septembre 9

La pyramide de Maslow mise à jour.

La pyramide de Maslow, on en entend souvent parler. Mais plusieurs éléments passent sous silence lorsque l’on regarde de plus près de quoi elle est composée. Découvrez la vraie pyramide de Maslow dans les lignes qui suivent…

Si vous souhaitez approfondir le sujet, je vous invite à lire les articles que j’ai publié sur le sujet…

  1. La pyramide des besoins de Maslow: 5 premiers niveaux
  2. La théorie de Maslow et la réalisation de soi 
  3. Pyramide de Maslow explication de 3 niveaux oubliés

Créer de la motivation en comblant vos besoins. La pyramide de maslow serait-elle si simple?

Quels sont vos besoins ? Quels sont les besoins des gens qui vous entourent ?

Avoir cette information vous permettra de répondre à ces besoins. En théorie évidemment. Car la réalité est bien plus complexe. Et vu que j’aime pas mentir en disant que la vie est simple, je vais jeter un pavé dans la marre.

Répondre à ces besoins permet de créer, théoriquement encore, de la motivation. Et vu que la motivation est l’or noir du XXI siècle, il est préférable de savoir comment se motiver, pour faire face à la multitude d’étudiants armés de Masters et Doctorats et la main d’oeuvre bon-marché qui arrive de l’Espagne, du Portugal, de la Grèce, dans le secteur primaire et secondaire.

Donc premièrement, virez-moi la pyramide de Maslow que je revois dans presque tous les cours et blogs que je lis Cette théorie a été infirmée et les psychologues ne l’utilisent presque plus.

Vous ne connaissez pas la pyramide de Maslow ?

Pour faire simple, Maslow part du principe que les besoins de l’être humain sont répartis en 5 étages. Pour pouvoir passer à l’étage supérieur, il faut que les besoins du niveau précédent aient été satisfaits.

Il existe 5 niveaux.

Voici la structure très répandue.

La pyramide de Maslow
La pyramide de Maslow et ses 5 niveaux

La pyramide de Maslow que je préfère un peu plus(wikipédia).

470px-Représentation_dynamique_de_la_hiérarchie_des_besoins_de_Maslow
La pyramide de Maslow devrait plus s’aborder sous cet angle.

Le vert foncé représente le niveau 1
Le vert clair, le niveau 2
Le jaune, le niveau 3
Etc etc

Je pense que les besoins et la motivation sont bien plus compliqués que la pyramide de Maslow…

L’avantage de Maslow, c’est que c’est simple, clair et que cela donne une bonne base pour comprendre les besoins des gens. C’est pédagogique.
L’histoire prouve que c’est plus complexe. Par exemple, certaines personnes font passer le besoin d’être reconnu avant les besoins de sécurité élémentaire. Je pense à ceux qui ne partent pas en courant face à un agresseur armé d’un couteau et qui laisse leur peau (pour ne pas se sentir humilié initialement face à leur copine).

Je pense à ceux qui font la grève de la faim à en crever pour défendre une idée. Je pense à ceux qui refusent de parler, sous la torture. Je pense à ceux qui se paient une BMW, mais qui mangent de la salade au cervelas toute la semaine. Je pense à ceux qui flinguent leurs testicules à coup d’anabolisants pour plaire aux femmes. Ce que j’aime ce passage. Bon j’arrête là.

Un autre couac avec la pyramide de Maslow, c’est qu’elle part du principe qu’il faut avoir (manger, logement, pognon) avant d’être. Elle aborde les autres uniquement à partir du niveau 3. C’est un peu égoïste tout ça et matérialiste. Ça colle bien à l’occident.

Dans la théorie originale, mais un peu oubliée et déformée (la pyramide de Maslow a eu 70 ans en 2013, imaginez le bouche à oreille et le téléphone arabe), Maslow, indique qu’il y a 2 autres besoins : le besoin de savoir et de comprendre. De plus, et encore de la plume de Maslow : la motivation ne repose pas uniquement sur le fait de remplir les besoins de la pyramide. Il y a également le contexte externe, le regard des autres, les valeurs d’un groupe, la confiance dans un groupe pourrait m’amener à distribuer mon pain alors que j’ai faim.

