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3 Procrastinatrices Témoignent.

Êtes-vous une procrastinatrice? Ou un procrastinateur? La procrastination peut prendre des formes bien différentes pour chacun d’entre nous. Les situations évoquées dans cet article pourront vous sembler familières ou bien inédites. Elles proviennent de 3 lectrices de Leader-Blogueur qui ont accepté de se soumettre à un petit questionnaire concernant leur rapport à la procrastination.

Êtes-vous une procrastinatrice?
Êtes-vous une procrastinatrice?

Afin de vous faciliter la lecture, chaque question du questionnaire est suivie de la réponse fournie par les 3 répondantes (Aurélia, Florence, Morgane). Ces réponses sont ensuite analysées et commentées afin d’essayer de comprendre les motifs de procrastination de ces 3 femmes ainsi que les leviers d’action qu’elles peuvent mettre en place pour arrêter de remettre à demain.

Vous considérez-vous comme procrastinatrice?

Oui 

Oui

Oui, et depuis bien longtemps ! J’ai toujours remis à plus tard ce qui me « soûlait », ou en tout cas à la dernière limite acceptable. Et je suis très bordélique, même si je me soigne…

Pas de surprise, toutes nos lectrices sont touchées par le phénomène. Remettre à demain touche en effet tout le monde, même ceux qui le cachent très bien. Morgane apporte une précision intéressante. Elle remet à plus tard ce qui la « soûle ».

Cela illustre bien le caractère émotionnel de la procrastination. Si nous remettons tout au lendemain, ce n’est pas par simple fainéantise, mais par refus d’encaisser le stress qui accompagne la tâche tant redoutée. Comme pour beaucoup d’entre nous, Morgane finit par se mettre au travail suite au coup de panique du dernier moment.

De quel type de procrastinatrice pensez-vous faire partie?

Je pense que je fais partie de la norme qui procrastine dans le faux espoir de pouvoir éviter de faire des choses qui me sont pénibles. Mon côté presque « maladif ressort pour les actes de commerce, notamment le démarchage.

Je pense être une procrastinatrice de situation.

Créative ! En fait, pendant des années, j’ai lutté contre ce que je prenais pour un énorme défaut. Je cachais très bien ma procrastination. Je pense que personne ne s’en apercevait, car je finissais toujours par faire ce que j’avais à faire, et plutôt bien en général. En plus, lorsque je procrastine, en général, je lis, ce qui est une activité très bien vue socialement. Peu à peu, j’ai arrêté de lutter contre moi-même, car je me suis rendu compte que j’avais besoin de ces moments « vides », un peu volés. Comme si je m’offrais un cadeau, en fait.

Aujourd’hui, j’ai une activité hyper créative (je suis écrivain et je coache des entrepreneurs et blogueurs dans le domaine de l’écriture et de la créativité) et ces « temps morts » sont tout simplement indispensables pour avoir des idées.

Voilà des réponses qui nous montrent des profils différents. Aurélia utilise un vocabulaire qui évoque une procrastinatrice de situation. Il est intéressant de noter qu’elle définit un champ précis où sa procrastination est exacerbée: la prospection commerciale.

C’est intéressant, car la prospection est une activité qui demande énormément de confiance en soi. À part ceux qui ont naturellement « la tchatche », on déteste tous vendre. Or le lien entre remettre au lendemain et estime de soi a été bien établi: ne pas se sentir à la hauteur est une motivation puissante pour repousser.

Un autre aspect intéressant dans le témoignage d’Aurélia est l’utilisation du terme « faux espoir ». Il démontre bien que le procrastinateur est conscient de la nocivité de son comportement. Mais c’est le besoin émotionnel d’éviter ce qui est pénible qui prime sur le rationnel.

Plus loin dans ce questionnaire, nous verrons que Florence a un profil un peu similaire. Bien que l’épreuve qui déclenche chez elle la procrastination soit différente.

Le témoignage de Morgane nous permet d’illustrer le lien qui existe entre procrastination et créativité. Plutôt que de culpabiliser à outrance, Morgane a choisi de mettre sa procrastination à profit. Une approche positive qui semble porter ses fruits.

