janvier 31

Transformez les critiques en or, grâce à votre passoire (Nouvelle vidéo).

Nous sommes tous confrontés à la rétroaction. « La rétroquoi »?. La rétroaction, critique ou feedback si vous préférez. Sauf que l’on est pas tous égaux face à sa manière de la gérer et surtout, d’en tirer un avantage. Comment faire pour recevoir une critique et en tirer un profit? En avant!

Comment faire face à la critique?

Vous me voyez descendre du bus, pour ensuite arriver dans votre entreprise, une paire de baskets, un pantalon large et les cheveux longs. Je vous dis que je vais révolutionner votre manière de diriger des hommes. Vous allez probablement rire, ou au mieux avoir une certaine admiration pour mon courage et peut-être mon insouciance. Et vous avez peut-être raison. Mais vous avez peut-être tort.

Si vous me voyez arriver en Aston, descendre de ma voiture avec ma mallette, mes cheveux poivre-sel, et ma démarche du type qui a toujours gagné, vous allez probablement m’accorder une certaine confiance. Et vous avez probablement raison. Mais vous avez peut-être tort.

Donc pour apprendre à faire face à la critique (et savoir comment les utiliser à votre avantage), nous allons partir en premier lieu dans les bases de la communication. Car une critique est avant tout un signal.

« Pffff mais Julien, la communication, je connais! Je parle tous les jours. »

Grâce à ce passage, vous comprendrez le caractère particulier des critiques qui vous sont adressées et vous aurez plus de facilité d’assimiler la suite de l’article.

Ce n’est pas parce que vous communiquez tous les jours que vous savez communiquer. Toutes les choses qui nous sont familières, naturelles, quotidiennes, tendent le même piège à votre compréhension, le piège de croire savoir.

À cet incroyable gâchis, s’ajoute un autre problème lié à la communication humaine. Tous messages émis se fera juger et l’émetteur avec lui. Le message et l’émetteur ne font qu’un.

Seule une connaissance de la communication précise (et de son fonctionnement) permet d’en atténuer ses effets, sans les détruire pour autant.

Beaucoup de personnes se montrent méfiantes à l’égard d’explications, de théories et de concepts intellectuels, car cela s’éloigne des choses concrètes, du pragmatisme, de l’efficacité et du bon sens.

Mais c’est là confondre concret et précision. Il est possible d’être précis tout en étant dans l’abstrait, comme les maths, ou d’être concret et flou. Comme en parlant de tabourets et de murs.

À retenir: plus la communication est précise et moins le message subira de déformations (objectif). Plus elle est floue, plus il a de chances d’être perçu de manière subjective.

Une critique est un signal. Votre interprétation en fait un message.

Émetteur, récepteur, message, (et rétroaction)

Psychologie de la communication

La communication est la transmission d’une information d’un émetteur vers un récepteur» ([M.A. ROBERT — Psychologie du groupe. Ed. Vie Ouvrière, Bruxelles, 1969, p. 103]

Donc un émetteur envoie son signal et un récepteur reçoit ce signal. Beaucoup pensent que l’activité de recevoir le message est passive. Alors qu’en fait, le processus est hautement actif. Autant actif que le fait d’émettre.

Signal et message

On confond souvent ces 2 notions. Le signal est de nature physique alors que la signification du signal (le message) ne l’est pas. La première idée qui vient à l’esprit est donc qu’il n’existe pas de message unique. Il y a le signal envoyé et le message perçu. (Signal = ma vidéo sur YouTube, les feuilles du journal que vous lisez avec votre café, etc. Message = l’information que vous retirez de ce signal)

Il est bien important de comprendre que la réalité de la communication est soumise à une autre logique que la réalité physique (mesurable). Dans la réalité de la communication, il y a autant de réalités que de personnes présentes. 

Chaque fois que je communique avec quelqu’un, sa perception de la réalité est à priori différente de la mienne.

