La pyramide de Maslow, on en entend souvent parler. Mais plusieurs éléments passent sous silence lorsque l’on regarde de plus près de quoi elle est composée. Découvrez la vraie pyramide de Maslow dans les lignes qui suivent…
Si vous souhaitez approfondir le sujet, je vous invite à lire les articles que j’ai publié sur le sujet…
- La pyramide des besoins de Maslow: 5 premiers niveaux
- La théorie de Maslow et la réalisation de soi
- Pyramide de Maslow explication de 3 niveaux oubliés
Créer de la motivation en comblant vos besoins. La pyramide de maslow serait-elle si simple?
Quels sont vos besoins ? Quels sont les besoins des gens qui vous entourent ?
Avoir cette information vous permettra de répondre à ces besoins. En théorie évidemment. Car la réalité est bien plus complexe. Et vu que j’aime pas mentir en disant que la vie est simple, je vais jeter un pavé dans la marre.
Répondre à ces besoins permet de créer, théoriquement encore, de la motivation. Et vu que la motivation est l’or noir du XXI siècle, il est préférable de savoir comment se motiver, pour faire face à la multitude d’étudiants armés de Masters et Doctorats et la main d’oeuvre bon-marché qui arrive de l’Espagne, du Portugal, de la Grèce, dans le secteur primaire et secondaire.
Donc premièrement, virez-moi la pyramide de Maslow que je revois dans presque tous les cours et blogs que je lis Cette théorie a été infirmée et les psychologues ne l’utilisent presque plus.
Vous ne connaissez pas la pyramide de Maslow ?
Pour faire simple, Maslow part du principe que les besoins de l’être humain sont répartis en 5 étages. Pour pouvoir passer à l’étage supérieur, il faut que les besoins du niveau précédent aient été satisfaits.
Il existe 5 niveaux.
Voici la structure très répandue.
La pyramide de Maslow que je préfère un peu plus(wikipédia).
Le vert foncé représente le niveau 1
Le vert clair, le niveau 2
Le jaune, le niveau 3
Etc etc
Je pense que les besoins et la motivation sont bien plus compliqués que la pyramide de Maslow…
L’avantage de Maslow, c’est que c’est simple, clair et que cela donne une bonne base pour comprendre les besoins des gens. C’est pédagogique.
L’histoire prouve que c’est plus complexe. Par exemple, certaines personnes font passer le besoin d’être reconnu avant les besoins de sécurité élémentaire. Je pense à ceux qui ne partent pas en courant face à un agresseur armé d’un couteau et qui laisse leur peau (pour ne pas se sentir humilié initialement face à leur copine).
Je pense à ceux qui font la grève de la faim à en crever pour défendre une idée. Je pense à ceux qui refusent de parler, sous la torture. Je pense à ceux qui se paient une BMW, mais qui mangent de la salade au cervelas toute la semaine. Je pense à ceux qui flinguent leurs testicules à coup d’anabolisants pour plaire aux femmes. Ce que j’aime ce passage. Bon j’arrête là.
Un autre couac avec la pyramide de Maslow, c’est qu’elle part du principe qu’il faut avoir (manger, logement, pognon) avant d’être. Elle aborde les autres uniquement à partir du niveau 3. C’est un peu égoïste tout ça et matérialiste. Ça colle bien à l’occident.
Dans la théorie originale, mais un peu oubliée et déformée (la pyramide de Maslow a eu 70 ans en 2013, imaginez le bouche à oreille et le téléphone arabe), Maslow, indique qu’il y a 2 autres besoins : le besoin de savoir et de comprendre. De plus, et encore de la plume de Maslow : la motivation ne repose pas uniquement sur le fait de remplir les besoins de la pyramide. Il y a également le contexte externe, le regard des autres, les valeurs d’un groupe, la confiance dans un groupe pourrait m’amener à distribuer mon pain alors que j’ai faim.
Un autre élément important dans la théorie de Maslow est qu’il n’est pas nécessaire d’avoir rempli à 100% le besoin de base pour passer au suivant. Je peux par exemple être à 80% au niveau 1, 50% au niveau 2, 45% au niveau 3, etc. Je ne vous fais pas un dessin, vous êtes intelligent.
