Se connaître soi-même à de quoi être décourageant? Par où commencer? Le mental? Le corps? Les émotions? Je dégrossis le sujet pour que vous puissiez y voir plus clair.
La connaissance de soi, une quête sans fin?
La totalité des articles sur la connaissance de soi disponibles ici
Qu’est-ce que la connaissance de soi? Pour quelles raisons est-elle nécessaire au fait de devenir un leader? Voici les questions auxquelles je vais répondre ce matin. J’écris cet article bien après le lancement de Leader-blogueur. Je suis actuellement à Berlin, 3 mois, pour améliorer mon allemand. Je n’ai donc plus d’équipes à gérer mais une seule personne. Moi. La connaissance de soi est donc l’élément sur lequel je me focalise en ce moment.
La connaissance de soi est le savoir que vous allez acquérir sur vous-mêmes grâce à vos expériences.
La connaissance de soi peut rapidement nous amener dans le monde philosophique. Qu’est-ce que le « soi »? Que faut-il chercher à savoir? Est-ce une source d’ennui, comme le dirait Anatole France? Jusqu’où aller?
En prenant ma propre connaissance comme « exemple », je suis persuadé que la connaissance de soi est un élément essentiel pour réussir. Car apprendre à se connaître, c’est découvrir où se situent nos propres possibilités. Et puis, comment inspirer confiance sans avoir confiance en soi? Comment inspirer l’authenticité en se mentant à soi-même? Comment puis-je dire dans mes séminaires: créez des habitudes, soyez persévérant, si je ne persévère pas dans mon blog? Cela n’a pas de sens!
Vous penserez peut-être à ces questions…
Quelles sont mes forces et mes faiblesses? Qu’est-ce qui est important pour moi? (c’est à dire mes principes) Quelle éducation ai-je reçu? Quels sont mes préjugés sur le contexte qui m’entoure? Qu’est-ce qui me touche émotionnellement? Comment suis-je capable de maîtriser mes émotions et mon stress?
Et ceci n’est qu’une partie visible de l’iceberg, car nous pouvons encore partir sur notre fonctionnement: comment puis-je mettre en place de nouvelles habitudes? Comment puis-je me motiver quand rien ne va? Qu’est-ce qui me permet de persévérer?
Toutes des questions qui resteront ouvertes longtemps. Pas que la réponse soit inaccessible, mais simplement car nous sommes en constante évolution. Tout change autours de nous.
Les gens que nous aimons disparaissent. Tôt ou tard. La réalité économique peut nous faire perdre notre job du jour ou lendemain. Une épidémie peut ravager un pays. Nous devenons parent. Nous réussissons un nouvel exploit, notre projet prend forme, trouve acheteur/preneur et nous propulse dans un nouveau monde. Nous vieillissons. Nous prenons des rides. Du poids. Notre corps nous rappelle qu’il n’est pas immortel. Nous rencontrons de nouvelles personnes qui nous influencent et nous poussent à revoir notre système de croyances. Nous repoussons nos limites pour en découvrir de nouvelles.
Bref. Tout change. La connaissance que nous avons de nous-même s’améliore, mais le sujet restera ouverte à jamais.
À travers ce sujet vaste et infinis, je ne souhaite pas fournir de réponses finies. Je pousse les gens à se questionner sur eux-mêmes.
Mais, par où commencer?
Il n’y a pas de manuel. Il y a 10 ans bientôt j’avais commencé par m’intéresser au langage du corps car je voulais en premier lieu m’intéresser aux autres.
J’ai constaté que j’aurais pu économiser du temps si j’avais mis plus l’accent sur ma propre connaissance, mais qui nous dit que je serais ici? C’est peine perdu de travailler avec des « si » sur sa propre vie. Mon conseil sur le choix du sujet? Travaillez sur vos émotions.
Je pense sincèrement que vous venez de commencer. Peut-être que vous en prenez conscience maintenant. Peut-être que vous l’avez fait il y a longtemps.
À quoi faut-il faire attention?
Je pense qu’il est important d’écrire. D’écrire quotidiennement pour avoir un feed-back sur soi. Ce feed-back ne sera probablement pas immédiatement accessible, mais avec le recul vous constaterez peut-être que les mêmes erreurs reviennent régulièrement. Où que vos succès sont toujours succéder d’une période de calme.
