans le monde d’aujourd’hui, c’est à la limite du subversif) mais comme a dit l’autre « la naïveté c’est bien souvent de la générosité qui s’exprime » !
    😉

  2. Quand je parle de naïveté, c’est comme la naïveté d’un enfant qui aurait envie de toucher des plaques brûlantes. Par naïveté, tu oses quelque chose dont tout le monde a peur. Naïveté qui du coup devient un genre de courage ou une sorte de folie calculé.

    Voilà, c’était pour pas que ce mot soit mal interprété 😉

  3. Salut Vanessa,

    je suis d’accord que des périodes de solitudes font du bien, du moment que c’est choisi et non subit comme le souligne Julien. Cela dit parfois on peut au début ressentir comme si on subissait quelque chose (la solitude) et puis l’apprécier.

    En tous les cas, la solitude de mon point de vue je la trouve intéressante dans la mesure où c’est une opportunité de nous découvrir nous-même, d’explorer ce que l’on aime (pas), ce que l’on aimerait (pas).

    Le fait est que dans la société c’est plutôt mal vu, d’où la peur de beaucoup de personnes de vivre la solitude. Certains vont passer tout de suite de la vie avec leurs parents à la vie en colloc à la vie en couple, sans période de « vivre seul », par peur d’être seul souvent (quoi faire de moi?). Peut-être les périodes de solitudes sont-elles mieux acceptées/gérées par les introvertis que les extravertis…

    @+

  4. « La solitude est une maladie dont on ne guérit qu’à condition de la laisser prendre ses aises et de ne surtout pas en chercher le remède nulle part. J’ai toujours craint ceux qui ne supportent pas d’être seuls et demandent au couple, au travail, à l’amitié voire, même au diable ce que ni le couple, ni le travail, ni l’amitié ni le diable ne peuvent donner : une protection contre soi-même, une assurance de ne jamais avoir affaire à la vérité solitaire de sa propre vie. Ces gens-là sont infréquentables. Leur incapacité d’être seuls fait d’eux les personnes les plus seules au monde. » C. Bobin
  5. Hello Marine
    Je suis d’accord avec toi, elle peut nous sembler moins pesante à la longue ou dès que l’on décide de s’en faire une alliée.
    Pas toujours évident de jongler avec la logique, ce qu’on souhaiterait et ce qui nous tombe dessus… parfois à un moment ou l’on peut être plus fragile.
    Et effectivement on est tous différents, peut-être certains auront une tendance à la vivre mieux.. de part leur caractère de base, éducation, culture etc, ça en deviendrait presque complexe 😉

    Merci pour ton message, qui vient compléter tout ce qu’on n’a pas toujours le temps d’aborder.

  6. Hello Aurélie

    J’adhère, j’adhère et j’adore! C’est tellement bien transcrit… !
    Il paraitrait également que les gens solitaires aimant leur solitude seraient de meilleure compagnie, plus à l’écoute (active), moins besoin de trouver une réponse à tout, moins besoin de rebondir sur tout etc

    Merci aussi sincèrement pour ces lignes, je me régale et les garde au chaud dans mon calepin.

  7. Je pense que la vie se réinvente… Que l’on invente la vie qui va avec différentes situations, différentes envies… On en parle en privé plus en détail si tu le souhaites….
  8. Hello Julien

    Je suis d’accord avec toi… Et je trouve sympa d’accompagner les vagues qui nous arrivent dessus ou de les surfer en fonction de notre énergie du moment.
    Il n’y a pas d’approche linéaire et c’est ainsi que l’on s’affine.

    Bien sûr que l’on a « besoin » des autres… D’ailleurs si l’on se réfère à ce que signifie la santé pour l’OMS, on réalise que le côté social est une condition sinéquanone pour être en bonne santé!

    L’être humain n’est pas forcément fait pour vivre totalement seul, il a la capacité de survivre sans amour un certain temps et en même temps, juste un certain temps.
    Par contre la cultiver tout en faisant partie du groupe doit certainement amplifier les bienfaits de celle-ci, je pense…

    Merci pour ton partage.. que je trouve très réaliste, terre à terre et empli de sens.

