novembre 30

L’ Empathie une Définition Expliquée par un Lecteur du Blog (Woaw!)

[thrive_text_block color= »dark » headline= » »]Voici deux mails de Nathanaël que j’ai décidé de publié pour plusieurs raisons:

1) Le contenu est en plein dans l’intelligence sociale et nourrit indirectement une définition de l’empathie.
2) Il est authentique.
3) Il me parle et colle à l’idée du blogue.

Cela vous donne une autre vision de l’empathie. Belle découverte.

Merci à toi, Nathanaël, certains de tes propos m’ont beaucoup touché.[/thrive_text_block]

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Se sentir lié aux autres, une définition de l'empathie
Se sentir lié aux autres, une définition de l’empathie

Salut !

J’ai regardé ta vidéo sur l’empathie. Merci.

J’aimerais rebondir dessus en partageant ma propre expérience. Pour faire vite me concernant, l’empathie, je pense, est quelque chose qui résonne énormément en moi. Je ne sais pas pourquoi un jour je me suis décidé à devenir comme ça, mais voilà. En tout cas, elle fait partie de ma vie de tous les jours, car ça me donne concrètement un sens à ce que je fais. Ça me fait avancer.

Pourquoi ?

Je me suis rendu compte que les avantages que j’en retire (oui au final, notre propre intérêt passe toujours avant celui des autres, mais je pense qu’il y a un égoïsme « sain » (Win-Win) et un « malsain » (qu’une seule personne gagnante)) sont énormes :

  1. On en apprend énormément en laissant la place aux autres pour s’exprimer
  2. On se remet en question
  3. On inspire confiance (attention à bien gérer cela ; on reçoit beaucoup d’informations) ; les gens viennent vers toi automatiquement.
  4. La probabilité d’un vrai partage est bien plus élevée (ce qui est d’autant plus agréable ! Parce qu’au final, c’est que qui rend les relations entre êtres humains intéressants)
  5. Le « bonheur » retiré est bien plus puissant et nourrissant pour soi-même (et ça je le garantis).

On se rend compte en fait du bien que l’on fait autour de soi, car l’impact que l’on a eu sur certaines personnes (le fait d’avoir pu laisser la personne s’exprimer sur quelque chose alors que personne d’autre ne l’avait laissé avant, le fait de donner sa confiance aveuglément dès le début, le fait de comprendre les besoins de l’autre, le fait de voir que la personne s’épanouit dans ce qu’elle fait parce que l’on comprend que c’est seulement en lui laissant cette liberté (tant recherchée par chacun de nous) qu’elle pourra l’être, le fait de valoriser la personne qui a fait du bon boulot (car au fond de nous, on cherche à recevoir de la reconnaissance – ce qui est normal –, donc on comprend que la personne a besoin de ça), etc.). Et aussi les retours positifs que l’on a ! Et comme tu le dis dans la vidéo, ça crée un lien.

  • On est dans le constructif
  • On est dans le « global » / « l’universel »

L’intérêt de l’individu même passe après celui du groupe. Si tu fais se sentir les gens bien autour de toi (famille, amis, boulot) quel que soit le but/objectif à atteindre, ils te rendront la pareille et on se dirigera ensemble vers une même direction (je reprends tes mots de la fin de ta vidéo et avec lesquels je te rejoins complètement). Et à nouveau, les autres se sentiront bien, donc je me sentirai bien. CQFD J. Et ça, je me répète, c’est beaucoup plus puissant, sain et pérenne (pour tout le monde) que de faire passer ses intérêts personnels en premier.

Je le fais consciemment, et je pense aussi que je reste dans l’authenticité. Manipulé, au sens péjoratif du terme, ça n’apportera rien. À part la destruction. Donc, pas terrible quoi…

« Par contre, par expérience, j’étais presque trop dans l’empathie pendant une période de temps »

J’étais dans l’autre extrême ; je pensais trop à l’autre en m’oubliant complètement. Il n’y avait plus vraiment d’échange (attirant les personnes qui veulent juste se plaindre par exemple). Et ça me convenait plus. J’en « retirai » plus rien de positif pour moi. Il faut savoir/connaître ses limites pour atteindre un bon équilibre pour soi-même.

Sans les autres, on ne fait rien (ou du moins beaucoup moins vite :P).

En gros mon leitmotiv, c’est de pouvoir être capable de faire sortir le meilleur chez les gens autour de moi  (et ça passe par l’empathie).

[thrive_text_block color= »green » headline= » »]Quand j’y arrive et quand je le ressens et le vois, je trouve ça juste magnifique.[/thrive_text_block]

À la base, je suis quelqu’un qui avait une estime de soi très faible (que je cachais évidemment aux yeux des autres). Et la confiance en soi ne suivait donc pas non plus (même si cette dernière est contextuelle, mais on va partir dans un autre sujet).

Et quand maintenant, on te dit des choses comme : « tu es vraiment une personne bien », « tu as de la bienveillance », « c’est agréable d’être en ta présence, car je ne me sens pas jugé(e) », « je me sens valorisé(e) avec toi », « tu es quelqu’un d’authentique », « tu es quelqu’un qui a des valeurs et qui les suit », « je suis admiratif de ton honnêteté »… Ça fait un bien fou !!

L’accueillir et le ressentir. C’est une sensation incroyable ! Et surtout, on commence à se dire que l’on est vraiment quelqu’un de bien… Qu’en fait, on vaut quelque chose ! Le cercle vertueux commence à se mettre en place.