Maintenant vous pourrez faire les malins lorsqu’une personne vous parlera de la Pyramide de Maslow, et combler votre besoin de reconnaissance. De plus, si la motivation pouvait s’expliquer en 5 paliers, les entreprises n’auraient plus de problèmes depuis longtemps.
Sources :
http://www.allwewish.org/voeu-retourner-pyramide/#.VA9n2vl_vkU
http://www.scienceshumaines.com/la-motivation-une-construction-progressive_fr_11584.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins
Je souhaite vous laisser un seul message : réfléchissez avant de croire.
Maintenant que nous avons abordé la pyramide de Maslow, la prochaine théorie de la Motivation concernera mon pote Frédérick Herzberg ! Quel joli nom !
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Merci pour ton mot!
A+
Et je ne sais pas si l’homme est égoïste de nature. Il l’est quand il commence à avoir beaucoup. Quand l’homme n’a pas beaucoup il partage (technique de survie)…
Long débat en vu^^
C’est vrai que t’es plus apte à donné quand tu as connu d’ENORME galère comme Piaf.
Cependant une personne qui aurait rien eu et à n’aurait elle pas peur de tout perdre.
Alors ne serais pas plutôt une question de nature.
(Des gens qui ont toujours eu beaucoup peuvent être aussi généreux (c’est rare mais ça existe). Peut être que parce que nous sommes dans une société ou l’on préfère avoir que être.
Longue vie à tes posts 🙂
Bon je suis en retard d’un an, je n’aurais peut-être pas de réponse.
Bonne journée à tous.
Est ce que cette théorie va pour toutes les classes d’une société ?
Parce que vu les contraintes et aussi les handicaps économiques culturels et éducatifs peuvent rendre flou le concept de ladite théorie
bonne continuation beau monde 🙂
Merci pour ton commentaire. En fait je ne peux pas répondre à ta question, mais lorsque tu utilises le mot « toutes » je pars du principe que NON, il doit y avoir des classes qui échappe à cette théorie. Je me suis procuré le bouquin de base, je vais donc revenir sur ce sujet prochainement…
À bientôt!
Est ce que vous proposez des conférences sur le thème ?
Merci pour votre message.
D’habitude, j’intègre la pyramide de Maslow à d’autres thématiques (notamment la gestion des groupes).
Le mieux est de se contacter en privé pour en parler.
Belle soirée.
Merci pour ces articles plein de bon sens.
Merci pour tes mots. Et ta question ardue… Tu as un début de réponse? Un avis à partager?
A++ 🙂
Better later than never…
Hum. Où verriez-vous la culture dans cette pyramide??
Cela reste une théorie.
😀
Le concept de base est un point de référence important et il en est de même de la pyramide des besoins de Maslow.
Je suis surpris de trouver le désir sexuel dans les besoins physiologiques.
Maslow intégrait prioritairement le besoin de respirer sans lequel aucune vie n’est possible. A ne pas confondre avec « l’entretien » de la vie auquel répondent les autres besoins physiologiques, et dans cet ordre : besoin de boire, de dormir et de se nourrir.
Il n’est jamais question du désir sexuel qui lui ne répond pas à un besoin physiologique mais physique ET psychologique. Certes, une vie sans désir et assouvissement du désir est peu attrayante (même si certains y parviennent voire le recherche) mais à aucun moment le désir sexuel ne viabilise l’être humain.
S’il fallait placer l’aspect sexuel il devrait l’être dans sa dimension d’accomplissement à l’étage au-dessus c’est à dire dans le besoin de sécurité au sens où il réassure l’individu sur sa capacité propre à « investir » un autre humain. C’est d’ailleurs une des dimensions du besoin de sécurité qui n’est pas seulement un besoin physique mais un besoin de représentation positive de lui-même et aux yeux des autres, à cheval donc entre le besoin de sécurité , le besoin d’appartenance et le besoin de reconnaissance. Bref, le sexe c’est très important et incontournable dans la conduite de vie mais pas physiologiquement. Pardonnez-moi d’avoir été aussi long et merci d’avoir pris le temps de me lire jusqu’à la fin de mon commentaire.