    Belle journée ensoleillée!

  9. Avec plaisir ! J’adore cet écrivain !
    Puis n’hésitez pas à publier plus d’infos sur votre page facebook, c’est chaque fois un régal de lire ce que vous partagez 🙂 j’aime votre sensibilité, elle me ressemble un peu 🙂
  10. Je prends la balle en vol: Et puis même, nous ne sommes finalement que des individualités, même lorsqu’on est en groupe.

    À berlin en 2015, j’ai eu le déclic face à une terrasse de gens. J’étais seul mais j’étais bien car je réalise que nous sommes seuls, au final. C’est assez difficile à expliquer.

    Et pour revenir sur la solitude subie et choisie, j’en parlais dans un article, mais au final, quand elle est là, on fait avec 😉

  11. Début Juillet, nouvelle colocation. On verra si j’aurai encore du temps pour ma Solitude 😀

    Je crois qu’il y a une étape entre la vie avec les parents et la vie en groupe (couple, colloc), c’est l’étape « repas tout seul », plusieurs fois par semaine. Elle nous permet de réfléchir à qui l’on veut devenir.

    Tu soulèves une bonne question par rapport aux introvertis/extravertis. Me considérant comme un introverti, je la vis plutôt bien, et mes potes extravertis ont tendance à ne pas me laisser tranquille (moi ou d’autres hein ;))

    Bon wknd à toi!

  12. Il est bon ce Bobin. C’est qui au fait ?? 😀

    Merci Aurélie pour ton message 🙂

  13. Bonjour Julien,

    Christian Bobin est un écrivain français. Il a écrit beaucoup d’essais et aussi un peu de poésie.

    En voilà une autre que j’aime beaucoup :

    « Bien peu de gens savent aimer, parce que bien peu savent tout perdre. Ils pensent que l’amour amène la fin de toutes misères. Ils ont raison de le penser, mais ils ont tort de vivre dans l’éloignement des vraies misères. Là où ils sont, rien ni personne ne viendra. Il leur faudrait d’abord atteindre cette solitude qu’aucun bonheur ne peut corrompre. »

    Belle journée !

  14. Hello Julien,

    « c’est l’étape « repas tout seul », plusieurs fois par semaine. Elle nous permet de réfléchir à qui l’on veut devenir. »

    ça dépend des gens, certains feront tout ce qu’ils peuvent pour ne pas rester seuls avec eux-même (trouver une distraction pendant ce temps là).

    « Me considérant comme un introverti, je la vis plutôt bien, et mes potes extravertis ont tendance à ne pas me laisser tranquille »

    Tu penses que c’est parce qu’ils estiment qu’ils doivent te tenir compagnie, je veux dire, que ça part de la sensation qu’il faut absolument que tu ne restes pas trop seul parce que sinon tu vas te sentir mal ? (ce qu’ils pourraient penser).

    Tu leur as dit que pour toi ça ne te pose pas de soucis ? Tu parviens à poser tes limites niveau gestion du temps dans ce domaine ?

    Excellente soirée:)