Car ayant eu une estime de soi faible (c’est mieux actuellement ! Mais j’y travaille encore tous les jours et ça restera toujours un travail de toute une vie, comme tout j’ai envie de dire), je ne me disais évidemment pas que j’étais quelqu’un de bien. Donc maintenant je commence à y croire (étant donné qu’on me le dit). Je suis capable (depuis peu) de me le dire à moi-même et d’y croire à travers mes actes sans que personne ne me dise quoi que ce soit/ne me complimente. Cercle vertueux…

Je peux dire (et le penser au plus profond de moi) que je suis quelqu’un de bien, de génial, d’extraordinaire. Ce que je dis là peut sembler être du narcissisme et de l’arrogance. Mais justement, je ne fais pas référence au mec qui se matte dans le miroir  à longueur de journée se disant qu’il est le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, etc. Complètement aveugle. Je crois que c’est quelque chose de différent (c’est encore difficile pour moi de le verbaliser clairement). Je suis conscient d’avoir des faiblesses, que j’ai plein de choses à améliorer jour après jour, que j’ai fait des erreurs, que j’en fais et que j’en ferai, que c’est un travail de toute une vie. J’ai encore énormément à apprendre.

« Je pense que c’est juste être conscient de sa vraie valeur »

Afin de pouvoir croire en soi suffisamment qui te permettra d’exploiter ton potentiel à ton maximum/la raison du pourquoi tu es sur cette Terre. C’est ma vision. Je continue à suivre cette voie aujourd’hui. Ce comportement m’a permis également de développer des relations très nourrissantes autour moi (famille et amis). Dans les deux sens bien sûr.

Mais pourquoi je parle de ça ? Quel a été le point de départ ? Il a été dans la capacité de compréhension de la personne que l’on a en face de soi (l’empathie donc J). Et ensuite à utiliser les bons mécanismes (authentiquement bien sûr. De toute façon, ça ne marche pas si on ne le fait pas authentiquement. Ça se ressent direct. Un jour ou l’autre tu seras pris. Les masques tombent obligatoirement un moment ou à un autre) pour faire se sentir la personne bien avec toi.

C’est un sujet passionnant pour moi. J’essaie de cultiver cela au maximum au quotidien. Tout simplement, je me construis avec ça (finalement, comme je te disais dans l’e-mail précédent, c’est égoïste aussi, son propre intérêt passe avant celui des autres, mais je le considère comme un égoïsme sain étant donné que tu fais le bien autour de toi).

Et concrètement, comment je cultive l’empathie ?

Empathie définition: cultiver la relation sur le long terme en cherchant à se sentir lié à l'autre.
Empathie définition: cultiver la relation sur le long terme en cherchant à se sentir lié à l’autre.

Quand je fais la connaissance d’une nouvelle personne (au niveau privé ou professionnel), je ne parle que très peu de moi. Je m’intéresse à l’autre en premier. Et s’il commence à me poser des questions, je lui réponds sans commencer à me perdre dans de grands discours et je redirige tout de suite la conversation sur lui/elle. Et dès que j’apprends quelque chose de nouveau ou qu’il/elle a fait quelque chose qui sort des « standards », je creuse. J’utilise souvent le mot « Pourquoi ? ».

Pourquoi ? lol haha. Parce que la réponse au « pourquoi » permet de dévoiler le sens que met la personne dans ses actes, décisions, choix dans sa vie de tous les jours. Et ça touche les valeurs profondes des gens et ça rend tout de suite la conversation intéressante. Et la personne se sent écoutée et valorisée. Et je ressens ça. Donc c’est positif pour moi aussi. Et tu vois où on arrive (cercle vertueux). Bon, comme je le décris ça peut paraître très « manipulateur », c’est la 1ère fois que je mets ça par écrit. C’est intéressant ! Merci !

Note de Julien: Je conseille au lecteur intéressé par le pourquoi, à diviser le mot en deux et à y placer un verbe d’action. Pour obtenir quoi. Là aussi on va toucher des trucs intéressants (vision… désir profond).

Comment gérer les gens qui se plaignent?

  1. Premièrement, je me dis que ce n’est pas ma vie. C’est leur vie. Ce qui se passe leur appartient (quelqu’un (de sage) m’a fait cette réflexion un jour, et ça m’a fait « tilt »). Même si ça semble logique à première vue.J’avais tendance à trop m’impliquer émotionnellement/à trop ressentir et comprendre « les difficultés » que la personne était en train de vivre et de le prendre pour moi. Simplement, se dire que c’est sa vie. Tu prends automatiquement de la distance avec ces gens qui se plaignent tout le temps.
  2. Deuxièmement, ne plus aller dans leur direction. Arrêter de les prendre en pitié. Arrêter d’être empathique (sans commencer à les insulter pour autant haha). Si on y pense, chaque personne sur cette Terre a ses problèmes, ses soucis, ses difficultés, ses obstacles à surmonter. La clé est dans la façon dont on accueille/perçoit tout ça. Donc, soit ces gens commencent à changer leur comportement avec toi, soit ils viendront de moins en moins vers toi (note de Julien, ce passage est tellement pur. Il concerne les relations en général, pour qu’il y a un manipulateur, il faut un manipulé), car tu n’accepteras plus de rentrer dans leur jeu (et iront – malheureusement – vers quelqu’un d’autre qui acceptera de jouer ce rôle).
  3. Troisièmement, si je n’y arrive toujours pas, je prends de la distance avec ces personnes (actuellement, j’en ai encore une). Mais ça reste complexe. Plus le passé avec cette personne est grand et chargé, plus cela semble difficile. En plus, ce genre de personnes n’ont pas une estime de soi très haute, donc j’ai ce souci de plus encore les foutre au fond. Mais, mais, mais chacun est maître de sa propre vie. Et par respect pour moi-même, je ne peux pas faire plaisir aux autres aux dépens de mon propre bien-être. Donc, leur dire (un joli défi pour moi !), que la relation va devoir s’arrêter pour le moment, car elle n’est plus assez nourrissante pour moi (et toujours rester dans le « je »).