Thierry. Expert Facteurs Humains.
Merci pour ta remarque!
« mais à aucun moment le désir sexuel ne viabilise l’être humain. » > Je vais devoir me replonger de manière plus concentrée dans son ouvrage.
Je suis d’accord avec vous sur l’aspect sexuel lié à la dimension d’accomplissement.
Expert facteurs humains, pouvez-vous m’en dire plus?
Julien
Mille excuses pour ce retard apporté à ma réponse quant aux Facteurs Humains. Ce qu’il est important de savoir c’est que l’objectif des FH est d’améliorer la sécurité dans les domaines où ils s’appliquent (aérien, maritime, rail, centrales nucléaires et même banques et blocs opératoires). Il ne s’agit donc pas d’une philosophie de la vie visant à créer du bien-être par la recherche du bonheur ou du simple plaisir (quoique l’amélioration de la sécurité renforce les conditions de leurs obtentions). Bref, si je devais donner une définition aux FH qui soit compréhensible aisément, je dirais que les Facteurs Humains sont la discipline qui a pour but de connaître ET comprendre les fonctionnements d’un opérateur en situation de travail afin d’améliorer la sécurité par l’application d’une politique considérant l’Homme comme la ressource majeure de la sécurité. Cela impose de respecter un ensemble de règles à respecter et en premier lieu les procédures en vigueur, lesquelles pourront évoluer selon les nécessités liées à l’expérience, l’évolution des technologies etc … mais aussi de cesser de voir l’Homme comme le maillon faible du système puisqu’il est, en dépit de ses fragilités, la ressource majeure. Les FH reposent sur ce que l’on a appelé des concepts. Ce mot rend cette discipline scientifique suspecte alors qu’elle se veut très factuelle et concrète. Je préfère dire pour la part qu’elle repose sur des fondamentaux. En vrac, les FH concernent la communication opérationnelle, le stress, l’erreur (à ne pas confondre avec la violation ou la faute, la physiologie (alimentation, sommeil), la fatigue, la décision, vigilance et attention, les systèmes complexes, l’interface Homme/machine … Voilà en quoi je dispose d’une expertise de transmission et d’écriture de modules, lesquelles ne doivent pas être confondues avec la Haute compétence des chercheurs qui ont su distinguer ces fondamentaux, les isoler, les étudier puis les rassembler pour constituer un tout formant base mais étant cependant évolutif. Pour terminer (je suis vraiment trop long) les FH empruntent en partie aux disciplines suivantes : physiologie, psychologie, sociologie, ergonomie et d’autre encore. Thierry.
Thierry.
Dites-voir, vous avez un site? Vous avez un livre à recommander? Je suis aussi dans les procédures, l’organisation, et comme vous le dites si bien, l’humain en dépit de ses fragilités est (encore) la ressource majeure d’une organisation.
Merci d’avance.
Julien.
J.
Je n’ai pas de site personnellement (si tel est le sens de votre question) et en recommander un plus qu’un autre m’est difficile tant les domaines où ils s’appliquent sont nombreux et par conséquent variés dans le traitement du sujet que nous évoquons. Concernant les ouvrages, je pourrais faire la même réponse mais comme je viens d’utiliser mon joker, je vais me permettre de recommander deux auteurs et pour chacun un livre. Certes ces ouvrages ne sont pas récents mais il me paraît important de les connaître car ils ont permis une approche nouvelle du risque et de sa gestion, de la place de l’erreur dans les comportements humains, individuellement et en interactions.
Le premier ouvrage est celui de René Amalberti : » la conduite de systèmes à risques ». PUF éditeur.
Le second est celui de James Reason : « l’erreur humaine » Éditeur Presse des Mines ».