Elle remet à demain aussi, car cela lui donne le sentiment de reprendre le contrôle de son temps. Et c’est aussi ce que nous recherchons lorsque nous remettons au lendemain: l’opportunité de se défaire des contraintes imposées pour se donner un peu de contrôle.

La procrastination au service de la créativité
La procrastination au service de la créativité

Votre procrastination vous a-t-elle déjà porté préjudice? Si oui, comment?

Oui, la procrastination me porte préjudice notamment en ce qui concerne mon entreprise, l’exemple le plus flagrant est qu’il est plus que nécessaire pour moi de démarcher des comités d’entreprise, chose que je sais depuis plus d’un an, et qui n’est toujours pas faite. C’est la seule fois que j’ai autant procrastiné, même si j’ai une idée du pourquoi, je ne trouve pas de solutions, ou pour les conseils je n’arrive pas toujours à les mettre en place.

Oui.

Des concours d’écriture auxquels je souhaite participer, et je ne m’y mets pas, ou trop tard, et je ne participe pas. Or, j’aimerais bien.

Des établissements publics qui ferment leurs portes sous mon nez parce que j’ai trop trainé pour m’y rendre.

Des choses à faire, des délais, et des courses après la montre pour les tenir parce que, là encore, j’ai trainé à m’y mettre.

Oui, lorsque j’étais salariée, car j’ai eu une réputation de « glandeuse », alors qu’en fait je faisais les choses plus vite que les autres. C’était dur à vivre, mais je pense que ça m’a aidé à passer le pas de la création d’entreprises, donc un mal pour un bien !

Au quotidien, certaines procrastinations sont source de stress et j’essaye peu à peu de m’obliger à passer à l’action pour ne pas rester dans la rumination.

Pour la plupart d’entre nous, repousser amène rarement à des résultats heureux. D’un côté notre travail peut en pâtir (encore que, les procrastinateurs sont généralement capables d’une productivité exemplaire une fois sous le coup de la panique), et de l’autre, notre sentiment de bonheur se voit affecté par la culpabilité et le stress qui accompagnent le fait de repousser une tâche.

Aurélia et Florence décrivent ici des situations assez similaires. Elles ont un objectif qu’elles savent important pour leur évolution personnelle et professionnelle, et pourtant impossible de s’y mettre. Les objectifs à long terme sont ceux qui souffrent le plus de la procrastination.

Dans son livre « The Procrastination Equation » Piers Steel propose une explication historique à ce phénomène. Bien que l’homme moderne soit accaparé par les objectifs à long terme et les abstractions, nous avons hérité nos cerveaux d’hommes qui, il y a encore très peu de temps (à l’échelle biologique), ne se préoccupaient que de leur survie au jour le jour.

Pour nos cerveaux encore largement préhistoriques, nos objectifs à long terme ont très peu de pertinence, et ne déclenchent aucune réaction émotionnelle, alors que nos préoccupations immédiates (réduction du stress, recherche du plaisir) rappellent une époque où les écouter était synonyme de survie.

Je note aussi que nos 3 lectrices se sont orientées vers des activités professionnelles indépendantes et créatives. Peut-être une façon de reprendre le contrôle de son temps.

Pouvez-vous nous décrire quelles émotions vous traversent juste avant et juste après avoir repoussé une tâche à plus tard?

Quelle émotion vous traverse?

Juste avant soulagement bref 

Juste après … Perte de confiance en soi et dévalorisation

Avant la procrastination, je me trouve mille excuses pour remettre à plus tard. J’ai ‘toujours plus important à faire’, ou bien j »éprouve un découragement et je renonce. Aucune de ces émotions n’est agréable.

Après, c’est CULPABILITÉ à l’échelle ++ et regrets de n’avoir pas fait plus tôt.

Juste avant, j’ai l’impression d’être submergée par ce que j’ai à faire, ça me gonfle par avance en fait.

Juste après, le soulagement ! Évidemment, je ne suis dupe, je sais qu’il sera de courte durée, mais je savoure quand même.