Amusez-vous à faire dessiner votre bande de potes… comparez les croquis. Constatez également que plus la définition est précise (un rectangle sur un carré), plus les dessins seront précis (mais l’unicité peut-elle être atteinte?). Plus la définition est concrète (un edelweiss dans une prairie) et plus la subjectivité est grande.

Les réalités de la communication sont influencées par les expériences, les croyances, l’éducation, les valeurs, etc., des gens.

À présent, analysons une vidéo présente sur ma chaîne YouTube.

2 commentaires.

Signal, message

1) Kusty71

Ce gars transpire la prétention, et ses conseils pour « faire semblant », pour « donner l’impression que », ne sont que de la manipulation (puisque ce n’est en fait pas naturel, mais travaillé). Conseil numéro 4 pour être charismatique : évite les vieilles chemises trop grande en jean, et les coupes de cheveux de métrosexuel.

2) Alizé Roman

Hey! Je voulais juste te dire que je trouve tes vidéos super intéressantes. Je me rend compte que ça m’aide au quotidien, sans y penser vraiment en fait. On me dit souvent que j’ai du charisme, que j’arrive facilement à plaire.(Alors que je ne suis pas spécialement jolie) C’est sans doute grâce à toi! Je sais pas pourquoi, mais j’ai un peu plus confiance en moi. Bref, assez parlé de moi 😀 Tu es vraiment super dans tes vidéos, continue comme ça parce que c’est vraiment du bon travail :)) J’ai déjà parlé de ta chaine à mes amis! Bonne continuation 😉

Donc voilà un exemple qui démontre 3 concepts intéressants (probablement plus).

1) Le récepteur est actif. Les gens qui regardent ma vidéo vont se comparer, écouter, me juger, se juger et ceci souvent de manière inconsciente.

2) Ils ne vont pas détacher le message de la personne. Par rapport à ce que je dis (mon message) ils vont formuler une critique qui va toucher ma personne. En fonction de mon estime personnelle je serais en mesure ou pas de faire la différence. À ce que je sache, je ne suis pas ce que je dis. Je suis beaucoup plus qu’une vidéo de 5 minutes.

3) Je peux donc faire comme je veux, je ne peux pas plaire à 9 milliards d’individus. Mon signal ne peut pas être perçu de manière identique par 9 milliards d’individus  et le message n’ont plus.

Ensuite, certains récepteurs de ma vidéo vont devenir émetteurs (à travers commentaires, feed-back, critiques) et je vais à mon tour devenir récepteur. Je vais me juger, me comparer, comparer mon travail, me faire une idée du type. Par exemple le type qui prend du temps pour écrire de la merde, je m’en fais une idée assez rapide. Le mec qui longe les murs quand il me croise dans la rue. Bref, mon idée est totalement subjective et j’espère me tromper. Mais j’en suis conscient. Alors que ceux qui commentent peut-être pas. 

Ces critiques vont plus ou moins venir influencer mon état, mon estime, la perception que je me fais de mon travail. Lorsque vous recevez une critique, vous avez plus de travail à fournir que l’émetteur de la critique.

Et fait important: vous pouvez choisir, quel effet aura un message. Vous pouvez être triste, mais vous pouvez également avoir plus de force. C’est ce qui fait la différence entre les personnes positives et négatives.

La bouteille est-elle à moitié pleine ou à moitié vide?

Bouteille vide ou pleine?

De manière générale, une personne qui vous critique négativement de manière non constructive (j’en parle plus bas) cherche inconsciemment de la « haine ». Il n’est pas possible de recevoir de l’amour/ émotions positives en cherchant à faire du mal. Évitez donc de fournir à ces gens ce qu’ils recherchent. Évitez de tomber dans le cercle négatif. Ne cherchez pas à argumenter face à une critique négative ou positive. Restez neutre. « Merci » est souvent le meilleur moyen de ne pas être affecté.

Ici, nous sommes sur internet et nous avons le temps de réfléchir à ce que nous allons répondre et peut-être faire preuve de sympathie et de compréhension. Mais en tête à tête, cela peut très vite chauffer.