Et continue avec ton blog (et tes vidéos). Enfin, tu fais ce que tu veux haha. Mais par là je voulais dire qu’il fait vraiment sens.

Tu parles de tes expériences et tu donnes ton avis (sans l’imposer). Tu dévoiles et assumes que tu as des faiblesses (et c’est une force). Tu dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Tu transmets que tu es en processus de devenir une personne meilleure et que tu assumes que tu ne fais pas tout juste et qu’il y aura toujours des améliorations à apporter. Tu partages simplement. Et tu es dans le constructif. Les gens (dont moi également) s’identifient à ça et se reconnaissent dans ça. Parce qu’en fait, on le vit et ressent également ! Et trop peu de gens dans cette société le font.

Bonne soirée !

Nathanaël

[thrive_text_block color= »dark » headline= » »]Un grand merci. Je vais continuer la discussion dans la conversation. Sens-toi libre de répondre aux éventuels commentaires… vu qu’à la base ce texte n’était pas prévu à être publié.

On aurait perdu une perle.

Si cet article vous plait, découvrez derrière ce clic le manque d’empathie (en vidéo…) [/thrive_text_block]


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avoir de l'empathie, Empathie définition


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  1. Salut Nathanel,

    « Si tu fais se sentir les gens bien autour de toi (famille, amis, boulot) quel que soit le but/objectif à atteindre, ils te rendront la pareille et on se dirigera ensemble vers une même direction (je reprends tes mots de la fin de ta vidéo et avec lesquels je te rejoins complètement). Et à nouveau, les autres se sentiront bien, donc je me sentirai bien »

    C’est bien vrai, du moment que les autres ne te bouffent pas comme tu le dis ensuite (enfin c’est comme ça que je les compris) et que tu représentes uniquement un réceptacle à leur mal-être.

    Tu sembles être parvenu à trouver un bon équilibre, c’est cool, d’autant plus si cela te permet d’augmenter ton estime personnelle, tellement importante.

    « Je peux dire (et le penser au plus profond de moi) que je suis quelqu’un de bien, de génial, d’extraordinaire. »

    Tu as tout à fait raison ! Chacun d’entre nous devrait penser et sentir ça en lui. Ce n’est pas de l’arrogance à mon sens tant que l’on reste dans le respect de soi et de l’autre. Justement le fait que tu ais ancré ça au fond de toi tout en étant dans l’empathie et dans la conscience que tu as encore un beau potentiel d’évolution, c’est énorme, très important. On est tous extraordinaires et génial, ce n’est pas contradictoire, on n’est pas « supérieur » ou « inférieur » à l’autre.

    Merci de partager tout ça avec nous, ta vision et ta façon de faire en pratique. Je remarque aussi que lorsqu’on s’intéresse à l’autre peut ne pas s’arrêter de parler si on laisse des silences après ses propos, il enchaîne. Parfois, l’autre en revient à ne même pas poser de questions sur nous.

    Cool l’idée du Pourquoi/Pour quoi !

    Effectivement, chacun d’entre nous est responsable de nous-même, donc les autres sont responsables de leur vie, de leurs besoins. N’essaies-tu pas de creuser profond pour savoir pourquoi les personnes se plaignent tout le temps ? Quel est (ou sont) le besoin qu’elles cherchent à combler inconsciemment ? Ou est-ce que ton approche empathique de base te permet de mettre ça en lumière mais tu constates que l’autre reste quand même dans son schéma de plainte. Y’a aussi les gens qui te disent tout le temps (ou presque) que « ça va » et ensuite vont passer une bonne partie du temps à se plaindre…

    « En plus, ce genre de personnes n’ont pas une estime de soi très haute » Tellement vrai, je le remarque de plus en plus ! « je ne peux pas faire plaisir aux autres aux dépens de mon propre bien-être » Exactement, on est responsable de notre propre vie, de nos propres besoins, pas de ceux des autres. Si on aide à combler les besoins des autres, ça doit être en conscience (voulu). Pas par contrainte parce qu’on se sent coupable ou autre.

    Pour communiquer avec l’autre, est-ce que tu utilises le concept de Communication Non Violente ? Ce passage m’y a fait penser « Donc, leur dire (un joli défi pour moi !), que la relation va devoir s’arrêter pour le moment, car elle n’est plus assez nourrissante pour moi (et toujours rester dans le « je ») ».

    Tout à fait d’accord avec le dernier paragraphe sur Julien. Julien à mon sens tu apportes beaucoup dans la blogosphère avec ton authenticité.

    Merci Nathanel, Merci Julien 🙂

  2. Hello Marine!

    Oui, la base, à mon avis, c’est l’estime de soi. Tout part de là.