Un autre élément important dans la théorie de Maslow est qu’il n’est pas nécessaire d’avoir rempli à 100% le besoin de base pour passer au suivant. Je peux par exemple être à 80% au niveau 1, 50% au niveau 2, 45% au niveau 3, etc. Je ne vous fais pas un dessin, vous êtes intelligent.

Maintenant vous pourrez faire les malins lorsqu’une personne vous parlera de la Pyramide de Maslow, et combler votre besoin de reconnaissance. De plus, si la motivation pouvait s’expliquer en 5 paliers, les entreprises n’auraient plus de problèmes depuis longtemps.

Sources :
http://www.allwewish.org/voeu-retourner-pyramide/#.VA9n2vl_vkU
http://www.scienceshumaines.com/la-motivation-une-construction-progressive_fr_11584.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins

Je souhaite vous laisser un seul message : réfléchissez avant de croire.

Maintenant que nous avons abordé la pyramide de Maslow, la prochaine théorie de la Motivation concernera mon pote Frédérick Herzberg ! Quel joli nom !

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Besoin et motivation, La pyramide de Maslow


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  1. Attaquer Maslow le géant avec sa théorie de 70ans d’âge, c’est osé, pertinent et risqué. J’aime beaucoup l’idée du post même si je reste, néanmoins, un peu sur ma faim.
  2. « les entreprises n’auraient plus de problèmes depuis longtemps » à moi de poser un pavé dans la marre. Certains chefs d’entreprise payent une misère leurs employés (sinon il n’y aurait pas de travailleurs à la rue), bien sur ils se cachent, pour se donner bonne conscience, derrière le fait qu’ils sont obligés de faire des investissements à droite à gauche. Ce qui ne change en rien le fait que des personnes qui travaillent dorment dans les rues pendant que d’autres vont en voyage dans des lieux touristiques huppés. Je ne pense donc pas que les entreprises n’auraient pas de problèmes même si la recherche de motivation était simple, car l’Homme est égoïste de nature.
  3. Salut Tatiana! En fait ça faisait longtemps que j’avais envie de parler de Maslow… et l’idée était là. Ensuite, je me suis à nouveau baladé sur internet et je suis retombé sur un type qui honorait Maslow sans vraiment avoir lu d’autres théories (comme je dois aussi le faire avec certains concepts) et cela m’a donné le déclic. Donc c’est normal que tu restes sur ta faim, mais j’ai posté les sources pour aller en profondeur… :D.

    Merci pour ton mot!
    A+

  4. À mon avis ce n’est pas parce que les patrons payent une misère leurs employés que ceux-ci se retrouvent à la rue. Après je suis d’accord que beaucoup se cachent et continuent à se payer de gros salaires plutôt que d’avoir les couilles de garder tout le monde dans le même bâteau. Mais autre sujet.

    Et je ne sais pas si l’homme est égoïste de nature. Il l’est quand il commence à avoir beaucoup. Quand l’homme n’a pas beaucoup il partage (technique de survie)…

    Long débat en vu^^

  5. Tu vas me dire que c’est une questions de gestion ? Le truc c’est que dés fois quand tu as un salaire minable et des personnes à charge sois tu mange pas sois tu n’as pas de toit (après c’est sur c’est pas la majorité).
    C’est vrai que t’es plus apte à donné quand tu as connu d’ENORME galère comme Piaf.
    Cependant une personne qui aurait rien eu et à n’aurait elle pas peur de tout perdre.
    Alors ne serais pas plutôt une question de nature.
    (Des gens qui ont toujours eu beaucoup peuvent être aussi généreux (c’est rare mais ça existe). Peut être que parce que nous sommes dans une société ou l’on préfère avoir que être.
  6. Salut! Je n’ai pas compris. Tu peux reformuler ton message? Merci d’avance 🙂
  7. Merci à toi pour les belles choses que tu publies.
    Longue vie à tes posts 🙂
  8. Ping : Comment apprendre à se connaître ?
  9. Je trouve cela intéressant. de plus je cherche à comprendre l’attitude des personnes que je dirige. Ce qui me semble manquer dans tout cela est la culture. La culture en tant qu’instruction et en tant que savoir. J’ai l’impression que ceux qui ne la partagent pas la considèrent non seulement un bien trop précieux mais un moyen de s’élever parmi les autres. Ca semble évident, sûr, mais moins évident est le constat des conséquences quotidiennes.
    Bon je suis en retard d’un an, je n’aurais peut-être pas de réponse.
    Bonne journée à tous.
  10. waw!! j’ai déjà faim . La théorie de Maslow est basée sur la force psychomotrice ce qui implique un raisonnement assez élevé or que ma question est la suivante:
    Est ce que cette théorie va pour toutes les classes d’une société ?
    Parce que vu les contraintes et aussi les handicaps économiques culturels et éducatifs peuvent rendre flou le concept de ladite théorie
    bonne continuation beau monde 🙂
  11. Salut Karim!