Il vous faudra donc apprendre à gérer les critiques, tout en sachant que vous ne serez jamais sûr d’y parvenir.

À présent, vous avez une idée de la relation émetteur, récepteur, signal et message. 

Comment savoir si la rétroaction est à prendre ou à laisser?

La critique est un élément qui vous permet d’avoir un retour d’information de votre environnement. La critique peut être négative, positive et constructive. De plus, l’objet de la critique peut être dans votre zone d’influence ou pas.

Zone d’influence.

Zone d'influence

Si une personne me critique sur la couleur de mes yeux, sur ma jambe de bois, sur mon gros nez, sur ma taille, alors c’est une critique que je dois littéralement ne pas prendre en compte. Car vous n’avez pas (ou très peu) d’influence sur ces éléments.

Je ne vais pas réussir à prendre 20 centimètres, je vais plutôt devoir m’habituer à cette taille. D’une manière générale, pour gérer les critiques hors de votre zone d’influence, il est nécessaire d’avoir une estime personnelle forte.

Conseil 1) Détachez-vous des gens qui vous critiquent sur ce genre d’éléments.
Conseil 2) Si vous ne pouvez pas, demandez-leur comment améliorer l’objet de la critique.
Conseil 3) Battez-vous et travaillez sur vos forces. Devenez admirable dans un domaine qui vous passionne. Faites en sorte de recevoir plus de critiques positives que négatives.
Conseil 4) À la conquête de votre estime personnelle

Lâchez prise sur ce que vous ne pouvez contrôler. N’investissez ni argent, ni énergie, ni attention. Aucune ressource. Petit à petit votre zone d’influence augmentera.

Zone de lâcher prise

En revanche, si la critique touche un élément qui se trouve dans votre zone d’influence, vous pouvez réfléchir au type de critique (positif, négatif, constructif). Par exemple si la personne critique mon blogue, ma manière d’écrire, la manière de faire mes exercices de sport, ma cuisine, ma manière de penser, mes hobbys (etc.), ma manière de gérer mon addiction à internet, alors j’ai une chance de pouvoir m’améliorer.

Critique positive, négative et constructive.

Une critique (uniquement) positive engage la personne dans un jugement de type « positif ».

« Ce que tu fais est génial. »


Cela me fait plaisir de recevoir cela, mais la personne ne sait pas vraiment pourquoi c’est génial. Sa critique flatte mon ego, mais elle ne me permettra pas de refaire ce qui est génial, vu que c’est inconnu. Je me détache de plus en plus de ces critiques même si elles me donnent l’énergie de continuer dans certains moments pénibles.

Une critique (uniquement) négative engage la personne dans un jugement de type « négatif ».

« Ce que tu fais, c’est nul. »

Identique, sauf que le signal est négatif. Vous pouvez évidemment l’utiliser pour en faire quelque chose de positif.

Par exemple, quand je me fais critiquer négativement, j’ai encore plus d’énergie à me battre pour mes idées et mes projets. Ou alors j’utilise une critique négative pour étayer un exemple dans un de mes articles… Comme je viens de le faire.

Souvenez-vous: il y a le signal et le message. Il y a autant de messages que de personnes présentes.

Que ce soit une critique (uniquement) positive ou négative, elles sont les deux basées sur de la subjectivité.

Lors de mon dernier examen pour le brevet fédéral, j’ai eu pour la première fois, un feed-back (une critique) neutre. Je ne pouvais pas savoir si les experts avaient apprécié ou non ma prestation. J’ai aimé.

Il n’utilisait pas de mots comme « bien » « excellent » « mauvais » « intéressant » et leurs intonations ne me permettaient pas de savoir si cela penchait sur du positif ou, du négatif.

Lorsqu’il y a subjectivité, lorsque la critique n’est pas concrète, vous avez 2 solutions.