    Et de rien, c’est avec plaisir que je partage ça!

    Oui, ça m’arrive très souvent que ce soit du 20/80 ou 30/70 au niveau du temps de parole. Oui, certaines personnes ne s’arrêtent pas de parler sans jamais te poser de questions ;). Mais ça ne me dérange pas le moins du monde. C’est un choix que je fais consciemment. Je décide de me mettre dans cette position de « personne qui écoute ». Par contre, je pense qu’il est important d’avoir au moins 1 personne de confiance dans son entourage vers qui tu peux aller si toi-même tu as besoin de parler. Tu sais, c’est comme le psychologue qui à la fin de la journée va voir lui aussi un psychologue pour parler de sa journée avec ses patients parce qu’il en peut plus haha ;).

    Pour répondre à tes questions, non ce n’est pas le but de savoir pourquoi elles se plaignent. En général, pas besoin de creuser beaucoup… Le langage du corps de la personne, la façon qu’elle utilise pour répondre à tes questions, ou encore la façon dont elle parle d’un sujet (dépend du sujet abordé), tu comprends rapidement où sont les « faiblesses » et les besoins à combler. J’arrive à me rendre compte de ça (pas toujours bien sûr et on reste dans le domaine de la supposition et parfois je suis faux aussi ;)), parce que tout ça je le vivais avant et je l’avais identifié en moi. Quand tu sais comment tu fonctionnes, tu le vois aussi chez les autres. Pour être honnête avec toi, j’évite maintenant les gens qui sont constamment en train de se plaindre. On peut pas sauver tout le monde ;). Mais oui, ça m’arrive encore quand j’identifie le besoin que la personne cherche à combler de la diriger avec mes questions afin qu’elle puisse (ou non) prendre conscience. Mais les gens aiment bien se complaire dans leur situation. Donc valà.
    Le but de creuser profond quand je rencontre/parle avec une personne est simplement qu’elle se sente valorisée in fine.

    « Si on aide à combler les besoins des autres, ça doit être en conscience (voulu) ». Complétement d’accord avec toi! Et je dirais même plus, « à aider à faire prendre conscience ».

    La communication non-violente? C’est quelque chose que je ne connais pas vraiment. Je me souviens qu’une personne m’en avait déjà parlé et j’imagine que j’ai pris ce concept du « je » et l’appliquer parce qu’il me paraissait cohérent dans l’approche des relations humaines. Donc oui, il faut croire que j’utilise un concept de la communication non-violente :).

    Merci à toi Marine pour ta réponse! 🙂

  3. Salut Nathanaël,

    Ok, merci pour ces précisions, notamment le 20/80 ou 30/70. Effectivement le tout c’est d’avoir au moins 1 personne qui puisse nous écouter nous pleinement, ce qui n’empêche pas qu’on l’écoute elle aussi pleinement : on se donne de l’espace et de l’attention d’écoute mutuelle. Bien vu l’exemple du psy ^^

    OK le but n’est pas de savoir pourquoi les gens se plaignent mais tu parviens souvent à le sentir (de façon juste ou non).

    Oui les gens qui se plaignent constamment ou presque en général ne cherche pas forcément à se défaire de leur situation, intellectuellement oui, inconsciemment non. Après les questions peuvent planter une graine chez eux qui leur fera changer de fonctionnement. Je veux dire qu’une personne qui a tendance à se plaindre la majeure partie du temps pourra évoluer et se plaindre beaucoup moins.

    « Quand tu sais comment tu fonctionnes, tu le vois aussi chez les autres. »

    Clairement, mieux on connait notre propre fonctionnement, mieux on peut comprendre les autres.

    « Si on aide à combler les besoins des autres, ça doit être en conscience (voulu) ». Complétement d’accord avec toi! Et je dirais même plus, « à aider à faire prendre conscience ». Excellent !

    Alors c’est vraiment très puissant la Communication Non Violente, les livres de Marshall Rosenberg et Thomas d’Ansembourg sont très bien je trouve. L’une des composantes de la CNV est de prendre la responsabilité pour tout ce qui est de nos émotions et besoins, ce qui implique dans la communication l’emploi du « je » + que du « tu » (par exemple : je me sens frustré au lieu de tu m’énerves).

    Bonne fin de semaine 🙂

  4. Hello,

    « Oui les gens qui se plaignent constamment ou presque en général ne cherche pas forcément à se défaire de leur situation, intellectuellement oui, inconsciemment non. Après les questions peuvent planter une graine chez eux qui leur fera changer de fonctionnement » Très pertinent ton analyse. En effet, je suis d’accord avec toi.

    Et c’est intéressant ce que tu dis sur la CNV. Comme tu l’écris, en fait ce concept pourrait aussi dériver sur le fait de prendre la responsabilité de ses propres actes (et pas seulement de tes besoins et émotions) ? Ce qui apprendrait à ceux qui mettent toujours la faute sur quelqu’un ou quelque chose d’autre (quand ça ne va pas dans leur direction) sauf sur eux à arrêter de victimiser?
    Thomas d’Ansembourg… J’ai déjà entendu ce nom quelque part.

    Bonne fin de semaine à toi aussi!

  5. En parlant de gens qui ne te posent pas de questions… j’ai de la peine aussi parfois.

    Putain le « moi je ». Je me calme en me disant qu’ils en ont besoin 😀

    Dans l’ensemble j’encaisse bien, mais quand la personne se dit « experte en communication » je regarde la forme de sa communication. Pas ses dires, et il y a un gros gap entre les dires et les faits de certains.