  15. Bonjour.
    Je voulais donner mon avis sur cette solitude dont il est question.
    Je pense tout simplement qu’il faut peser les quantités dans la balance. Connaître ses besoins, ses limites. La solitude peut être destructrice comme réparatrice. Je ne suis absolument pas d’accord pour dire que vivre seul est « la » clé du bonheur. Se retirer de temps en temps (voir plus mais modérément) de l’agitation globale, d’accord, mais se couper de ses relations sociales pendant longtemps me semble comme un agréable fantasme mais nuisible. Les seuls qui en ont peut-être réellement besoin, ce sont ceux qui sont réellement asociaux (dixit une psychologue, je n’invente rien). Nous sommes nés dans une société, elle nous a construit et c’est l’échange qui fait évoluer. Les philosophes par exemple, que sont-ils tous seuls ? Quand on parle psychologie, la première chose que j’ai apprise dans ce domaine est que l’homme est un animal social. C’est l’échange avec les autres qui nous apprend à nous connaître. Je suis en train de penser au livre « La part de l’autre » d’Éric-Emmanuel Schmit qui narre la vraie vie d’Hitler, où celui-ci néglige les relations sociales et se prend pour un génie tout en méprisant les autres, et une fictive où, bien que ce soit par le biais de prostituées, il apprend à savoir et accepter qui il est vraiment : une personne ordinaire.
    Je ne sais pas si ce que je dis est totalement pertinent, mais si j’ai bien compris, vous faites éloge d’une totale solitude. Personnellement j’apprécie beaucoup la solitude, j’en ai ma dose chaque jour, mais je ne me coupe pas totalement, car même si j’ai accès au savoir par les médias et l’école, l’expérience humaine est celle qui porte le plus ses fruits. Il faut un peu de tout, mais certainement pas un isolement.
    J’aime beaucoup le style d’écriture par contre. 🙂

    Bonne continuation

  16. Bonsoir Black Rainbow 😉

    Merci pour votre commentaire que je trouve très pertinent, oui!
    Peut-être que le message est mal passé malgré moi. Non, je ne pense pas que la solitude soit la clé du bonheur (sinon je vivrais seule et en autarcie et ce n’est pas le cas).

    J’avais plutôt envie d’écrire sur la solitude en pensant que ce n’est pas une tare, que oui évidemment ça dépend de comment on l’approche, notre période de vie, si elle est choisie ou non etc. Beaucoup d’éléments peuvent influencer le résultat final et c’est ce qui rend intéressante l’approche.

    J’aurais pu également pondre un pamphlet sur les moments ou je l’ai moins bien vécue… Mais devant ma page blanche ce sont ces lignes là qui se sont imprimées, pour le coup.

    Et finalement, ces mots ont parlé et fait réagir de manière différentes les gens qui les ont lus..
    Je crois que c’est ce qui rend le partage intéressant.

    J’adore le partage et je suis convaincue que l’on a besoin des autres pour survivre dans ce monde. Et convaincue également que la solitude peut également bien être vécue.

    Une manière parmi tant d’autres d’en parler 😉

    Jamais trop évident de sortir son intimité en public sans risquer de se faire écorcher, critiquer ou juger… Et difficile également d’exposer en quelques lignes un monologue qui ferait mieux d’être débat à plusieurs et en direct, ce serait bien plus complet.

    J’espère que j’ai pu clarifier mes lignes 🙂

    Et reviens! J’aime ton esprit critique… je grandi avec ce genre d’opposition ou rebondissement!!

  17. Merci pour ce commentaire pertinent, je me repose dessus et reviens compléter mon message 🙂

    Fait plaisir à voir !

  18. Je rebondis, l’esprit un peu plus clair sur vos propos plein de sens.

    Bon, premièrement, l’orthographe de ce niveau fait plaisir à lire. Ensuite, je ne suis pas pour un isolement total non plus. J’avais rédigé un article sur le sujet de l’estime de soi qui se construit avec les autres et pas tel un ermite.

    J’aimerai bien avoir votre avis sur la question 🙂 https://www.leader-blogueur.com/la-conquete-de-votre-estime-personnelle/

    Avez-vous des lectures à recommander sur le sujet de la solitude?

    Belle journée!

    PS Comment trouver l’équilibre entre trop peu et trop de solitude? Tu sens le débat arriver? 😀

  19. Bien sûr … c’est de ça qu’il s’agit. Sauf qu’il n’y a pas de recette miracle puisque la manière qu’on a de vivre la solitude dépend de beaucoup de paramètre…
    Peut-être une question de filtres à adopter et adapter à tout un chacun.
    complexe messire 😉
    mais débatons débatons
  20. La peur de la solitude c’est sans.doute la peur de découvrir qui on est. Pour bien la vivre il faut avant tout etre en paix avec soi meme.
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