Étonnamment, la procrastination touche particulièrement les personnes intelligentes. En cause, une capacité accrue a rationaliser la remise à plus tard. Ce que Florence appelle ses 1000 excuses. Aurélia et Morgane nous parlent du soulagement qui accompagne une tâche repoussée. Ouf, le stress s’en va, l’instant présent est conservé.

Puis s’installe progressivement la culpabilité qui s’accompagne d’un retour décuplé du stress à mesure que l’échéance arrive. Deux émotions qui passé un certain seuil finissent bien souvent par déclencher le coup de panique ou l’abandon.

Ce qui rend la lutte contre la procrastination difficile, c’est que les émotions en jeu sont extrêmement puissantes. Si puissantes qu’elles surpassent nos mécanismes d’apprentissage. Lorsque l’on se brûle, on apprend à ne plus mettre la main dans le feu.

Et pourtant, un procrastinateur subissant de lourdes conséquences suite à une tâche remise à plus tard n’apprendra pas. Dans l’immense majorité des cas, il reprendra les mêmes habitudes, se brûlant encore et encore.

Avez vous déjà essayé de vous débarrasser de votre procrastination?

Pas vraiment, à part les démarchages ou « faire du commercial » que je repousse le plus possible, je n’ai ce souci dans quasiment aucun autre domaine, mais pour le « commercial » du coup j’agis au pied du mur… et ça donne bien évidemment des résultats mauvais…

Oui.

Un jour, j’ai lu cette phrase de Sénèque qui m’accompagne depuis, et parfois m’aide, en particulier pour les petites tâches (de rangement, d’organisation, de courriers ou démarches) : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas que les choses sont difficiles ». J’essaie de tourner ma tête du bon côté, du côté de Sénèque, et ça marche souvent.

Oui et non. Celle qui me fait du mal, j’essaye de la contenir en faisant des listes et en faisant de petites actions à un moment où je sens que j’en ai l’énergie. Celle qui me sert, évidemment, je la cultive !

Comme beaucoup d’entre nous, nos lectrices ont essayé de se débarrasser des aspects les plus néfastes de leur procrastination. La référence à Sénèque est très révélatrice. Les philosophes stoïques (dont Sénèque fait partie) se sont beaucoup penchés sur la procrastination.

Le fait de repousser une activité éternellement ne serait donc pas un mal moderne, mais ferait tout simplement partie de la condition humaine. Peut-on alors s’en débarrasser totalement?

Bien que je doute qu’il soit possible d’arrêter de procrastiner complètement, il est toutefois possible de faire de gros progrès.

La lutte contre la procrastination doit se faire par petites touches, de manière incrémentale. Et bien sûr il n’y a pas de mal à procrastiner de temps en temps, tant que cela ne devient pas chronique et incontrôlable. Morgane nous en fait la démonstration à travers son activité.

Qu’est-ce qui vous motive à vouloir changer (ou pas) ce comportement?

Imaginez vous seul à tout gérer pour votre boite, vous faites comment si vous vous effondrez pour les démarchages commerciaux importants à chaque fois ? 

J’ai besoin de temps pour moi. Du temps qui n’appartient à personne d’autre, pour écrire, dessiner, photographier, faire ce que j’appelle ‘mes bricoles’, ces choses que j’aime faire et que je maîtrise mal parce que je n’ai pas assez de temps pour m’y plonger complètement. Et j’ai des difficultés à me concentrer, à créer, si mon espace n’est pas assez dégagé pour que je me laisse aller à la rêverie, mère de mon imaginaire. Qu’il s’agisse de mon espace physique, mon lieu de vie, ou de mon espace mental. Si le premier est encombré de choses à ranger, trier, classer, traiter, ou de tâches ménagères ou, le second, de choses à faire, j’ai du mal à m’évader, je me décourage, et n’avance pas.

Mon bien-être personnel. Je ne pense pas forcément être plus efficace si j’évite de procrastiner, en revanche je crois que ça me permet de gagner en sérénité et en estime de soi : la satisfaction d’avoir fait ce que j’avais à faire.