    My 2 cents^^

  6. Hey,

    « En parlant de gens qui ne te posent pas de questions… j’ai de la peine aussi parfois.
    Putain le « moi je ». Je me calme en me disant qu’ils en ont besoin »

    Ah ah, ça me rassure de savoir que je suis pas la seule ^^. Disons que ce j’ai du mal à comprendre c’est que les « moi je qui posent pas de questions aux autres » (autre que mécanique genre « ça va » « et le boulot ? » sans forcément attendre la réponse) sont perçus par beaucoup comme très sociables (bon tu vas me dire, les gens qui pensent ça n’ont pas forcément de notions à ce sujet).

    « il y a un gros gap entre les dires et les faits de certains. » Authenticité/congruence, entre ce qu’on pense, ce qu’on dit et ce qu’on fait, il peut y avoir des gouffres en effet.
    C’est amusant à noter, des fois ça démange de relever ça auprès d’autres personnes qui les encensent… ^^

    « quand la personne se dit « experte en communication » »

    La personne n’est peut-être pas assez précise « experte en communication… qu’il ne faut pas reproduire » ? ^^ (un peu comme le slogan « travailler plus pour gagner plus » où il n’est pas précisé qui doit travailler plus et qui doit gagner plus, c’est pas forcément la même personne…) Bref ^^

    Ciao

  7. Haha je me suis bien marré en lisant ton slogan « travailler plus pour gagner plus ».

    J’aurai envie de dire: faire plus de la même chose… hum on sait où cela mène.

    Bon je tiens à dire que tous ces concepts d’empathie, d’écoute active, de reformulation, de se détacher des jugements, d’interpréter les critiques etc… sont des TROUS à ENERGIE. Autrement dit, avant de devenir un pro qui n’y pense même plus, utiliser ces modes d’interactions n’est pas NATUREL. L’année passée lorsque je faisais mes rencontres quotidiennes en mode « écoute active », cela me lessivait. Après tu rajoutes les résumés « corrigez-moi si je me trompe.. mais ce que vous dites c’est que… » et à la fin de la journée ton énergie est DOWN. (Et tu n’arrives plus à faire ton sport… c’est un autre sujet).

    Pour ma part je ne trouve pas que les personnes qui ne posent pas de questions sont sociales. Je me suis d’ailleurs récemment détaché d’une personne qui pensait qu’à lui. Donc évidemment pas de question ou alors juste « pour faire semblant » et plein d’autres trucs.. c’est ce que je nomme les « mauvaises estimes »

    A+

  8. Demander Pourquoi est effectivement nécessaire. Cependant j’ai peu remarquer que certaine personne ne connaissaient même pas elle même la raison de leurs actes. Le fais qu’il ne connaissent pas la raison de leur acte leur procure un blocage. On peut toute fois dans ces cas là faire avancer le schmilblick mais il est très dur à arriver à une résolution.
    Par ailleurs tu dis que tu peux dire tout haut ce que les autres pensent tout bas. Ce qui voudrait dire que tout le monde pense la même chose. J’ai pu au contraire m’apercevoir que le fais de s’affirmer ne permet pas forcément aux autre de s’identifier à nous.
    En effet il est humain de croire que nous sommes parfait, dans le juste, dans le droit, …
    Il y a donc beaucoup de personne qui refuse de se dire avoir des défauts.
    Alors nous les perturbons en avouant de manière audible que nous nous en avons.
    Ce qui leur provoque un sentiment de rejet.
    Heureusement tout le monde ne ferme pas les yeux sur le fait de pouvoir avoir des défauts. Le fait d’avouer que nous possédons des défauts nous permet d’acquérir des liens forts et étroits avec ces personnes que nous aurons pu avoir autrement.

    Salutation

  9. Je suis aussi le premier soulé parfois haha 😉 (ça m’est justement arrivé hier…).

    « Ah ah, ça me rassure de savoir que je suis pas la seule ^^. Disons que ce j’ai du mal à comprendre c’est que les « moi je qui posent pas de questions aux autres » (autre que mécanique genre « ça va » « et le boulot ? » sans forcément attendre la réponse) sont perçus par beaucoup comme très sociables (bon tu vas me dire, les gens qui pensent ça n’ont pas forcément de notions à ce sujet). »
    À mon avis, comme tu le dis Marine, les gens qui pensent ça n’ont tout simplement pas conscience de tout cela (je l’ai justement expérimenté hier).

    Et oui, les personnes « moi je » ne sont pas non plus conscientes de leur comportement. Je pense comme toi Julien que c’est un besoin inconscient qui font qu’ils ont cette nécessité d’être au centre de l’attention. Ça n’a finalement rien à voir avec la personne qui est avec elle. La question à se poser également est de savoir pourquoi ça nous dérange qu’elle ne nous laisse pas en placer une?

