octobre 25

Comportements Toxiques & Nourrissants (en vidéo)

Quel est le point commun entre l’allemand, le violon, l’estime de soi, la souplesse et l’intelligence sociale et le fait d’avoir de l’empathie?

Si on ne s’y entraîne pas consciemment, on régresse.

Rien n’est jamais acquis.

L’intelligence sociale, c’est capacité de bien s’entendre avec les gens, est une compétence qui vous permet de créer la différence dans tous les aspects sociaux de votre vie.

Dès que vous pensez interagir avec quelqu’un, votre intelligence sociale rentre en jeu.

Si vous avez des problèmes à vivre et travailler avec les autres, avant de vous attaquer au bodylangage, aux techniques de manipulation et à la séduction, apprenez les bases de l’intelligence sociale.

Cela vous évitera les flatulences sociales ou les pellicules sociales…

Si ce n’est pas la première fois que vous trainez par ici, il y a quelques mois (voir années?!) j’ai tourné 4 vidéos expliquant le modèle space proposé par Karl Albrecht dans son ouvrage mémorable: l’intelligence sociale.

La situation claire, la présence, l’authenticité, la clarté et l’empathie sont les composants qui fondent ce modèle qu’il propose et avec lequel je travaille.

Je n’ai jamais tourné la cinquième vidéo sur l’empathie, car à l’époque, je ne me sentais pas prêt.

Cette cinquième et dernière vidéo est en cours de création et paraîtra prochainement sur le blog, ne la manquez pas. Mais en attendant, voici un article qui complète celui de l’empathie. Les comportements toxiques et nourrissants. Car c’est ce qui vous permettra d’avoir de l’empathie, ou pas.

Mais ces comportements toxiques et nourrissants concernent aussi d’autres aspects de l’intelligence sociale… Vous l’aurez compris, il est important de les prendre en considération.

Les comportements toxiques et le manque d’empathie

Souvent, lorsque l’on fait une mauvaise impression, c’est parce que dans les premières minutes d’une rencontre, nous avons utilisé un comportement toxique. Parfois à notre insu, parfois parce que l’on ne se sent pas en sécurité (on est insécure), parfois parce que nos émotions nous entraînent là où on ne souhaiterait pas aller, parfois parce que l’on est distrait.

[thrive_text_block color= »dark » headline= » »]Yves St-Arnaud, dans son ouvrage « L’autorégulation » explique que l’on peut se sentir mal malgré le fait que l’on ait obtenu ce que l’on souhaite d’une personne.[/thrive_text_block]

Comment est-ce possible? Le procédé que l’on a utilisé ne correspond pas à nos valeurs.

Il m’est arrivé de « gagner » un débat, une confrontation, une argumentation, une escalade. Mais lorsque j’avais ce sentiment d’ambivalence malgré le fait d’avoir obtenu ce que je recherchais, dans la plupart des cas, des comportements toxiques faisaient partie du processus.

Je pense que l’on a beaucoup à y gagner de premièrement commencer à prendre conscience des comportements toxiques et nourrissants qui existent. Deuxièmement, s’observer et se « monitorer » à l’aide de méthodes que j’explique plus loin. Troisièmement, d’expérimenter de nouvelles manières de faire avec les gens.

Cet élément de l’intelligence sociale permet autant d’améliorer vos compétences avec autrui en tête à tête qu’avec un groupe. Par exemple, la source d’énergie d’un groupe provient de trois besoins assurant le développement psychologique de chaque individu: le besoin de considération, le besoin de cohérence et le besoin de compétence (hormis les besoins de base, niveau 1 & 2 sur la pyramide de Maslow).

Les comportements toxiques et nourrissants ont une influence directe sur la satisfaction ou l’insatisfaction de ces besoins (et donc sur l’énergie… pour plus de détail sur ces énergies et besoins, découvrez l’article traitant de la naissance d’un groupe).