1) Affiner (« combattre »)

« Merci, pourrais-tu me dire ce que tu as trouvé bien? Ce que tu penserais pouvoir améliorer? Etc., etc. »

Le but étant d’arriver sur des faits. Non des jugements.

Le fait d’affiner, de manière respectueuse, en acceptant que chacun a droit d’avoir son point de vue permet d’amener l’autre (l’émetteur de la critique) à repenser son jugement. Avec les bonnes questions, il remarquera de « Lui-même » qu’il est peut-être allé trop loin.

Mais certains sont trop cons pour se remettre en question, ce qui m’amène au point N°2.

2) Remercié et partir (« fuir »)

Quand je n’ai pas envie de parler avec la personne, ou quand je sens que c’est inutile de perdre des ressources, je la remercie poliment pour sa critique et je continue mon travail.

Plus loin je développe le schéma qui vous permettra de gagner du temps dans la gestion des critiques. Avant cela…

La critique constructive.

Si votre égo est capable de faire la part des choses, c’est du pain bénit.

Évidemment, une critique constructive peut-être accompagnée de jugements. Mais la différence, c’est qu’elle se base essentiellement sur des faits. Elle est précise et accompagnée de pistes d’amélioration.

J’ai cherché sur ma chaîne YouTube un commentaire constructif. Je cherche encore pour être franc. Si vous voulez vous entraîner à faire une critique constructive, vous pouvez le faire dans les commentaires.

Voilà une critique qui se rapproche de l’utilité.

PSPI Sébil y a 9 mois

Pour moi, ce qui a captivé mon intérêt c’est le titre de l’émission et non pas le verre d’eau. J’ai plutôt été agacé par votre gestuel, pas par le contenu.Vos temps de pose, mal réalisé ou brutal ou il y a dans votre verbe l’envi d’aller vite. Le résultat est tout aussi bon en étant très posé. Cependant, merci de cette explication pour les autres personnes qui vous découvre ou découvre des techniques d’influences.

Voilà une critique qui n’est pas forcément objective (on sent que c’est plutôt négatif), mais la structure est plutôt bonne (pour quelqu’un qui n’est pas expert, il le dit plus loin dans le commentaire).

Il explique ce qu’il (n’) aime (pas) et pourquoi, en se basant sur des faits. Son intérêt pour le titre de l’émission, l’agacement que provoque ma gestuelle chez lui, le temps de pose plutôt merdique, cette envie d’aller vite, mais la qualité du contenu.

Il me donne également une piste d’amélioration pour que la prochaine vidéo lui plaise plus -> être posé.
Pour terminer, il finit sur une note positive, qui peut être une bonne manière de finir une critique.

Face à une critique constructive, je dois

1) remercier l’effort de la personne (il est plus facile de juger que d’énumérer les faits)
2) demander des précisions pour descendre encore plus dans les détails
3) rester en contact avec la personne pour lui soumettre une nouvelle version (optionnel)

C’est ce genre de critique (basée sur des faits) que vous allez utiliser.

Avant de vous expliquer comment utiliser ce genre de critiques, je vous recommande de lire cet article (avec exercice) qui vous permet d’apprendre à faire des critiques constructives). Compétence (très) importante (et légale) pour votre intelligence sociale. 

À présent, vous êtes capable de faire la différence entre une critique négative, positive et constructive. Vous savez qu’il y a autant de messages que de personnes présentes et que chacun vit dans sa réalité. Vous savez comment réagir face à une critique subjective (négative et positive) et vous savez qu’une critique constructive se base sur des faits et vous donne des pistes d’amélioration.

Alors, comment savoir si vous devez suivre une rétroaction constructive?