    « Bon je tiens à dire que tous ces concepts d’empathie, d’écoute active, de reformulation, de se détacher des jugements, d’interpréter les critiques etc… sont des TROUS à ENERGIE ».
    Oui, en effet, tous ces concepts bouffent énormément d’énergie. Hier justement, j’ai été à une petite fête de voisinage chez un des voisins. Pour remettre les choses dans leur contexte, ces immeubles sont en grande partie habités par les classes sociales moyennes inférieures je dirais. Et pour moi, c’est juste un monde complétement différent.Pour faire court, un exemple: ils sont beaucoup moins dans la réflexion que moi.
    Donc en fait, je ne partage pas grand chose avec eux. Alors quand tu mets en pratique tous ces concepts (empathie, écoute active…), ça ne m’apportera pas grand chose (au début oui, tu t’intéresses à la personne (c’est toujours intéressant d’en savoir sur la vie d’une personne), par contre tu te rends vite compte que ça s’arrêtera à ça). Il n’y aura pas vraiment d’échanges d’idées. Tu n’auras pas des discussions profondes à proprement dit. Et t’as beau creuser. Par contre, tu te fais apprécier. C’est donc, « au moins », un bon point. Mais il faut connaître ses propres limites pour savoir dire Stop à un moment donné.

    C’est pour ça que je prends conscience que j’aimerais adapter de plus en plus mon niveau d’implication (émotionnel) et d’énergie utilisée en fonction de l’interlocuteur que j’ai en face par rapport à ce que je peux en retirer (-> égoïsme). Le niveau d’implication avec les gens avec qui j’ai des échanges « win-win » selon mes critères et besoins bien sûr (et qui sont différents pour chacun) ne sera pas du tout le même qu’avec les gens avec qui je ne perçois pas ça.
    Mais bon, en fait, tout ce que je dis, je le fais déjà inconsciemment. En fait, tous les être humains le font déjà inconsciemment et automatiquement… Les concepts d’amitié proche ou connaissances… n’existeraient même pas sans cela. Par exemple, nos besoins et critères évoluent dans le temps, donc certaines amitiés ou relations que j’ai eu par le passé évoluent également…

    Ahhh réflexion, quand tu nous tiens ;).

    Je pense que tout part (malheureusement?) de cette question de base: « Qu’est-ce que je vais pouvoir retirer de la relation que l’on a ou nouvelle rencontre que l’on fait avec une personne? ».

    Ce qui implique qu’au fond, on est tous des êtres égoïstes. Mais s’il est sain (win-win), tant mieux ;).

    Bon week-end à vous 3.

  10. Et j’aimerais ajouter quelque chose par rapport aux points et pensées partagés dans l’article.

    Je viens de me rendre compte (avec ce que je viens d’écrire juste à l’instant) que ces derniers ont bien bien plus de chances de se réaliser si on arrive à trouver et à s’entourer de gens qui sont sur la même longueur d’ondes que soi.

    Vraiment intéressant cette prise de conscience (même si ça peut paraît logique au 1er abord).

  11. Effectivement kakashi2, c’était un peu trop radical d’écrire « dire tout haut que les autres pensent tout bas ». Je l’ai fait sous la forme d’une expression pour soutenir mes propos.

    Et à nouveau, je pense que c’est une bonne chose que pas tout le monde s’identifie à nous.
    Justement, on arrive après à ce que tu dis: « Heureusement tout le monde ne ferme pas les yeux sur le fait de pouvoir avoir des défauts. Le fait d’avouer que nous possédons des défauts nous permet d’acquérir des liens forts et étroits avec ces personnes que nous aurons pu avoir autrement. »
    Et c’est ça qui va permettre de nous construire.

  12. Salut Kakashi2,

    Je rebondis juste sur ta phrase « Alors nous les perturbons en avouant de manière audible que nous nous en avons. »

    Par expérience, à mon humble niveau, ces perturbations vont éloigner des personnes qui ne s’identifient pas à nous.. Nos comportements sont des filtres et à la longue restent les gens avec qui ça colle.

    Pour exemple: je bois de moins en moins d’alcool, je dis tout haut ce que certains pensent tout bas lorsque j’affirme que l’alcool est un moyen de se réguler, de faire baisser la pression et d’ignorer certains signaux. Soit… Je les perturbe de manière audible et ils se cassent -> Je fais le tri.

    C’est un peu « soit le changement que tu veux voir chez les autres »

    Mon commentaire par dans tous les sens 😀

  13. Les joies de l’écriture et du partage 😀

    J’en parlais avec Vanessa (une lectrice du blog) avec qui je suis allé boire un café, il est intéressant de constater qu’il y a rarement des conversations qui sont captivantes.

    Soit on a affaire à deux monologues (tendez l’oreille dans le prochain café/bar) soit une personne qui connait un peu les techniques de reformulation, écoute, etc, et qui devient le confident.

    Pour ma part, je coupe court. S’il n’y a pas de demande claire (peux-tu m’aider, j’ai un problème, peut-on discuter de ça, etc…) je ne reste pas avec les gens qui ne me témoignent pas d’intérêt. Encore une fois : win-win. Je te demande ce que tu fais dans la vie…. si tu ne fais pas pareil et que tu restes centré sur toi, cela ne va pas fonctionner.

    Et sur le côté de se faire apprécier…. (cette envie de plaire, reconnaissance, etc)… j’ai de gros doutes: OK, on en a besoin, mais une fois ce besoin comblé, pour quoi vouloir chercher à plaire?

    Pour ne pas se fermer des portes? Je n’ai pas de solution… juste une réflexion que j’ouvre: moins on cherche à plaire, plus on est honnête, moins on attire de gens, mais plus les gens qui restent ont des chances de rester.

    L’art de créer une secte. 😀

    Je sors -> ()

  14. « Par expérience, à mon humble niveau, ces perturbations vont éloigner des personnes qui ne s’identifient pas à nous.. »
    Je vois que tu comprend bien le sens de ma phrase.