De plus, l’énorme avantage de ce qui va suivre, c’est votre degré d’influence sur le résultat: autant il est difficile de changer les comportements des autres, autant il est plus probable de changer ses propres comportements.

Stephen Covey en parle dans son ouvrage au titre américain, mais au contenu utile: The 7 Habits of Highly Effective People.

Il existe un cercle de contrôle, un cercle d’influence et le cercle de préoccupation. Sans rentrer dans le détail, l’idée est de changer les choses qui se trouvent dans le cercle de contrôle. Je vous laisse réfléchir 2 secondes où vous placez le comportement des autres.

Crédit à Jean Pierre Dube
Crédit à Jean Pierre Dube

[thrive_text_block color= »blue » headline= » »]L’exemple n’est pas le meilleur moyen de changer les mentalités, c’est le seul.[/thrive_text_block]

Comportements toxiques et nourrissants pour améliorer l’intelligence sociale

Abordons à présent les comportements à avoir et ceux à éviter. Je pense qu’il est important de garder en tête que l’on ne peut pas éviter à jamais les comportements toxiques.

Je pense que ceux-ci proviennent d’un manque de sécurité chez un individu. Le comportement est au final la conséquence d’une cause plus profonde. Une cause psychologique.

Vouloir uniquement traiter le comportement en le supprimant du jour en lendemain me semble utopique. Je pense qu’il y a ET un travail à effectuer sur les comportements (l’apprenant constate qu’il arrive au même résultat, voir à un résultat meilleur en agissant différemment, changement de croyances et manière de faire…) ET sur l’estime de soi, l’insécurité, etc.

Il y a une énorme différence entre ceux qui prennent du plaisir à utiliser des comportements toxiques et ceux qui les utilisent parce qu’ils croient que c’est l’unique moyen d’y parvenir.

Dans un cas, l’utilisation des comportements toxiques (et les émotions négatives qui en découlent) est le but en soi, dans l’autre c’est un moyen d’obtenir quelque chose. Tant que l’on continue d’obtenir ce que l’on recherche ou que l’on obtient mieux en se respectant mieux, alors le changement peut être très rapide.

Bref… gros débat.

Dans le prochain chapitre… j’aborderai comment vous pouvez agir pour déceler vos comportements toxiques afin de réduire un manque d’empathie et améliorer vos relations sociales.

Améliorer son intelligence sociale en prenant conscience des comportements toxiques

Connaître les comportements toxiques et nourrissants est une première étape vers un apprentissage conscient.

Mais il ne suffit pas connaître les comportements toxiques pour les reconnaître chez soi. C’est souvent une étape difficile.

Gardez en tête que 1) on est tous concernés par des comportements toxiques 2) vouloir changer est une bonne étape 3) changer passe par des retours en arrière et prend du temps. Voici quelques outils pour voir améliorer votre intelligence sociale en améliorant le ratio comportement toxique/nourrissant.

L’idée de base: plus vous réduisez l’espace entre vos actions et le feed-back que vous recevez, plus vite vous allez progresser (j’en parle dans ma prochaine conférence).

1) L’écriture

Lorsque vous avez une discussion dans laquelle le résultat final n’est pas pleinement satisfaisant (vous avez obtenu le résultat, mais le procédé ne vous plait pas ou vous n’avez pas obtenu de résultat) alors prenez un moment pour écrire ce que vous avez dit et comment vous vous êtes comporté.

L’objectivité n’est pas facile à établir et ceux qui auraient le plus besoin de se remettre en question ont rarement le courage de mettre de côté la subjectivité.

Avec le temps, des éléments invariants vont se profiler dans vos écrits. Cela prendra peut-être plusieurs semaines (n’espérez pas moins), mais petit à petit vous remarquerez que chaque fois qu’une discussion s’est envenimée, vous campiez sur vos positions, vous tuiez l’idée de votre interlocuteur dans l’oeuf ou vous blaguiez au mauvais moment (par exemple).