Parce qu’une critique constructive ne doit pas obligatoirement être suivie. Vous avez peut-être d’autres priorités. Si je reprends le commentaire du type, PSPI, je suis peut-être conscient de mon flow rapide, mais…

1) Je n’ai pas envie de le changer, car c’est ce qui fait ma personnalité et que cela permet de maintenir les gens attentifs
2) Je bosse déjà sur ma respiration, ou mon sport, ou beaucoup d’autres trucs qui ont une priorité plus élevée.
3) Je ne peux pas plaire à tout le monde, je dois également jeter un oeil sur la moyenne des commentaires. Plutôt bon, plutôt mauvais?

Donc à l’époque où je m’en prenais plein la gueule (armée, école de cadre, mais aussi mes débuts sur YouTube, ou mes centaines d’heures passées à fouler les boulevards londoniens) j’ai élaboré une « stratégie ».

3 amis proches, 10 inconnus.

Lorsque 3 amis proches me font une critique sur le même objet, alors je prends les critiques en considération. Naturellement, ces critiques portent sur des éléments hors relation. Si mon pote Julien vient vers moi et me fait une critique visant un élément de notre relation, alors je vais directement le reconsidérer.

Lorsque 10 inconnus qui ne se connaissent pas me font une critique sur le même élément, alors je reprends l’objet de la critique en considération. 

Pourquoi uniquement 3 amis proches? Car j’estime qu’ils me veulent du bien, qu’ils me connaissent mieux, et inversement. 

C’est en tenant un journal de bord que j’ai réussi à découvrir mon manque d’écoute et empathie. Sans journal de bord, je ne serais pas capable de retenir les critiques que me faisaient ces gens.

Cette petite habitude (3/10) m’a permis de ne pas constamment changer, à la moindre critique extérieure, mais d’établir une limite me permettant d’être réceptif aux gens qui m’entourent sans m’oublier.


C’est à vous de définir ce qui vous semble être juste.

Processus gestion critiques

Pour résumer:

  • Une critique est un message que vous pouvez interpréter à votre sauce (connaître la psychologie de la communication permet de prendre de la hauteur par rapport à la communication)
  • Critique positive, négative et constructive doivent être considérées différemment
  • En faisant des critiques constructives, vous poussez les gens à se questionner sur leur manière de critiquer (voir article annexe)
  • Une manière d’être perméable à votre entourage, sans constamment devoir vous remettre en question est la règle 3/10

Exercice: 

C’est en forgeant que l’on devient forgeron.

Souvenez-vous, si vous ne vous entraînez pas dans des moments où vous avez le temps, où vous pouvez calmement réfléchir, lorsqu’il s’agira de faire une critique, ou de réagir face à une critique, vous ne serez pas prêt. Vous ne l’avez peut-être jamais constaté, mais les commentaires vous permettent de mettre en pratique l’art de la critique.

Comment gérez-vous la critique?


Tags

faire face à la critique, Gérer les critiques, transformer les critiques


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  1. Hello Julien !

    merci pour cette nouvelle vidéo, j’ai trouvé marrant les passages avec ton chat qui miaule, ça fait très authentique et ça te caractérise bien (c’est le ressenti que j’en ai en tout cas), tu préfères te montrer comme ça, « vrai » plutôt que de refaire la vidéo x fois, cela permet aussi de l’autre côté de l’écran de ne pas systématiquement tomber dans le mythe de la perfection que l’on doit atteindre à tout prix à tous les niveaux.

    C’est tellement vrai quand tu dis que oui on communique tous les jours mais qu’on ne le fait pas forcément bien, le parallèle avec l’alimentation est très pertinent je trouve. Or il est vrai qu’on a tendance à se dire « ah mais ça je sais faire » pour tout un tas de trucs sans chercher à savoir si on le fait bien et si on pourrait le faire mieux avec du positif en retour. Cela rentre dans le cadre du « se contenter de ce qu’on a de toute façon y’a pire que nous et c’est pas à notre âge qu’on va changer/on ne change pas ».