    Merci pour ton commentaire. En fait je ne peux pas répondre à ta question, mais lorsque tu utilises le mot « toutes » je pars du principe que NON, il doit y avoir des classes qui échappe à cette théorie. Je me suis procuré le bouquin de base, je vais donc revenir sur ce sujet prochainement…

    À bientôt!

  12. L’article est bien riche mais j’aurais vraiment aimé voir le graphique de la pyramide. Merci !
  13. Bonjour
    Est ce que vous proposez des conférences sur le thème ?
  14. Bonsoir,

    Merci pour votre message.

    D’habitude, j’intègre la pyramide de Maslow à d’autres thématiques (notamment la gestion des groupes).

    Le mieux est de se contacter en privé pour en parler.

    Belle soirée.

  15. Je like cette réponse. Le concept d’égoïsme pour sauver sa propre communauté : tout donner à sa famille, tout donner à son entreprise. Il s’agit d’une action naturelle, pas d’une idée à débattre. Le débat sociologique et éthique serait « jusqu’à quel point peut-on écraser les autres pour sauver les siens ? »

    Merci pour ces articles plein de bon sens.

  16. Salut Peggy!

    Merci pour tes mots. Et ta question ardue… Tu as un début de réponse? Un avis à partager?

    A++ 🙂

  17. Tac! Vous avez une réponse 😉

    Better later than never…

    Hum. Où verriez-vous la culture dans cette pyramide??

    Cela reste une théorie.

    😀

  18. Yin Yang est représenté par beaucoup d’images différentes.
    Le concept de base est un point de référence important et il en est de même de la pyramide des besoins de Maslow.
  19. Bonsoir,
    Je suis surpris de trouver le désir sexuel dans les besoins physiologiques.
    Maslow intégrait prioritairement le besoin de respirer sans lequel aucune vie n’est possible. A ne pas confondre avec « l’entretien » de la vie auquel répondent les autres besoins physiologiques, et dans cet ordre : besoin de boire, de dormir et de se nourrir.
    Il n’est jamais question du désir sexuel qui lui ne répond pas à un besoin physiologique mais physique ET psychologique. Certes, une vie sans désir et assouvissement du désir est peu attrayante (même si certains y parviennent voire le recherche) mais à aucun moment le désir sexuel ne viabilise l’être humain.
    S’il fallait placer l’aspect sexuel il devrait l’être dans sa dimension d’accomplissement à l’étage au-dessus c’est à dire dans le besoin de sécurité au sens où il réassure l’individu sur sa capacité propre à « investir » un autre humain. C’est d’ailleurs une des dimensions du besoin de sécurité qui n’est pas seulement un besoin physique mais un besoin de représentation positive de lui-même et aux yeux des autres, à cheval donc entre le besoin de sécurité , le besoin d’appartenance et le besoin de reconnaissance. Bref, le sexe c’est très important et incontournable dans la conduite de vie mais pas physiologiquement. Pardonnez-moi d’avoir été aussi long et merci d’avoir pris le temps de me lire jusqu’à la fin de mon commentaire.
    Thierry. Expert Facteurs Humains.
  20. Salut !

    Merci pour ta remarque!
    « mais à aucun moment le désir sexuel ne viabilise l’être humain. » > Je vais devoir me replonger de manière plus concentrée dans son ouvrage.

    Je suis d’accord avec vous sur l’aspect sexuel lié à la dimension d’accomplissement.
    Expert facteurs humains, pouvez-vous m’en dire plus?