2) La vidéo

La vidéo nécessite l’accord de ceux que vous filmez. J’en parle plus en détail (là encore dans ma prochaine conférence, le 8 novembre à Lausanne). J’ai essentiellement utilisé ce moyen à Londres.

Mais également à Loèche lors d’une soirée entre amis. J’ai posé une caméra dans le coin du salon, et j’ai laissé tourner suffisamment pour que l’on oublie sa présence. Le lendemain, j’ai visionné la soirée. Très instructif, cela nécessite quelques amis ouverts d’esprits.

3) Le feed-back des autres (verbal/ non verbal)

Si vous êtes chef, vous pouvez demander du feed-back de la part de vos employés. Si vous êtes un employé, vous pouvez demander du feed-back à vos collègues. Là encore, cela nécessite du courage. J’en parle un peu plus en détail dans cet article (axé chef d’équipe).

À la fin de mes conférences, je distribue des formulaires me permettant de récolter des critiques. Dans un seul but: réduire l’espace entre mes actions et le feed-back.

Assez rapidement émerge une question: à partir de combien de feed-back dois-je commencer à me remettre en question. J’en parle dans la vidéo suivante: transformez les critiques en or avec votre passoire.

4) Relire ses principes

Une fois vos comportements toxiques identifiés, vous pouvez essayer de les remplacer par les comportements nourrissants (liste ci-dessous). Soyez indulgent et patient. Un petit truc, notez les comportements nourrissants que vous cherchez à mettre en pratique, et relisez votre liste tous les matins avant de partir au boulot. Cela vous aidera à mieux y penser durant la journée.

[one_half_first]Comportements toxiques
– Refuser de réagir
– Lancer des piques verbales, des vannes
– Rabaisser non verbalement
– Se montrer supérieur
– Chercher l’approbation à outrance
– Flatter les autres
– Perdre son calme
– Recourir à des jeux avec les gens
– Être toujours en désaccord
– S’exprimer de façon dogmatique, rigide
– Se vanter
– Violer les confidences
– Briser les engagements/ promesses
– Blaguer au mauvais moment
– Monopoliser la conversation
– Interrompre les autres fréquemment
– Changer de sujet sans raison
– Se plaindre à outrance
– Faire de la « vente à pression »
– Insister pour avoir raison
– Attaquer ou critiquer les autres
– Culpabiliser les autres
– Ridiculiser les autres
– Tuer des idées
– Donner des conseils non souhaités[/one_half_first][one_half_last]Comportements nourrissants
– Avoir une réaction positive
– Utiliser l’humour sain
– Avoir une réaction positive
– Traiter l’autre en égal
– Parler et agir avec assurance
– Faire des compliments honnêtes
– Éviter les réactions automatiques
– Coopérer et collaborer
– Se montrer d’accord si possible
– Faire preuve de flexibilité sémantique
– Se réjouir du succès des autres
– Savoir garder un secret
– Faire des promesses que l’on peut tenir
– Utiliser un humour approprié
– Partager le temps d’antenne
– Écouter les autres
– Rester sur le même sujet
– Faire des critiques constructives
– Suggérer, conseiller, négocier
– Faire des compromis
– Confronter positivement
– Persuader honnêtement
– Soutenir les autres, être solidaire
– Retenir son jugement
– Informer et partager [/one_half_last]

Source Karl Albrecht L’intelligence Sociale p.148

Conclusion:

L’intelligence sociale nécessite d’être consciemment pratiqué pour pouvoir être amélioré.

Comme la souplesse ou l’anglais, dès que l’on cesse de pratiquer, nos connaissances se dissipent…

Reconnaître chez les autres les comportements toxiques et nourrissants est une première étape. Les reconnaître chez soi n’est pas évident, mais l’influence que l’on a sur nos comportements est plus élevée.

L’exemple n’est pas le meilleur moyen de changer les mentalités, c’est le seul.