    « Nos comportements sont des filtres et à la longue restent les gens avec qui ça colle. »
    C’est justement le problème que je soulignais.

    Chaque personne sont des individus on ne trouvera jamais une autre personne qui possède la même individualité que le notre alors plus nous possédons de filtre plus nous nous approchons de la solitude jusqu’à ce qu’on l’atteigne.
    Il faut donc, je pense, savoir s’affirmer tout en trouvant un équilibre pour ne pas créer un sentiment repoussoir avec les personnes qui ne sont pas comme nous. Ce qui est très difficile.

    Je pense que savoir se restreindre dans son affirmation est importante, surtout pour quelqu’un comme moi qui possède une forte personnalité sur certain points, parce que tu peux avoir une forte différence sur un point de ta personnalité avec une personne mais beaucoup aimé le reste de sa personnalité.

    Pour ce qui est de l’alcool je ne comprend pas tros ce que tu dis. D’un côté je comprend que tu réduit parce que l’abus est mauvais pour la santé. D’un autre je comprend que tu en bois pour réduire le stress.
    Pour ce qui est de l’alcool tout le monde ne boit pas pour la même raison.
    Par ailleurs le fait que tu dises que ce soit pour le stress certaine personnes peuvent pensé que tu te la pète un peu et que tu penses être une personne importante qui à des raison de stresser.
    Je pense alors que tu ne peux pas changer autant les autres par une simple phrase.
    Je ne bois pas pour ne pas faire perdre de la performance à mon corps (exemple le ventre à bière), je le dis souvent en soirée, j’ai pas peu voir que ce-ci pouvais influer sur la consommations des autres, mais on peut dans le pire des cas me prendre pour un con.

    Je pense qu’il serais bien que tu installe un programme qui envoi un mail à la personne qui à laisser un commentaire quand celle-ci reçois une réponse.

    Humblement

  15. Hey Julien

    Le sloggan n’est pas de moi je précise quand même, mais d’un homme politique ancien président ^^.

    Ouais c’est clair que c’est des trous à énergie les concepts et tout, mais en fait, comme toute chose qu’on met en place, c’est des trous plus ou moins grands que ça nous provoque en attendant qu’on assimile. Le truc c’est que tout ce qui est lié à l’intelligence sociale on va dire, ben ça met beaucoup de temps, ça demande beaucoup de pratique, tout le temps, plus que d’autres trucs.

    OK pour ton point de vue sur les personnes qui ne posent pas de question, moi aussi je me dis qu’il y a un souci d’estime là-dedans, et ça là qu’on se rend compte par exemple que l’estime de soi ça recouvre énormément de domaine (et de comportements). Je pense que ça peut aider à être un peu plus empathique de constater « tiens, c’est surement un signe d’une estime pas au top si cette personne fait/dit ceci/cela ».

    « Je me suis d’ailleurs récemment détaché d’une personne qui pensait qu’à lui. »

    Est-ce que tu lui as fait savoir (avec toute ton expérience de bonne communication) à ce gars que tu trouvais qu’il pensait qu’à lui ? On se rend pas forcément compte de nos « mauvais » comportements et parfois, juste que quelqu’un nous en fasse prendre conscience, ça nous aide à nous améliorer. Bon tu vas me dire déjà faut avoir une estime personnelle pas trop pourrie pour pas renvoyer chier l’autre quand il nous fait un feed-back, être dans le bon état d’esprit, etc.

    ciao

  16. Salut Nathanaël,

    Oui comme tu le dis sans doute que les gens n’en n’ont pas conscience : les « moi je » et ceux qui les considèrent comme très sociables.

    « La question à se poser également est de savoir pourquoi ça nous dérange qu’elle ne nous laisse pas en placer une? »

    Effectivement, personnellement ça me dérange quand je fais face à plusieurs personnes comme ça dans la journée ^^.

    Il faut sans doute trouver un juste milieu entre savoir se faire apprécier comme tu le fais, et aussi ne pas perdre ton temps/énergie dans une relation qui ne t’apporte rien, donc oui « connaître ses propres limites pour savoir dire Stop à un moment donné. » Sachant que nos limites je pense ne sont pas immuables mais mouvantes en fonction de divers paramètres (jour, heure, humeur, évènements dans notre vie, etc.)

    « Nos besoins et critères évoluent dans le temps, donc certaines amitiés ou relations que j’ai eu par le passé évoluent également »

    Ouais, c’est comme les habitudes de vie en fait (habitudes, routines), des fois on reste dans des relations/échanges avec des personnes parce qu’on en a l’habitude tout simplement et si on y réfléchit en fait on en ressort pas grand-chose. Je pense pas que ce soit égoïste, les échanges humain sont comme ça, de quel droit/devoir une personne devrait être une source d’énergie/réceptacle (poubelle ?) pour une autre et juste ça ? Il existe des personnes dont c’est le métier…

    « Ce qui implique qu’au fond, on est tous des êtres égoïstes. Mais s’il est sain (win-win), tant mieux ;). »

    Est-ce égoïste de vouloir que 2 parties retirent du positif pour elles-mêmes ? (sans que ça se fasse au détriment de l’autre donc évidemment). Je pense pas.