    Quand tu écris sur la subjectivité d’une critique, concernant le 2ème point, j’avoue avoir du mal parfois en ce sens que si je me contente d’un « ok » ou « merci » l’autre insiste en disant style « ah t’es d’accord avec moi/tu vois que j’ai raison », enfin ce genre de remarque qui signifie souvent « c’est un combat que j’ai gagné je suis supérieur à toi ». Eh bien là moi j’ai du mal à dire « ouais ok t’as raison » si je ne le pense pas. Et dire « tu as ton opinion que je respecte et j’ai la mienne, si on abordait un autre sujet ? » (ou alors que chacun « s’en aille ») ne suffit pas toujours malheureusement, certains veulent à tout prix gagner, comme si c’était un combat où il y avait forcément un gagnant et un perdant, que l’un détenait forcément la vérité absolue et l’autre était totalement à côté de la plaque, grosse manifestation de l’égo, bref ^^

    La gestion des critiques est globalement une question de confiance en soi en somme, sujet très vaste. En tous les cas, bonne idée que tu avais évoquée dans le cadre dans un autre article en commentaire de se dire que tiens si x personnes me font une critique et que ce nombre est assez élevé selon mes critères, j’ai intérêt à y prêter attention ou non.
    La critique pourra faire d’autant plus mal si elle vient d’un proche ou d’une personne que l’on considère être « d’autorité » et c’est là où la façon d’énoncer la critique devient essentielle, car elle peut bien passer ou non.

    Je constate aussi que dès que l’on lit ou entend le mot « critique » on a un a priori plutôt négatif, enfin moi du moins, alors que si l’on évoque un « retour/feedback, conseil, remarque » par exemple c’est moins connoté.

    En tous les cas, chacun choisi la façon de réagir à tel ou tel évènement ou critique, mais cela demande je pense un certain entrainement car on réagi souvent du tac-au-tac et donc on n’a pas (ou du moins pas l’impression) que l’on peut réfléchir à notre façon de réagir. C’est pour ça aussi que prendre conscience de la façon dont on a réagi à telle ou telle occasion et réfléchir dessus une fois au calme peut faire évoluer.

    Bon j’ai encore pondu une tartine je m’arrête là ^^

  2. Salut julien ,
    merci pour t’on intervention ,
    par contre ,
    il y à un bébé souci ,
    à la fin de t’on intervention ,tu indique qu’il y à une suite ,
    avec le lien inscrit dans la vidéo en cour ,
    l’on clique ,
    (dans ce cas précis , je clique ,)
    et l’on retombe sur la même vidéo , avec super minou ,
  3. Hello Julien !

    Ciao Marine! Cool encore un long commentaire comme je les aime!

    En fait cette vidéo a été tourné en 1 ONE shot (la première partie) et vu que le chat n’était pas du tout prévu, cela me cassait les couilles de recommencer.. et le montage on en parle pas, cela ne fait pas beaucoup de différence au final, pour le temps en plus que cela prend…

    Ouai l’alimentation c’est dingue. Mais la respiration aussi. Voir même dormir. Ce n’est pas parce que l’on dort tous les soirs que le sommeil est optimal.

    Quand tu écris sur la subjectivité d’une critique, concernant le 2ème point, j’avoue avoir du mal parfois en ce sens que si je me contente d’un “ok” ou “merci” l’autre insiste en disant style “ah t’es d’accord avec moi/tu vois que j’ai raison”, enfin ce genre de remarque qui signifie souvent “c’est un combat que j’ai gagné je suis supérieur à toi”. Eh bien là moi j’ai du mal à dire “ouais ok t’as raison” si je ne le pense pas. Et dire “tu as ton opinion que je respecte et j’ai la mienne, si on abordait un autre sujet ?” (ou alors que chacun “s’en aille”) ne suffit pas toujours malheureusement, certains veulent à tout prix gagner, comme si c’était un combat où il y avait forcément un gagnant et un perdant, que l’un détenait forcément la vérité absolue et l’autre était totalement à côté de la plaque, grosse manifestation de l’égo, bref ^^