Je pense que vous connaissez le célèbre schéma de Reason appelé « swiss cheese », lequel démontre qu’un accident a rarement, sinon jamais, une cause unique et qu’il est donc la résultante d’un fonctionnement d’ensemble insatisfaisant de par les failles qui le constituent ou qu’il génère. L’on sait qu’à tout accident sont liés des signes précurseurs plus généralement appelés simplement « précurseurs » dans le domaine des FH et que leur non prise en compte ou leur prise en compte partielle laisse le système limité dans sa défense face au risque (le système manque de robustesse selon les termes). Amalberti de son côté nous dit que (je schématise trop sans doute sa réflexion émise lors d’une conférence), la prise en compte des précurseurs ou la simple volonté de « blinder » le système aboutit à multiplier les procédures et que lorsque celles-ci sont trop nombreuses , elles deviennent difficilement applicables car contreproductives et que l’opérateur va chercher à l’occasion à s’en affranchir (ce qui conduit non plus à l’erreur mais au principe de violation). Attention, il est des systèmes qui exigent un très grand nombre de procédures mais il faut bien comprendre que, précisément, il faut éviter les effets de foisonnement qui fragilisent l’ensemble. Bref, je dis souvent (pardon de l’auto-citer) qu’il ne faut pas confondre « complexe » et « compliqué ».
Par ailleurs, pour corriger mon texte, j’ai écrit : « … la prise en compte des précurseurs ou la volonté de « blinder » le système aboutit etc … » Merci de lire simplement : » la volonté de « blinder le système … » En effet, c’est précisément la bonne prise en compte des précurseurs qui permet de renforcer le système et d’appréhender au lieux le risque potentiel. Ce petit bout de phrase n’a donc pas lieu d’être et je remercie tout un chacun de bien vouloir pardonner cette erreur qui pourrait rendre incompréhensible la partie du texte qui le précède et René Amalberti n’aurait jamais dit une telle chose. Pardon également, donc, à René et à vous Toutes et Tous.
Merci pour votre retour! J’ai plaisir à échanger avec vous.
L’ouvrage de René Amalberti m’intéresse (le titre est accrocheur. J’aime le mot système et le mot risque).
J’évolue à l’heure actuelle dans un système qui devrait avoir beaucoup de procédure suivies. Mais pour maintenir une organisation en place, une partie de l’énergie du système doit être investie sur l’entretien du système, ce qui n’a pas été le cas durant plusieurs mois. Je ne vous fais pas de dessin. Par contre, je me demande à quel point l’influence du niveau supérieur est forte sur les FH?
D’ailleurs, un terme à la mode met en avant les avantages d’une organisation avec peu de procédure. Il s’agit de l’adhocratie. Alors effet de mode? Qu’en pensez-vous en terme de risques?
J.
Belle soirée à vous.
J.
Votre interrogation (… je me demande à quel point l’influence du niveau supérieur est forte sur les FH?) touche un domaine crucial. Vous mettez dans le mille ! Avec votre permission, je la reformulerai toutefois ainsi : « La prise en compte des Facteurs Humains permettant de mieux comprendre le fonctionnement de l’opérateur Humain est-elle suffisante de la part des dirigeants d’entreprise(s) ? Autrement dit, sont-ils convaincus de la nécessité d’introduire une politique FH au sein de leur entreprise ?
Les concepts FH sont un découpage en domaines précis et le fait de les isoler permet d’étudier concrètement et en profondeur les fonctionnements de l’Humain (capacités physiques, psychologiques, mentales notamment) et de de l’influence de son environnement sur lui, que cet environnement soit Humain ou non. Par exemples, l’on sait que travailler en lumière artificielle favorise (si j’ose dire) la perte de repères dans le temps. Autre exemple, travailler en mode dégradé trop longtemps crée le risque d’accident, une habitude à la violation et de plus, une « contre-culture » de la procédure. Comme toujours, les éléments ne sont pas figés et des évolutions peuvent avoir lieu de même que vouloir définir un archétype de l’Humain n’a pas de sens, tant les disparités existent, lesquelles nous enrichissent d’ailleurs.