Le deuxième élément auquel il faut tenir compte, c’est l’objectivité.
C’est difficile d’être objectif, même en ayant conscience de l’importance de l’objectivité. Car votre processus de réflexion est modifié par votre état interne. Disons que votre conscience est une partie de votre corps mais il y a d’autres éléments qui interfèrent avec celle-ci. Nous avons « 3 cerveaux. »
Attention aux ennéagrammes.
Un ennéagramme est une description de votre personnalité que vous obtenez en remplissant un test écrit. Ensuite il vous catégorise.
Fondamentalement je ne suis pas contre, car c’est une bonne porte d’entrée dans la connaissance de soi, mais sur la forme, je reste septique par certains professeurs qui ne jurent que par ça. Vous ne serez jamais un seul et unique profil. Cela dépend du contexte. Vous êtes unique.
Dans cet article, j’aborde un ennéagramme que j’ai testé plusieurs fois. Il est simple et permet une bonne approche de la connaissance de soi.
J’ai un caractère dominant et influent. Un prof, un jour, m’a demandé si je serais toujours dominant. J’ai répondu oui. Il m’a dit: alors, julien, on va vous mettre dans une tribu africaine et nous vous regarderons faire le dominant.
La prise de conscience fût immédiate. Le contexte fait beaucoup. C’est d’ailleurs pour cela que j’aborde le contexte (notamment la gestion du temps) comme un élément clé pour apprendre à se connaître et devenir un leader.
Comment voulez-vous réussir à vous connaître sans y consacrer du temps?
Nous arrivons à la fin de cet article d’introduction, dans lequel je soulève des questions avec quelques à suivre pour découvrir leader-blogueur, désormais, je vous souhaite beaucoup de plaisir dans votre quête de la connaissance de soi, souvenez-vous, prenez du plaisir sur la route.
D’autres sources sur la connaissance de soi… car il est important de comparer 😉
http://fr.wikipedia.org/wiki/Connaissance_de_soi
https://www.reussitepersonnelle.com/connaissance-de-soi/
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Pourquoi on ne peut pas parler de ses sentiments?
Si nous travaillons nos émotions c’est pour que celle qui émanent de nous correspondent aux besoins d’autrui.
Le faits de parler de ces sentiments ramènes aux interlocuteurs à leurs sentiments qui ne sont pas forcément positifs, et les ennuient.
Par conséquents nous devons intérioriser nos sentiments, en plus d’agir comme une personne langda qui n’aurait pas les mêmes sentiments que nous avons pour ne pas mécontenté les interlocuteurs.
Personnellement je ne cache pas mes émotions (en général) mais parfois le contexte me pousse à le faire même si je souhaiterais être plus authentique.
Pour ma part, la connaissance de soi c’est avant tout prendre le temps d’être à l’écoute de soi-même et de se poser les bonnes questions. Qu’est-ce qui est réellement important pour moi ? Qu’est ce que je veux accomplir ? Quel genre-personne ai-je réellement envie d’être ?
C’est à partir des réponses à ces questions qu’on entame une auto-analyse de ses propres forces et de ses faiblesses, mais aussi des obstacles qui nous empêchent d’arriver là où l’on voudrait. Bien sûr il faut mettre son ego de côté et le faire avec objectivité.
Mais, sans oublier qu’en réalité, c’est un processus continu, car plus on avance, plus on en apprend sur soi même, ainsi les réponses peuvent changer. C’est ce qu’on appelle communément l’expérience.
À bientôt,
Nassim.
Nassim a publié récemment: Mes 3 astuces pratiques pour quitter la zone de confort
Il me fait penser à cette citation (de je ne sais plus qui) « Plus tu apprends et moins tu sais »
Et je trouve cela impressionnant, car en choisissant de découvrir un sujet (à la base, la gestion d’équipe) tu t’aperçois de l’étendue du sujet et c’est presque flippant (et beau)!
Je suis d’accord avec toi quand à prendre le temps pour soi, pour se poser des questions.
Et ce n’est pas évident… qu’en penses-tu?