Julien

Sources:

L’intelligence sociale de Karl Albrecht

L’autorégulation de Yves St-Arnaud

Les petits groupes Participation et Animation de Yves St-Arnaud


Tags

comportements toxiques, Manque d'empathie


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  1. Salut Julien !

    Bien vu le fait de mettre l’accent sur le fait d’entrainer l’intelligence sociale comme une langue étrangère, car c’est pas comme faire du vélo.

    Cool aussi le fait que tu évoques les valeurs, des fois oui on n’est pas totalement satisfaits alors que l’on a obtenu ce qu’on souhaitait, tout simplement parce que pour l’obtenir on n’a pas respecté nos valeurs, qui l’on est vraiment.

    « autant il est difficile de changer les comportements des autres, autant il est plus probable de changer ses propres comportements. »

    Tellement vrai ! Et pourtant, on tombe souvent dans le truc de se dire « ah mais le prob c’est l’autre c’est pas moi, si l’autre pouvait changer ce serait mieux, etc. » Des fois oui l’autre peut avoir un comportement, des paroles qu’on juge pas appropriés, partant du constat qu’on ne peut pas le forcer à changer (eh non !) ben la seule chose à faire c’est de chercher ce que nous on peut faire pour améliorer notre situation. Quitte à mon voir la personne.

    « L’exemple n’est pas le meilleur moyen de changer les mentalités, c’est le seul. »

    Yep, on en a parlé plusieurs fois d’ailleurs, tout ce qu’on peut faire, c’est nous changer nous vers une meilleure version de nous. Si les autres sont impactés ensuite, intéressés et agréablement surpris par notre nouvelle attitude, leur attitude à eux changera aussi. Mais pour cela, il faut aussi qu’il soit prêt à accueillir ce changement si je puis dire.

    « Vouloir uniquement traiter le comportement en le supprimant du jour en lendemain me semble utopique. »

    Clair, comportement+estime de soi, comme pour beaucoup de choses en fait si on veut changer, évoluer en mieux, se rapprocher de qui l’on est vraiment et qui peut être caché en nous, il faut souvent modifier plusieurs choses, être patient, savoir se pardonner lorsqu’on trébuche et persévérer. D’ailleurs c’est mentionné dans les 4 accords Toltèques, se pardonner à soi et persévérer.

    Excellente la vidéo avec Yvan, j’avais déjà adoré les autres, ça fait bien « vrai » les situations, réel, vécu, bravo les gars 🙂

    Écouter pour comprendre, tout à fait d’accord, mais comment faire quand l’autre ne veut pas qu’on « l’interrompe » pour poser des questions sur ce qu’il dit justement pour comprendre ce qu’il dit. J’ai du mal avec ça, à continuer de focus pour essayer de comprendre alors qu’il a des éléments dits précédemment que j’ai pas bien saisi.

    Excellente fin de semaine !

  2. Cette vidéo est puissante Julien ! J’ai beaucoup aimé les cas pratiques, et en effet c’est une bonne manière de se distinguer de la « concurrence ».
    Seule remarque que je fais : il aurait été encore mieux, de mon point de vue, de dépasser le cadre du professionnel, sachant que c’est tout aussi présent au quotidien et encore plus insidieux !

    Merci pour ce travail de qualité !

  3. Salut Marine…

    Yves St-Arnaud (le type qui m’inspire beaucoup en ce moment) en parle dans sa théorie du groupe optimal: chacun a le droit qui il souhaite, il faut donc composer avec. Cette simple phrase met de côté le comportement de l’enquêteur.. « C’est QUI? POURQUOI » pour trouver le fautif.

    Se pardonner à soi -> gold. J’en ai parlé dans la conférence de Lausanne, aujourd’hui j’écris tous les jours dans mon journal perso. Mais j’ai commencé à 17 ans et au début j’écrivais 2 mois par année. Et même pas tous les jours. Puis lorsque je n’y arrivais plus, je me pardonnais et je voyais ces grandes « pauses » comme un truc normal dans le process.