Lorsque l’on fait le bilan de ce que nous a coûté la procrastination ou ce qu’elle nous coûte encore, on a souvent envie de changer. Ah, ce que la vie serait simple s’il suffisait de décider de faire quelque chose pour s’y mettre sans tarder.

Aurélia a besoin d’arrêter de repousser sa prospection commerciale, l’enjeu est crucial, il en va du devenir de son entreprise. Pour Florence et Morgane, l’enjeu est peut-être plus personnel. Pouvoir retrouver ces moments de temps libre sans stress ni culpabilité. Bref, le repos véritable.

Et pourtant nos lectrices ne sont que des procrastinatrices légères. Elles ont réussi à créer des entreprises et à s’accomplir malgré ces mauvaises habitudes. Bien des procrastinateurs ne peuvent pas en dire autant, et parfois leurs comportements peuvent les amener à connaître de gros tracas, professionnellement ou personnellement.

Croyez-vous qu’il soit possible d’arrêter de procrastiner?

Le problème bien réel est cette émotion écrasante qui ressort avant une rencontre commerciale (même lors d’une simulation): je tremble de tout mon corps et je m’effondre en larmes. OUI je pense que c’est possible, mais pas sans aide (je cherche également un thérapeute à ce niveau)

Oui, je pense qu’on peut, j’espère qu’on peut !

Je ne sais pas. Je crois qu’il est possible de mieux vivre ses tendances à procrastiner en comprenant d’où elles viennent, ça oui.

Morgane met le doigt sur quelque chose de très important: pour arrêter, il faut comprendre. Et s’accepter. Nous avons parlé dans un article précédent de l’importance qu’il y a à se pardonner ses comportements.

En effet la culpabilité ne fait qu’attaquer notre estime de soi qui à son tour nous pousse vers plus de procrastination. Le web fourmille de « trucs » pour arrêter de remettre à demain. Et certains d’entre eux peuvent vraiment aider.

Mais je reste persuadé que pour mettre fin à un comportement procrastinateur, il faut faire un travail de fond, et ça commence par se poser les bonnes questions. Premièrement souhaitez-vous arrêter complètement de procrastiner? Je pense qu’Aurélia et Morgane donneraient des réponses différentes.

Ensuite, il faut apprendre à se connaître, identifier les moments où l’on repousse (pas toujours si simple que ça) et se demander: qu’est-il en train de se passer maintenant dans mon esprit, et comment je peux en reprendre le contrôle?

Il n’y a pas de recette miracle contre la procrastination. C’est à chacun de nous d’apprendre ce qui fonctionne le mieux dans son cas pour avancer petit à petit.

Êtes-vous prête à appliquer les conseils que vous allez recevoir suite à ce questionnaire?

Ur Kungl. bibliotekets samlingar - [librisid: 8401659]
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J’avoue je flippe un peu, moi qui suis pourtant capable de donner des formations, animer des conférences de plus de 30 personnes, je ne supporte pas les entretiens individuels… faut le faire non ? 

J’ai envie de dire non je ne suis pas prête, parce que je ne sais pas à quoi m’attendre, mais je réponds oui, parce que je sais que si j’attends d’être prête… c’est encore un super bon argument pour procrastiner, vous ne croyez pas ? 

Absolument. Si ces conseils sont de l’ordre de mon possible, oui bien sûr.

Anecdotes de procrastination :

J’ai parfois la procrastination sournoise. C’est-à-dire que je m’emploie à faire mille choses pas urgentes du tout, voire pas nécessaires, alors que j’ai une urgence ailleurs, désagréable urgence. Je me souviens mes années fac, où je faisais des confitures, ou bien du grand ménage, plutôt que de faire mes révisions. Je culpabilisais moins, puisque je faisais quelque chose. J’ai quand même eu mes diplômes.

L’autre jour, j’ai cliqué sur le lien de Julien, j’ai lu l’article sur son blog, et j’ai fait le soir même plein de choses qui étaient en suspens. Je crois que lire ma procrastination chez Julien m’a secouée un peu. L’effet dure encore, je procrastine moins depuis. Comme quoi !