    Julien

  21. Ping : The Great LifeDe l'expérience à la compétence - The Great Life
  22. Bonjour Julien,
    Mille excuses pour ce retard apporté à ma réponse quant aux Facteurs Humains. Ce qu’il est important de savoir c’est que l’objectif des FH est d’améliorer la sécurité dans les domaines où ils s’appliquent (aérien, maritime, rail, centrales nucléaires et même banques et blocs opératoires). Il ne s’agit donc pas d’une philosophie de la vie visant à créer du bien-être par la recherche du bonheur ou du simple plaisir (quoique l’amélioration de la sécurité renforce les conditions de leurs obtentions). Bref, si je devais donner une définition aux FH qui soit compréhensible aisément, je dirais que les Facteurs Humains sont la discipline qui a pour but de connaître ET comprendre les fonctionnements d’un opérateur en situation de travail afin d’améliorer la sécurité par l’application d’une politique considérant l’Homme comme la ressource majeure de la sécurité. Cela impose de respecter un ensemble de règles à respecter et en premier lieu les procédures en vigueur, lesquelles pourront évoluer selon les nécessités liées à l’expérience, l’évolution des technologies etc … mais aussi de cesser de voir l’Homme comme le maillon faible du système puisqu’il est, en dépit de ses fragilités, la ressource majeure. Les FH reposent sur ce que l’on a appelé des concepts. Ce mot rend cette discipline scientifique suspecte alors qu’elle se veut très factuelle et concrète. Je préfère dire pour la part qu’elle repose sur des fondamentaux. En vrac, les FH concernent la communication opérationnelle, le stress, l’erreur (à ne pas confondre avec la violation ou la faute, la physiologie (alimentation, sommeil), la fatigue, la décision, vigilance et attention, les systèmes complexes, l’interface Homme/machine … Voilà en quoi je dispose d’une expertise de transmission et d’écriture de modules, lesquelles ne doivent pas être confondues avec la Haute compétence des chercheurs qui ont su distinguer ces fondamentaux, les isoler, les étudier puis les rassembler pour constituer un tout formant base mais étant cependant évolutif. Pour terminer (je suis vraiment trop long) les FH empruntent en partie aux disciplines suivantes : physiologie, psychologie, sociologie, ergonomie et d’autre encore. Thierry.
  23. Je devrais me relire. Cela éviterait quelques répétitions et/ou fautes qui doivent piquer les yeux des personnes qui me font l’honneur de lire ma prose. Mille excuses.
    Thierry.
  24. Merci Thierry pour votre (riche) complément d’information. Cela me fait plaisir à lire.

    Dites-voir, vous avez un site? Vous avez un livre à recommander? Je suis aussi dans les procédures, l’organisation, et comme vous le dites si bien, l’humain en dépit de ses fragilités est (encore) la ressource majeure d’une organisation.

    Merci d’avance.

    Julien.

  25. Je suis le premier à faire des fautes 😉

    J.

  26. Bonjour Julien,
    Je n’ai pas de site personnellement (si tel est le sens de votre question) et en recommander un plus qu’un autre m’est difficile tant les domaines où ils s’appliquent sont nombreux et par conséquent variés dans le traitement du sujet que nous évoquons. Concernant les ouvrages, je pourrais faire la même réponse mais comme je viens d’utiliser mon joker, je vais me permettre de recommander deux auteurs et pour chacun un livre. Certes ces ouvrages ne sont pas récents mais il me paraît important de les connaître car ils ont permis une approche nouvelle du risque et de sa gestion, de la place de l’erreur dans les comportements humains, individuellement et en interactions.
    Le premier ouvrage est celui de René Amalberti :  » la conduite de systèmes à risques ». PUF éditeur.
    Le second est celui de James Reason : « l’erreur humaine » Éditeur Presse des Mines ».
    Je pense que vous connaissez le célèbre schéma de Reason appelé « swiss cheese », lequel démontre qu’un accident a rarement, sinon jamais, une cause unique et qu’il est donc la résultante d’un fonctionnement d’ensemble insatisfaisant de par les failles qui le constituent ou qu’il génère. L’on sait qu’à tout accident sont liés des signes précurseurs plus généralement appelés simplement « précurseurs » dans le domaine des FH et que leur non prise en compte ou leur prise en compte partielle laisse le système limité dans sa défense face au risque (le système manque de robustesse selon les termes). Amalberti de son côté nous dit que (je schématise trop sans doute sa réflexion émise lors d’une conférence), la prise en compte des précurseurs ou la simple volonté de « blinder » le système aboutit à multiplier les procédures et que lorsque celles-ci sont trop nombreuses , elles deviennent difficilement applicables car contreproductives et que l’opérateur va chercher à l’occasion à s’en affranchir (ce qui conduit non plus à l’erreur mais au principe de violation). Attention, il est des systèmes qui exigent un très grand nombre de procédures mais il faut bien comprendre que, précisément, il faut éviter les effets de foisonnement qui fragilisent l’ensemble. Bref, je dis souvent (pardon de l’auto-citer) qu’il ne faut pas confondre « complexe » et « compliqué ».
  27. Ah, ces corrections automatiques … Je voulais écrire : »pardon de m’auto-citer » et non : « pardon de l’auto-citer ».
    Par ailleurs, pour corriger mon texte, j’ai écrit : « … la prise en compte des précurseurs ou la volonté de « blinder » le système aboutit etc … » Merci de lire simplement :  » la volonté de « blinder le système … » En effet, c’est précisément la bonne prise en compte des précurseurs qui permet de renforcer le système et d’appréhender au lieux le risque potentiel. Ce petit bout de phrase n’a donc pas lieu d’être et je remercie tout un chacun de bien vouloir pardonner cette erreur qui pourrait rendre incompréhensible la partie du texte qui le précède et René Amalberti n’aurait jamais dit une telle chose. Pardon également, donc, à René et à vous Toutes et Tous.
  28. Bonsoir