A propos des procédures, l’adhocratie n’en est pas l’ennemie. Il s’agit non pas d’un système de gouvernance qui se défierait des procédures mais plutôt, selon ce que j’en comprends, d’un mode de fonctionnement en groupe-projet permanent visant à la résolution d’un problème ou à l’éclosion d’idées nouvelles (y compris techniques). Une sorte de respiration. En fait, on pourrait presque dire que l’organisation moderne du travail a généré un antidote face à l’introduction des procédures de manière massive destinée à tout verrouiller mais aussi face à la mise en place avec trop peu de pédagogie du « système qualité » (ISO 9001). Nous pourrions reprendre ce sujet car il est considérable et fait la part belle aux nouveaux modes de travail au regard des évolutions des sociétés industrialisées des pays démocratique, (cette précision étant des plus utiles).
Pour terminer, j’aimerais citer Edouard Estaunié, ingénieur, polytechnicien et écrivain qui disait : « Dès qu’on approche un être Humain, on touche à l’inconnu ».
Votre message ouvre pas mal de sujets de discussions.
Je reprends votre question » sont-ils convaincus de la nécessité d’introduire une politique FH au sein de leur entreprise ? »
Est-ce le cas? On sait que le FH est clé dans une organisation mais difficilement mesurable (à priori) ce qui rebute beaucoup de dirigeants préférants investir dans des logiciels / ou réduire les coûts (qui eux sont facilement mesurables).
Je n’ai probablement pas fait autant d’entreprises que vous, mais ce que je constate, c’est que le FH (ou je vais plutôt dire « l’humain ») est rarement une priorité. C’est rarement noir / blanc et souvent gris. Donc c’est compliqué.
Je bosse de manière rapprochée avec la bureaucratie par excellence ISO et j’imagine bien que l’adhocratie soit une réponse du système face au verrouillage.
En parlant de système, j’imagine que vous connaissez l’approche systémique?
« Nous pourrions reprendre ce sujet car il est considérable et fait la part belle aux nouveaux modes de travail au regard des évolutions des sociétés industrialisées des pays démocratique » > Parlez-vous du système ISO?
Merci @Thierry!
Le sexuel est primaire et fait partit des besoins physiologiques.
Le désir sexuel n’est peut être pas le terme approprié, mais si nous parlions plutôt de pulsions ? Nous sommes des êtres pulsionnels, non instinctuels. C’est aussi un aspect physiologique car nous nous reproduisons (aussi) pour la survie de notre espèce, les hormones, tout cela est physiologique. C’est un besoin primaire.
Pour bien comprendre ce que j’avance, il faut considérer les besoins humains au sens de l’absolue nécessité qu’ils recouvrent. Par exemple, respirer, boire, dormir et manger (dans cet ordre-là) dans des proportions évidentes (respirer tout le temps -certes l’on peut ergoter sur les apnées volontaires etc…), boire (fréquemment et en quantité), dormir (pour « réparer » le corps -et l’esprit aussi, il est vrai – car rappelons que la privation de sommeil conduit à la folie et que c’est même une torture encore en vigueur de nos jours), manger (pour récupérer de la force afin de poursuivre le « chemin »). Bref, voyez-vous Virginie, le sexe et son utilisation, si j’ose dire, n’ont rien de nécessaires à la bonne marche du corps dans son acception mécanique. Disons, pour aller un peu dans votre sens et comme je l’ai suggéré, cette mécanique fonctionne mieux avec la dimension sexuelle et ses assouvissements car l’interaction avec le psychique est bien réelle. La viabilité de l’humain n’est donc pas liée au sexe. En considérant les sociétés « sophistiquées » (notez les guillemets), nous pourrions éventuellement placer le besoin reproductif au stade de la réalisation de soi et des « convenances sociétales » car on fait des enfants à des moments choisis et le plus souvent de plus en plus tard (en Occident par exemple), cela n’étant plus toujours la priorité des priorités et certains faisant même le choix de ne pas en avoir. Vous me direz que les animaux ne se reproduisent pas non plus lorsque les conditions ne sont pas réunies (captivité mal vécue, déficit des écosystèmes dans la nature, prédateurs trop nombreux et/ou trop présents…) et l’on ne peut évoquer le raisonnement mais précisément nous ne sommes pas des animaux, ce qui n’est en rien de ma part une façon sous-estimer la faune. J’aurais aimé développer davantage le sujet et notamment aborder le fait religieux dans l’acte humain mais je suis déjà trop long.
Bien à vous, Virginie.