J’ai essayé la ‘todolist’, avec plus ou moins de succès. La ‘todolist’ d’urgence (préparatifs de voyage par exemple) marche assez bien, tandis qu’une ‘todolist’ plus générale est moins inefficace. J’en ai encore quelques-unes de côté dont je n’ai pas barré toutes les rubriques.

Oui !

Ces trois profils amènent à des solutions différentes. Pour Aurélia la procrastination concerne un problème très particulier: la prospection commerciale. Ayant moi-même occupé un poste commercial pendant 2 ans, je connais le stress, le désespoir et l’envie constante de repousser qui peuvent accompagner ces tâches.

Pour moi le problème d’Aurélia est principalement un problème de confiance en soi. Comme elle le suggère elle même, elle peut recourir à un thérapeute ou un coach. Une activité qui la forcerait à s’exposer (par exemple le théâtre) pourrait aider, bien qu’Aurélia soit déjà à l’aise devant une foule.

Pour Florence la problématique est d’une part de se dégager du temps sans procrastination pour qu’elle puisse mettre à profit sa créativité, d’autre part de prendre enfin part aux concours qui sont si vitaux pour elle.  Pour ce qui est des concours, je lui conseillerais de prendre un bout de papier et d’écrire les conséquences auxquelles elle s’expose si elle continue de repousser ces concours.

Lorsqu’on repousse, on essaye en général de ne pas regarder certaines vérités en face.  S’y exposer volontairement pour alors donner le coup de pied au cul nécessaire pour s’y mettre. Pour ce qui est des petites choses qui gâchent les moments libres, c’est une véritable discipline de vie qu’il faut mettre en place. C’est long, difficile, mais ces petits moments l’esprit libre en valent bien la peine.

Morgane semble être en paix avec sa procrastination. Elle a su faire la part des choses entre ce qui lui était nocif et les avantages qu’elle pouvait tirer de ses périodes de procrastination. Comme elle aspire à plus de sérénité, je lui conseillerais d’essayer de reprendre le contrôle très progressivement des choses qu’elle repousse. 1 seule pour commencer, puis la suivante. Il n’y a que de cette façon qu’on peut construire des résultats à long terme.[thrive_text_block color= »dark » headline= » »]

Maxime Vigneau se penche sur la Procrastination à travers son blog Anti Procrastination. Il cherche à démêler les fils de ce qui nous fait remettre à demain et ce qui nous pousse à agir.

Il s’intéresse à tout ce qui touche à notre Mindset, comment en prendre le contrôle et l’utiliser pour achever ses objectifs.

[/thrive_text_block]

Merci à Aurélia, Florence (son blogue) et Morgane (cliquez ici pour découvrir son site) pour leur participation rapide! Un énorme merci à Maxime Vigneau pour la qualité de ses écrits et son professionnalisme durant nos échanges pour la création des articles liés à la procrastination.

J’ai décidé de faire appel à lui car il maîtrise son sujet tout en restant humble. De plus, plutôt que de faire un article  » les bonnes résolutions 2016  » j’ai décidé de varier les plaisirs en dédiant le premier mois de l’année à un phénomène qui touche beaucoup de personnes.

Si cet article vous a plu, alors vous adorerez ceux qui suivent:

1) Définition d’un phénomène qui touche 100% des gens
2) 8 trucs pour cesser de tout remettre au lendemain
3) Consolidez vos acquis en revenant dans vos écueils 

Julien Leader Blogueur

Source images:

Illustration by Syllirium
Gratisography
http://nos.twnsnd.co/


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Procrastinatrice, témoignage de 3 procrastinatrices


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  1. Merci à vous deux pour ce super travail d’analyse et de synthèse. Je me suis inscrite sur le blog de Maxime aussi, avant même la parution de ce bel article, c’est dire si j’ai fait des progrès sur le plan procrastination ! Alors, coachée de la sorte, je devrais y arriver ! 🙂
  2. Merci à toi Florence pour ta participation! C’est le top 🙂

    Et belle continuation 😀

  3. Merci Florence!
    Ravi que l’analyse te plaise 😉 n’hésite pas si tu as des questions!
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