    Merci pour votre retour! J’ai plaisir à échanger avec vous.
    L’ouvrage de René Amalberti m’intéresse (le titre est accrocheur. J’aime le mot système et le mot risque).

    J’évolue à l’heure actuelle dans un système qui devrait avoir beaucoup de procédure suivies. Mais pour maintenir une organisation en place, une partie de l’énergie du système doit être investie sur l’entretien du système, ce qui n’a pas été le cas durant plusieurs mois. Je ne vous fais pas de dessin. Par contre, je me demande à quel point l’influence du niveau supérieur est forte sur les FH?

    D’ailleurs, un terme à la mode met en avant les avantages d’une organisation avec peu de procédure. Il s’agit de l’adhocratie. Alors effet de mode? Qu’en pensez-vous en terme de risques?

    J.

  29. Et qu’en penses James Reason? Est-ce une erreur humaine ou une erreur d’intelligence artificielle? haha Ok je m’arrête là. Ne vous inquiétez pas , les lecteurs ne vous en tiendront pas rigueur.. quand à René Amalberti… c’est une autre histoire ^^

    Belle soirée à vous.

    J.

  30. Bonjour Julien,
    Votre interrogation (… je me demande à quel point l’influence du niveau supérieur est forte sur les FH?) touche un domaine crucial. Vous mettez dans le mille ! Avec votre permission, je la reformulerai toutefois ainsi : « La prise en compte des Facteurs Humains permettant de mieux comprendre le fonctionnement de l’opérateur Humain est-elle suffisante de la part des dirigeants d’entreprise(s) ? Autrement dit, sont-ils convaincus de la nécessité d’introduire une politique FH au sein de leur entreprise ?
    Les concepts FH sont un découpage en domaines précis et le fait de les isoler permet d’étudier concrètement et en profondeur les fonctionnements de l’Humain (capacités physiques, psychologiques, mentales notamment) et de de l’influence de son environnement sur lui, que cet environnement soit Humain ou non. Par exemples, l’on sait que travailler en lumière artificielle favorise (si j’ose dire) la perte de repères dans le temps. Autre exemple, travailler en mode dégradé trop longtemps crée le risque d’accident, une habitude à la violation et de plus, une « contre-culture » de la procédure. Comme toujours, les éléments ne sont pas figés et des évolutions peuvent avoir lieu de même que vouloir définir un archétype de l’Humain n’a pas de sens, tant les disparités existent, lesquelles nous enrichissent d’ailleurs.
    A propos des procédures, l’adhocratie n’en est pas l’ennemie. Il s’agit non pas d’un système de gouvernance qui se défierait des procédures mais plutôt, selon ce que j’en comprends, d’un mode de fonctionnement en groupe-projet permanent visant à la résolution d’un problème ou à l’éclosion d’idées nouvelles (y compris techniques). Une sorte de respiration. En fait, on pourrait presque dire que l’organisation moderne du travail a généré un antidote face à l’introduction des procédures de manière massive destinée à tout verrouiller mais aussi face à la mise en place avec trop peu de pédagogie du « système qualité » (ISO 9001). Nous pourrions reprendre ce sujet car il est considérable et fait la part belle aux nouveaux modes de travail au regard des évolutions des sociétés industrialisées des pays démocratique, (cette précision étant des plus utiles).
    Pour terminer, j’aimerais citer Edouard Estaunié, ingénieur, polytechnicien et écrivain qui disait : « Dès qu’on approche un être Humain, on touche à l’inconnu ».
  31. Merci pour votre réponse détaillée. Merci de votre patience aussi. Les événements récents m’ont poussé à déplacer mes priorités quelques temps et les commentaires ne se trouvaient pas en première position.