    Yes, concernant le fait de devoir gagner ou perdre un combat, c’est souvent un « je » d’égo. En fait c’est pas si important de « gagner/perdre » une discussion. Car 1) ce n’est pas ce qui fait ta valeur et qui tu es 2) les débats sont souvent futiles car le cadre n’est pas établi au préalable (par exemple un pro MAC et un pro PC vont débattre des heures mais il n’y aura pas de gagnants car le pro PC a des besoins autres que ceux du pro MAC) 3) les gens ne vont pas percevoir ta valeur sur ce que tu dis. Mais plutôt sur comment ils se sentent avec toi. Feeling. Bref on peut en parler des heures…

    Une belle manière de discuter avec ces gens c’est le questionnement « intelligent » (il doit probablement y avoir un autre nom officiel). En gros tu remets en « jeu » leur cadre référentiel… Par exemple:

    – Ah tu vois t’es d’accord avec moi…!
    – Qu’est-ce qui te fait dire que je suis d’accord avec toi?/ Lorsque je dis « ok » tu en déduis que je suis d’accord avec toi?

    Mais tu peux aller super loin dans ce petit « jeu »… et pas uniquement dans une argumentation hein.

    – Je n’arrive jamais à rien.
    – Pourtant tu as réussi ton permis de conduire non?

    Autre exemple -> Le type a un comportement de merde et tu n’arrives pas à la résonner…
    – Que penserais-tu de toi si tu étais à ma place?

    Oui j’ai volontairement fait abstraction de l’importance que peut avoir la personne qui te fait une critique. C’est un sujet sensible…
    Personnellement ceux qui avaient beaucoup d’influence jusqu’à un certain âge ce sont mes parents. Mais à présent j’ai pu m’en détacher…
    Pour d’autre ce sera leur conjoint. Je ne sais pas trop quoi penser de la différenciation entre les gens qui te connaissent où pas…

    La critique demande de l’entraînement oui. J’en causais avec mon frère la semaine passée: il y a toujours un espace entre un stimulu externe et notre réaction. La manière d’utiliser cet espace, d’en prendre conscience, de l’élargir, permet d’éloigner les réactions émotionnelles. Sans pour autant en être totalement à l’abri, et cela rend humble!

    À bientôt!

  4. Salut Michel!

    Merci pour ce signalement. J’ai testé et cela fonctionne. En fait tu tombes juste sur une page d’inscription pour recevoir la deuxième vidéo. 🙂

  5. Salut Julien !

    effectivement, c’est souvent un « je » d’égo, bien trouvé comme formule 😉

    J’aime bien tes propositions, du moment que l’on a le temps et l’envie bien sûr de questionner la personne sur ses réponses/comportements (tu penses que « ok » veut dire que je suis d’accord, t’as bien réussi à marcher et ça t’a pris de nombreux essais pour ça, etc.) parce que bon, des fois, on n’a pas le temps et pas envie de se prendre le choux ! En tous les cas, je garde en tête tes suggestions, merci !

    La critique, tant en émission qu’en réception, demande en effet beaucoup d’entrainements, de tâtonnements, mais cela vaut le coup d’améliorer sa communication je trouve, même si cela n’est pas évident, surtout que cela dépend pas mal de l’état d’esprit dans lequel on peut être !

  6. Ciao Marine!

    Tout à fait, la majeur partie du temps je n’ai pas envie de me prendre le choux. Faut laisser « pisser ». Mais c’est sympa de connaître les moyens pour le moment où c’est important.

    TU as mis le doigt dessus, la communication c’est pas du gâteau 😉

    Merci pour ton commentaire!

  7. Ensemble intéressant.
    Je ne suis cependant pas d’accord avec un point tu dis qu’il ne faut pas argumenter faces a certaines critiques. Ors le fait d’argumenter en expliquant pourquoi on a fais ainsi et pas autrement pousse la personne qui fais la critique à approfondir et à dire pourquoi les partis pris que tu as pris ne sont pas les meilleurs. On peut donc par la suite s’améliorer.
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