    « Écouter pour comprendre, tout à fait d’accord, mais comment faire quand l’autre ne veut pas qu’on « l’interrompe » pour poser des questions sur ce qu’il dit justement pour comprendre ce qu’il dit. J’ai du mal avec ça, à continuer de focus pour essayer de comprendre alors qu’il a des éléments dits précédemment que j’ai pas bien saisi. » -> Peux-tu reformuler? Je ne suis pas sur d’avoir saisi ce que tu souhaites dire..

    Bon début de semaine!

  4. Salut Fabien!

    Oui ces vidéos nous font bien rire et nous permettent d’illustrer ce que les autres gardent à l’écrit 😉 Yvan excelle dans son job 😀
    Peut-être qu’on sortira du cadre professionnel. Néanmoins, il est assez aisé de les transposer dans un monde où les gens ne portent pas de costard ^^

    On se voit Samedi à Lyon. À +

  5. Salut Julien 🙂

    Reformuler, je vais essayer. Disons que X me parle d’un truc, et que pendant qu’il parle, il évoque des trucs Z que je ne comprends pas et qui sont liés au reste de ce qu’il dit ensuite. Eh bien j’ai du mal à suivre le reste, et donc à comprendre, si je ne peux pas poser une question sur les trucs Z, du coup je perds le focus. Avec certaines personnes, quand je pose dans ce cadre une question pour bien comprendre ce que l’autre dit (donc une question sur Z), elles prennent ça pour une interruption. Donc comment faire ?

    Bon j’ai pas d’autre exemple en tête là, truc bidon mais bon, par exemple toi Julien tu me dis un truc du style « ah tu sais Marine j’ai découvert que blabla et truc qui s’appuient sur une progression logarithmique et en fonction blabla » ben si je comprends pas ce que c’est une progression logarithmique alors que c’est nécessaire pour comprendre la suite, je suis perdue, je perds mon focus, donc j’ai plutôt tendance à poser une question quand je comprends pas un truc.

    Donc X sort un propos, dans son propos, je comprends pas Z, j’ai tendance à poser une question sur Z pour comprendre la suite de son propos et restée concentrée dessus, et avec certaines personnes ça pose souci avec réaction de X du style « pffff » + bras croisés, etc. parce que X estime que je l’ai interrompu avec ma question sur Z que j’ai pas compris.

    Bon, hum, je suis pas sûre que ce soit bien plus claire, tu me diras ^^.

    Bon courage pour ta création de contenu au fait 😉

  6. « Donc comment faire ? »

    Pour ma part je serai le plus clair possible en prenant la responsabilité: désolé de d’interrompre, j’ai pas réussi à te suivre, pourrais-tu reformuler?

    Ou alors, désolé de te couper, mais je ne suis pas sûr d’avoir tout bien compris, tu disais que … XYZ Corrige moi si je me trompe?

    Truc dans le genre.

    À voir avec la personne, un pote tu peux lui dire  » HEy gros, tu veux de l’aide pour formuler tes pensées? ou je vais te chercher une bière? » 😀

    On oubli souvent pour qu’une image passe d’un cerveau à un autre il y a plusieurs transformation (je mets ma pensée en mots, ensuite je l’exprime, ensuite elle arrive chez toi et tu la retransforme). Où il y a transformation, il y a perte. Où il y a perte il peut y avoir malentendu. Donc le contrôle par les questions, reformulation permet de réduire la taille du malentendu.

    Voilà 🙂 Merci pour ces moments où je me triture la cervelle!

  7. Hey,

    Thx pour les conseils, j’ai tenté le week-end dernier le « désolée de te couper, etc. » ça a eu l’air de fonctionner.

    La reformulation peut vraiment être puissante, et oui ça demande + de temps.

    De rien pour le triturage de cervelle, j’aime bien aussi régulièrement réfléchir sur les choses plus en profondeur, je trouve que je gagne en conscience, ça permet d’évoluer un peu, comme si le spectre/champ de vision s’élargissait.

    ++

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