    Votre message ouvre pas mal de sujets de discussions.

    Je reprends votre question  » sont-ils convaincus de la nécessité d’introduire une politique FH au sein de leur entreprise ? »

    Est-ce le cas? On sait que le FH est clé dans une organisation mais difficilement mesurable (à priori) ce qui rebute beaucoup de dirigeants préférants investir dans des logiciels / ou réduire les coûts (qui eux sont facilement mesurables).

    Je n’ai probablement pas fait autant d’entreprises que vous, mais ce que je constate, c’est que le FH (ou je vais plutôt dire « l’humain ») est rarement une priorité. C’est rarement noir / blanc et souvent gris. Donc c’est compliqué.

    Je bosse de manière rapprochée avec la bureaucratie par excellence ISO et j’imagine bien que l’adhocratie soit une réponse du système face au verrouillage.

    En parlant de système, j’imagine que vous connaissez l’approche systémique?

    « Nous pourrions reprendre ce sujet car il est considérable et fait la part belle aux nouveaux modes de travail au regard des évolutions des sociétés industrialisées des pays démocratique » > Parlez-vous du système ISO?

    Merci @Thierry!

  32. Je vois votre message bien plus tard que lorsqu’il a été posté. Mais je en suis pas d’accord avec Mr Thierry.
    Le sexuel est primaire et fait partit des besoins physiologiques.
    Le désir sexuel n’est peut être pas le terme approprié, mais si nous parlions plutôt de pulsions ? Nous sommes des êtres pulsionnels, non instinctuels. C’est aussi un aspect physiologique car nous nous reproduisons (aussi) pour la survie de notre espèce, les hormones, tout cela est physiologique. C’est un besoin primaire.
  33. Bonsoir Virginie,
    Pour bien comprendre ce que j’avance, il faut considérer les besoins humains au sens de l’absolue nécessité qu’ils recouvrent. Par exemple, respirer, boire, dormir et manger (dans cet ordre-là) dans des proportions évidentes (respirer tout le temps -certes l’on peut ergoter sur les apnées volontaires etc…), boire (fréquemment et en quantité), dormir (pour « réparer » le corps -et l’esprit aussi, il est vrai – car rappelons que la privation de sommeil conduit à la folie et que c’est même une torture encore en vigueur de nos jours), manger (pour récupérer de la force afin de poursuivre le « chemin »). Bref, voyez-vous Virginie, le sexe et son utilisation, si j’ose dire, n’ont rien de nécessaires à la bonne marche du corps dans son acception mécanique. Disons, pour aller un peu dans votre sens et comme je l’ai suggéré, cette mécanique fonctionne mieux avec la dimension sexuelle et ses assouvissements car l’interaction avec le psychique est bien réelle. La viabilité de l’humain n’est donc pas liée au sexe. En considérant les sociétés « sophistiquées » (notez les guillemets), nous pourrions éventuellement placer le besoin reproductif au stade de la réalisation de soi et des « convenances sociétales » car on fait des enfants à des moments choisis et le plus souvent de plus en plus tard (en Occident par exemple), cela n’étant plus toujours la priorité des priorités et certains faisant même le choix de ne pas en avoir. Vous me direz que les animaux ne se reproduisent pas non plus lorsque les conditions ne sont pas réunies (captivité mal vécue, déficit des écosystèmes dans la nature, prédateurs trop nombreux et/ou trop présents…) et l’on ne peut évoquer le raisonnement mais précisément nous ne sommes pas des animaux, ce qui n’est en rien de ma part une façon sous-estimer la faune. J’aurais aimé développer davantage le sujet et notamment aborder le fait religieux dans l’acte humain mais je suis déjà trop long.
    Bien à vous, Virginie.
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