    @+

  17. Salut Marine!

    Pour te répondre, non je ne lui ai pas fait savoir. J’ai pas envie de rentrer dans la justification… c’est mes propres pensées, etc mais je ne pense pas que ce soit utile. Il a d’autres problèmes en priorités à traiter que mon détachement.

    Je suis aussi de plus en plus à me dire que si les gens ne viennent pas chercher l’information, ils ne sont pas prêt à la recevoir 😉

    A++

  18. Hello,

    ok merci pour ton point de vue.

    « si les gens ne viennent pas chercher l’information, ils ne sont pas prêt à la recevoir »

    Hum, je me dis ça souvent pour l’aspect « j’ai bien envie de donner des conseils sur un truc que je sais qui serait pertinent pour la personne mais comme elle ne fait pas signe d’être en demande j’essaye de m’abstenir ». Moins pour le feedback mais tu as raison, ça doit fonctionner pareil, thx pour l’éclairage !

    @+

  19. Hmmm. Merci pour ta réponse Marine. Très intéressant tes réponses.

    Par « égoïste », je voulais dire que l’on cherche au final toujours à « se faire du bien en 1er » si je puis dire ainsi :). On agit tous dans le but de « s’auto-satisfaire ». Ce qui est normal. On cherche à se « nourrir ». « Égoïste » (j’adore les guillemets) n’est peut-être pas le bon terme, car vu de manière péjoratif.

    Bonne soirée!

  20. C’est clair. Les joies du partage. On peut tellement en apprendre.

    Justement, c’est tout un art de s’entourer de gens avec lesquels on peut évoluer (petit ami/petite amie, amis proches ou famille). Mais je pense qu’automatiquement on attire vers nous ce qu’on est.
    Mais je te rejoins, rien que le fait de faire attention un peu autour de nous, il y a peu de conversations captivantes. Je dirais même plus, il n’y a que rarement de réels partages.

    « Pour ma part, je coupe court. S’il n’y a pas de demande claire (peux-tu m’aider, j’ai un problème, peut-on discuter de ça, etc…) je ne reste pas avec les gens qui ne me témoignent pas d’intérêt. Encore une fois : win-win. Je te demande ce que tu fais dans la vie…. si tu ne fais pas pareil et que tu restes centré sur toi, cela ne va pas fonctionner ».
    Je suis aussi dans cet état d’esprit, en laissant quand même le bénéfice du doute à la personne. Pour moi, avec les personnes que je considère réellement, je vais en parler si son comportement ne me convient plus et que je ne me sens pas écouté (même si ce n’est pas facile d’aborder le sujet). Si déjà elle est à ton écoute, c’est bon signe. Tu es fixé de suite du moment que tu partages ton ressenti. Si elle n’écoute pas et ne te comprend pas, tu seras également fixé. Mais dans l’autre sens. Ce qui n’est pas plus mauvais.

    C’est intéressant ce que tu dis concernant le besoin de plaire. Pour être honnête, je me suis rendu compte que ce besoin de plaire est encore très présent en moi. J’aimerais m’en détacher de cette superficialité. Mais je me suis rendu compte que plus je résiste, plus ça revient vite. Je me dis que j’ai à accepter que pour le moment je suis comme ça. Ça évoluera avec le temps je pense.
    Et oui, mais je pense que très peu de gens ont atteint ce stade de ne plus vouloir chercher à plaire. C’est complexe à l’heure actuelle dans une société comme la nôtre.
    Je pense que chercher à plaire reste contextuel (en tout cas pour moi). Je ne chercherai pas à plaire à mes amis, ma famille, mon boss, mes collègues de boulot que j’adore, les amis de mes amis, les nouvelles personnes que je rencontre… J’aimerais tendre à être toujours le plus authentique possible et dans le respect et la bienveillance de la(les) personne(s) qui est(sont) avec moi.
    Par contre, quand il s’agit de séduction, je suis beaucoup moins dans l’authenticité, et c’est là que le bât blesse. J’aimerais l’être, mais je ne le suis pas. Pour moi, ce sont 2 termes qui s’opposent – dans un 1er temps en tout cas, enfin, dépend de ce qu’on recherche (loin d’être un spécialiste en la matière). Et cela reste complexe à gérer ce genre de sentiments, car je me trouve dans une ambivalence constante.

  21. Bon, en ce moment je lis pas mal sur la rhétorique et les recadrages. Justement pour donner l’impression que mes idées proviennent de mon interlocuteur 😉

    On verra si j’en parle sur le blog ou si je le mets en pratique plutôt.

    A+

  22. Merci pour ton suivi, c’est agréable de voir des personnes qui suivent les conversations (à l’heure de facebook et cie…)

    Mon problème part rapport aux autres est simple à formuler et plus complexe dans la réalité…

    J’ai rencontré des gens avec qui tout allait bien. Puis j’ai progressé soit plus rapidement, soit moins rapidement, soit différemment… et je me demande si ces personnes vont me rejoindre où si je dois accepter de m’en séparer. Personne ne peut m’aider en faisant le choix à ma place… mais cela n’enlève pas la difficulté de la décision…

    Accepter est un besoin c’est déjà faire un pas pour s’en débarrasser…. je suis de plus en plus convaincu que dans le contexte actuel, ne pas se soucier du regard des autres est une tâche très difficile…

    On laissera la séduction au « pro » qui en parlent des heures sur les forums. J’aime bien résumer tous les livres et site de séduction en 1 phrase: deviens une meilleure personne.

    Haha 😉

    À bientôt!

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